Julie Ou La Nouvelle Héloïse Lettre 17

rationalisme philosophique et l'exaltation des sciences. Pour leurs contemporains, la pensée des philosophes permet de sortir enfin des "ténèbres" de l'ignorance, d'où le nom de "philosophie des Lumières" : ils sont convaincus qu'ils entrent dans un nouvel âge illuminé par la raison, la science et le respect de l'humanité. Nous allons donc découvrir ensemble qui sont les principaux penseurs de cette époque et quelles sont leurs idées. Les philosophes des lumières veulent étudier le monde concret

de l’ENS Carine Luccioni-Sauvage : professeur agrégé de Lettres modernes, doc- Lyon teur ès Lettres Géraldine Deries : professeur agrégé de Lettres modernes, ancienne élève d’HEC, docteur ès Lettres Sophie Fortin : professeur agrégé de Lettres modernes Yannick Malgouzou : professeur agrégé en CPGE, docteur ès Lettres Lydie Niger : professeur agrégé de Lettres classiques, interrogateur en CPGE Marie Patout : professeur certifié de Lettres modernes Fatma Hamoudi : professeur agrégé de Philosophie

sureté, expansion (politique extérieure du conquête) → le classicisme la juste mésure (odmjerenost) le développement des arts et des lettres; spéctacles, théâtre apsolutisme accepté par toute la nation → centralisation, affirmation de la grandeur de la France de 1680 commence son déclin → dégradation de la certitude; doutes, questions, recherche de nouvelles solutions pas de spéctacles, marasme (malodušnost), apatisme; le Roi est devenu dévot (pobožan) et bigot (bogobojazan) avec Madame de

l’équilibre du monde, ils jouent un rôle majeur dans l’émergence de la culture, de la littérature française. Les oratores et les bellatores vont jouer un rôle important dans notre société. ○Le rôle des Clercs Le Moyen Age, la littérature des lettres françaises, qui vont émerger à l’ombre de l’Eglise. C’est la première constatation que l’on peut faire sur l’émergence de cette littérature. Les clercs pendant de nombreux siècles vont rester des dépositaires de la culture occidentale. Il y sera particulièrement

BIBLIOGRAPHIE : — La Littérature française du XVIII° siècle, de Syl-vain Menant et Michel Delon (PUF). — La Philosophie des Lumières, de Cassirer. — Les Lettres persanes (Montesquieu). — Le Dictionnaire philosophique (Voltaire). — Les six premiers livres des Confessions (Rous-seau) . — Les Rêveries du promeneur solitaire (Rousseau). — Le Neveu de Rameau et Jacques le fataliste (Dide-rot). INTRODUCTION Le terme de « Lumières » fut employé dès le XVIII° siècle. Les Lumières commencent

| | | |Alcibiade |GF, LP | | | |Lettres |GF, MN | | | |Sophiste |GF |

l’exécution. Mais tous les dons, toutes les facultés, qui jettent sur la face du monde un brillant éclat, il les a possédés, et c’est ainsi qu’il a répandu sa renommée sur la terre.»Johann Wolfgang von Goethe, Œuvres de Goethe X. Mélanges. Traduction nouvelle par Jacques Porchat. Paris, Librairie de L. Hachette, 1863, p. 387-388 II. Biographie de Voltaire (1857-1934)«Il était le fils de maître Arouet, notaire au Châtelet, puis payeur des épices de la Chambre des Comptes. La famille, une bonne et une

XIXème , en France, apparaît ce mouvement. ------------------------------------------------- Rousseau : Les Confessions (1765-1770), La Nouvelle Héloïse (1762) ------------------------------------------------- Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie (1787) ------------------------------------------------- Ce sont des romans qui ont marqué la nouvelle sensibilité : le Romantisme ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- Ce mouvement

dégoût, il préféra dès lors à tous les honneurs une vie paisible ; il se retira dans son manoir et contempla de là, en philosophe, les événements qui s’accomplissaient autour de lui. Là, auprès de sa femme et de sa fille, il se livra à la culture des lettres. Quelques amis lui conseillèrent d’écrire l’histoire de son temps. « L’histoire est dure à écrire, dit-il, et surtout l’histoire contemporaine. D’ailleurs, en fait d’ouvrage, j’ai l’haleine courte, et une narration étendue n’est point mon fait. J’aime

transformation • François du Souhait (c.1570/80 –1617) • Histoires comiques (1612) • Molière d'Essertine (c.1600–1624) • Semaine amoureuse (1620) • Charles Sorel (1602–1674) 2.2 Le Courant précieux 5 • L'histoire comique de Francion (1622) • Nouvelles françoises (1623) • Le Berger extravagant (1627) • Jean de Lannel (c.1550-c.1630) • Le Roman satyrique (1624) • Antoine-André Mareschal (*-*) • La Chrysolite (1627) • Paul Scarron (1610–1660) • Virgile travesti (1648–53) • Le Roman comique (1651–57)