José-Maria de Heredia

l’art » : la poésie n’a aucune utilité sinon émerveiller les lecteurs/spectateurs. L’auteur retranscrit la vision qu’il a du monde et fabrique des émotions avec les mots, les rythmes, les sonorités, les métaphores, les comparaisons, les thèmes… José Maria De Heredia qui adhérait à ce mouvement provoque chez le lecteur des émotions dans le poème Soleil Couchant extrait des Trophées : c’est une description pure totalement impersonnelle d’un paysage maritime qui se termine sur une image grandiose avec une

III L'Orientalisme en littérature 1) En effet, des écrivains français, poètes et romanciers comme Victor Hugo, Gustave Flaubert, Gérard de Nerval et Théophile Gautier, mais également des écrivains étrangers tels que Sindbad le marin et José-Maria de Heredia ont eux aussi été fascinés par l'Orient. 2) Les recueils de poèmes Voyages en Orient de Nerval et Les Orientales de Victor Hugo traitent tout deux des voyages en Orient des poètes. La nature, l'amour et le rêve sont les thèmes prédominants

(1811-1872) appartient inévitablement au mouvement romantique qui transparaît dans ses descriptions de paysages, mais aussi et surtout, Théophile Gautier est un Parnassien, adepte de « l’art pour l’art », selon ses propres mots, et ami de José Maria de Heredia. La source, résume en un poème tout le parcours de l’eau, depuis sa « Source », jusqu’au moment où celle-ci rejoint l’océan. En personnalisant cette eau, en la rendant humaine, avec cette joie et cette vie qui s’en échappe, Théophile Gautier

au Parnasse, puis au symbolisme. Le Parnasse Le Parnasse est apparu au cours des années 1860 ; autour de la figure de Leconte de Lisle se sont regroupés différents poètes, tels que Catulle Mendès, François Coppée, Sully Prudhomme ou José Maria de Heredia. Ils publient en 1866 un recueil collectif, intitulé Le Parnasse contemporain, recueil de vers nouveaux : l’allusion directe à la montagne de la mythologie grecque consacrée à Apollon et aux muses rattache les Parnassiens à la tradition

Parnasse : • Garde du romantisme l’horreur du quotidien, l’absolu • Rejette les lamentations • Certains poèmes sont en prose • Baudelaire : « sonnets libertins » Les principaux auteurs : Baudelaire, Théophile Gautier, Leconte de Lisle, José-Maria de Heredia. • Le symbolisme Le symbolisme est mis en place par Jean Moréas. Il veut s’opposer face au réalisme dit «scientifique». Les caractéristiques du symbolisme : • Exprimer une vérité idéale qui se cache sous le monde concret des apparences

Paris (1831), Les Rayons et les Ombres (1840) - Musset, Lorenzaccio (1834), Les Nuits (1835) - Chateaubriand, Mémoires d’outre- tombe (1848) - Leconte de Lisle, Poèmes antiques (1852) - Théophile Gautier, Emaux et camées (1852) - José Maria Hérédia ©mesfichesdefrançais.com

Tassart, avait enlevé les vraies balles). Il casse alors une vitre et tente de s’ouvrir la gorge. On l'interne à Paris dans la clinique du docteur Émile Blanche. Il meurt de paralysie générale. En 1891, Guy de Maupassant avait confié à José Maria de Heredia( un homme de lettres ) : « Je suis entré dans la littérature comme un météore, j’en sortirai comme un coup de foudre ». II Ses œuvre Romans : Une vie (1883) Bel-Ami (1885) Pierre et Jean (1887) Mont-Oriol (1887) Fort comme la mort

qui est à l'origine de ce nouveau mouvement poétique : Le Parnasse contemporain (1866, 1871 et 1876) qui regroupe, entre autres, des œuvres de Théophile Gautier (1811-1872), Leconte de Lisle (1818-1894), Théodore de Banville (1823-1891) et José Maria de Heredia (1842-1905). c. Le symbolisme Certains ont reproché au Parnasse de pratiquer une poésie froide, très éloignée de l'être humain et enfermée dans le cadre classique. Ces poètes proposent par conséquent de libérer la poésie, le vers et l'inspiration

fois reçu bachelier, il prépare le concours d’entrée au ministère des Finances et s’inscrit à la faculté de droit, mais c’est la poésie qui le passionne. Le salon de la marquise Ricard lui permet de s’introduire dans le monde et de rencontrer José Maria de Heredia, François Coppée, ainsi que Théodore de Banville. Il devient critique littéraire, écrit pour le Parnasse contemporain et publie les Poème saturniens en 1866. La mort de sa cousine Elisa, qu’il aimait en secret, le plonge dans sa première crise

quand le cadet des Hérédia, victime d’un mal étrange qui oppose sa volonté à ses désirs, accroche et déchire son habit sur les ergots des coqs en fer forgé qui garnissent les fenêtres de la maison des Carasco, au cours de sa promenade à cheval dans les rues désertes du village, en plein soleil, le bruit de la déchirure alerte Frasquita qui recoud l’habit mais aussi le cœur déchiré de l’homme à l’oliveraie ( p 146-147). Dès cet instant naît la passion obsessionnelle du cadet des Hérédia. La réputation