Jugement De Goût

l'œuvre belle je porte un jugement: c'est beau. Ce que signifie ce jugement peut nous éclairer sur la relation entre l'art et le beau. Cette relation est elle essentielle, tient-elle à une caractéristique propre à l'un et à l'autre?   Dire c'est beau c'est reconnaître une présence dans une oeuvre: le jugement affirme, semble-t-il quelque chose de l'œuvre: dans toute affirmation, il y a une relation à l'idée de vérité. En ce sens "Le Beau est le lieu des idées" (Plotin). Le jugement esthétique se présente

pour autant qu’il ne le flatte forcément. A la question « Qu’est-ce que le beau ? » Emmanuel Kant répond dans la critique de la faculté de juger ce qu’est le beau car il fait l’objet d’un jugement de goût, avant tout, désintéressé. C’est alors que nous pouvons nous demander si la beauté de l’art dépend du jugement que l’on porte sur une œuvre. Nous verrons que beauté et art sont parfois indissociables mais que l’art, pour certains artistes, n’a rien à voir avec l’esthétique et puis que la beauté étant

général, l'accord ne serait qu'accidentel. Si l’œuvre ne convainc pas d’elle-même, a-t-on quelque chance de pouvoir plaider sa cause auprès de celui qui n'y est pas sensible ? La question qui nous est posée soulève le problème de la communicabilité du jugement esthétique. Le beau renvoie-t-il à une expérience purement individuelle et singulière ? Ou bien celle-ci peut-elle être universelle, est-elle partageable par tous comme la vérité d’un théorème mathématique ? On peut approfondir la question de la

un objet ou autre, se fait dès notre plus jeune âge. Le moment où notre caractère se forme et nos goûts également. Car le goût est une conséquence du beau. Plus exactement, le goût est la faculté de juger du beau. Il est universel, lorsque l’on dit d’un Homme qu’il a du goût, on reconnait en lui la faculté infaillible de juger ce qui est beau et ce qu'il ne l'est pas. Ce jugement de la beauté change au cours de notre existence. Il évolue selon des critères spécifiques de nos désirs. Ces derniers peuvent

d'objets que l'on s'accorde à trouver beau, suivant un jugement de goût, date entre les xviiie et xixe siècles. Mais on considère souvent que l'art moderne et contemporain ont abandonné la notion de beau ou de style  intemporel pour ce qui semble être, très généralement, a des principes de transgression ou de rupture. Néanmoins au XIXème siècle, il apparaît que les artistes aspirent à imiter au plus près la réalité. Le critère du jugement serait donc le réalisme. C'est en effet l'un des critères

visible, il rend visible » Il y a des éléments dans la mimésis qui génèrent des conflits et des discussions : l’art comme miroir de la réalité. ZOLA : «  le roman est un miroir que l’on promène le long d’un chemin. » II/ Le goût dans l’esthétique A/Le concept de goût. Apparait au 17ème siècle en Europe, avec la notion de subjectivité (DESCARTES donne une analyse philosophique de la subjectivité qui met au premier plan la notion de sujet et d’appréciation par le sujet du monde extérieur.).

délimiter la notion ? -L'art, un moyen d'expression ? Pour exprimer quoi ? -L'art, un moyen d'être libre ? Institution -L'art, un moyen d'éveiller l'homme ? -L'art véhicule t-il un enseignement ? -L'art est-il utile ? -Le problème du goût et du jugement de goût ? Le premier problème qui se pose est celui de l'identification de la notion d'art : un critère est nécessaire pour distinguer ce qui est de l'art et ce qui n'en n'est pas. Spontanément nous pourrions nous référer à la technique pour

fois art et technique. Ainsi, pour ces civilisations, il n’y a pas de différence entre les deux. Cependant, l’art se réduit-il à la technique ou possède-t-il une spécificité qui le définit ? Le beau est-il relatif ou universel ? Y a-t-il une norme du goût ou est-ce que chacun ressent quelque chose de différent ? L’art est-il imitation ou création ? I) La question du critère artistique L’art est-il création ? D’après Alain, l’artiste est un « artisan d’abord ». Ainsi, l’art dépend de la technique

les personnes. L’art est une expérience esthétique qui s’enracine dans la subjectivité humaine. De fait, nous énonçons spontanément des jugements de goût face à un chef-d’œuvre. Mais peut-on dire que « tous les goûts sont dans la nature » ? Ne peuvent-ils pas prétendre à une certaine objectivité et universalité ? b. Une œuvre d’art est ce qui produit un jugement esthétique. Que recherche l’artiste et le public dans la création artistique si ce n’est de vivre une expérience esthétique qui va susciter

moralement (même si cela va à l'encontre du bonheur) pour se rendre dignes du bonheur dans l'au-delà. Enfin, Kant analyse le jugement esthétique ou le jugement de goût, qui est lié à un plaisir ou une insatisfaction désintéressé. Il faut donc différencier l'agréable (qui satisfait un intérêt ou un besoin) et le beau, qui est universel en tant qu'objet d'un jugement de goût désintéressé (« Est beau ce qui plaît universellement et sans concept »). Citations : - « Agis uniquement d'après la maxime