Julien Sorel Heros Romantique Prison

Vert, les deux couleurs de cette Chronique de 1830 symbolisent sans doute l’Armée et l’Église, les deux carrières par lesquelles le jeune héros croit pouvoir conquérir le monde, en uniforme rouge, ou en soutane noire. Mais elles renvoient peut-être aussi au symbolisme* universel, rouge pour la passion, noir pour la mort, puisque tel est le destin de Julien Sorel. Le Rouge et le Noir, Chronique de 1830, qui met en scène la diversité des milieux sociaux, l’échec d’une ascension sociale, un parvenu rebelle

de Mlle Vatnaz (aperçue au théâtre). Arrivée de son ami Deslauriers à Paris. Le même jour, est invité à diner chez les Arnoux. A la fin de la soirée, va se promener et décide qu’il sera peintre. (fin du chap qui le présente dans une posture très romantique) Chap 5: Rencontre de Sénécal, républicain austère, ami de Deslauriers. Considère que l’art doit être uniquement au service de la moralisation des foules (théorie de l’art utilitaire et de la « destination sociale » de l’art défendue par Proudhon)

à Paris pour passer en 1799 le concours de l’École Polytechnique. Il renonce à ce projet, s’essaie à la carrière militaire, à l’amour, au théâtre, avec peu de succès dans les trois cas. Il s’engage à nouveau à la suite de Napoléon, le héros qu’il admire. Après la chute de l’empereur, il retourne à Milan, et se passionne pour la musique, la peinture et l’art de vivre à l’italienne. En 1817, il signe de son nouveau pseudonyme, Stendhal, un ouvrage, Rome, Naples et Florence. Sa passion pour

L'amour L'amour romantique ne se réduit pas au cliché habituel. Il existe incontestablement une idéalisation de l'amour : « La réduction de l'univers à un seul être, la dilatation d'un seul être jusqu'à Dieu, voilà l'amour » (Hugo, Les Misérables). Cet amour passionnel s'oppose au mariage qui n'est qu'un arrangement froid et réfléchi excluant d'emblée l'exaltation des sentiments. Néanmoins, l'amour romantique est loin d'être idyllique : la violence de la passion

superficielle de l'homme avec sa condition. "Les héros ont notre langage, nos faiblesses, nos forces. Leur univers n'est ni plus beau ni plus édifiant que le nôtre. Mais eux, du moins, courent jusqu'au bout de leur destin.". Si les héros romanesques ont notre langage, nos faiblesses et nos forces, ils s'inscrivent donc dans une continuité par rapport à nos réalités et relèveraient alors du commun, de la banalité, dans lesquels le réel est tenu. Mais le héros romanesque, c'est aussi le personnage principal

déroule en un temps donné,un diner chez Mr et Mme Valenod dans la salle a manger à coté de la prison avec un décor à la ligne7  « un luxe de mauvais gout »et à la ligne 16 « un verre vert » Ces précisions permettent de définir le cadre spatio-temporel de cet extrait. Nous relevons différentes formes de dialogues ,premièrement on relève un discours direct aux lignes 17.18 ,un échange entre Mr Valenod et Julien qui est exprimé avec des tiret pour annoncer un changement de locuteurs,point exclamatif

forme arithmétique ; trente fois plus au moins de bonheur. Nous retrouvons cents unités de bonheur dans de l’amour. La mesure thermométrique de l’état de l’âme est déjà aussi dans le 1er journal, elle réapparaitra dans le rouge et le Noir, Quand julien Sorel Comparera la température de son âme au niveau de courage nécessaire pour monter l’échafaud. Cette rigueur arbitraire, que l’auteur lui-même ne prend pas à la latter, touche à l’humour, Toute sa vie Stendhal gardera cet humour mathématique,

Écrivains », 1997. —, Stendhal : littérature, politique et religion mêlées, Paris, Classiques Garnier, coll. « Études romantiques et dix-neuviémistes », 2011. —, Petit catéchisme stendhalien, Paris, de Fallois, 2012. BLIN, Georges, Stendhal et les problèmes de la personnalité, Paris, José Corti, 1958 ; rééd. José Corti, 2001. BOLSTER, Richard, Balzac, Stendhal et le féminisme romantique, Paris, Minard, Lettres Modernes, 1970. COLESANTI, Massimo, Stendhal. Le Regole del gioco, Milan, Garzanti, 1983. COULONT-HENDERSON

Chapitre 3 : Le curé est le vieil abbé Chélan. M. de Rênal décide d'engager comme précepteur de ses enfants Julien Sorel, le fils d’un charpentier. Chapitre 4 : Présentation du charpentier et de Julien, jeune homme instruit par de nombreuses lectures et qui, nourri des rêves napoléoniens, aurait voulu devenir soldat, mais qui, par ambition, se destine à l’état ecclésiastique. Chapitre 5 : Julien, dont la conduite est hypocrite, fait une visite à l'église. Chapitre 6 : Il est timide devant la jeune

dernier terme désigne plus particulièrement la tendance qui parut en France dans la seconde moitié de ce même siècle (vers 1850 et 1890 plus exactement) et manifestant une double réaction contre les normes du classicisme académique et les aspirations romantiques. Il peut être défini, au sens large, comme : « la volonté de rendre par les mots la réalité elle-même, à partir d’une observation scrupuleuse des faits » 1 et dont le seul objectif et demeure celui de dépeindre la réalité telle qu'elle est, sans