Julien Sorel Un Personnage Romanesque

336-337. Mais M. Sorel ne vient point, se dit-elle encore, après qu’elle eut dansé. Elle le cherchait presque des yeux, lorsqu’elle l’aperçut dans un autre salon. Chose étonnante, il semblait avoir perdu ce ton de froideur impassible qui lui était si naturel ; il n’avait plus l’air anglais. Il cause avec le comte Altamira, mon condamné à mort ! se dit Mathilde. Son œil est 5 plein d’un feu sombre ; il a l’air d’un prince déguisé ; son regard a redoublé d’orgueil. Julien se rapprochait de

livre 2. Julien est monté à Paris où il se trouve secrétaire du marquis de la Mole. C’est donc une nouvelle étape dans sa quête du pouvoir à laquelle s’ajoute une nouvelle étape amoureuse. En effet, la fille du marquis, Mathilde, jeune femme courtisée du tout Paris, va s’intéresser à Julien qui représente pour elle l’aventure, l’insolite. Cherchant à le séduire, elle lui envoie une lettre l’invitant à la rejoindre dans sa chambre la nuit. C’est la seconde scène du roman où Julien rejoint

Un personnage banal, médiocre ou ridicule peut être un héros de roman. A son début, le genre romanesque a défini le rôle et les caractéristiques du héros. Le héros est un surhomme, demi-dieu puissant capable de réaliser les plus grands exploits et voué à un destin hors du commun. On retrouve notamment Ulysse dans L’Odyssée de Homère qui affrontera mille dangers pour rejoindre sa femme, personnage qui reprend toutes les qualités du héros antique. Au fil des siècles, le héros évolue en même

Le rouge et le noir – Stendhal Table des matières 1) Repères Historique 1 2) Contexte de création : 1 3) Bref résumé du roman : 2 4) RESUME DU ROMAN PAR CHAPITRE : 2 LIVRE PREMIER 2 LIVRE SECOND 10 5) Le personnage : 21 6) Une analyse du titre 21 Repères Historique  Stendhal a emprunté son canevas initial à l'actualité, s'inspirant de l'histoire d'Antoine Berthet, originaire du village de Brangues, étudiant aux séminaires de Grenoble et de Belley, guillotiné à Grenoble, le 23 février

au moins un personnage, car en effet il n'y a pas de roman sans personnage(s). Cependant il existe plusieurs types de personnage qui sont plus ou moins apte à intéresser le lecteur. On peut donc se questionner sur le type de personnage qui rend le roman intéressant. C'est pourquoi dans un premier tant nous examinerons dans une première partie, le personnage exceptionnel qui à première vu intéresse le plus le lecteur. Mais nous verrons aussi, dans une seconde partie, que le personnage ordinaire intéresse

Cet homme, issu d’un milieu semblable à celui de Julien Sorel est engagé comme précepteur puis tente de faire carrière dans l’Eglise, en vain. Il ne connaîtra pas l’épisode brillant de l’amour avec une jeune aristocrate, comme Julien avec Mathilde de la Mole, mais comme lui, se sentant trahi par la femme qu’il aime, il lui tire dessus lors d’un office

peu de valeur. Problématique : peut-on envisager un héros qui n’est absolument pas différent d’un homme lambda ? Le roman peut-il exister si son héros est médiocre ? I. Les héros de roman sont toujours des personnages extraordinaires 1. Le héros doit nous emporter dans une histoire romanesque, et pour cela il est extraordinaire. Ex : la Princesse de Clèves, un véritable modèle de vertu. Elle résiste à une passion dévorante pour ne pas trahir son mari. Elle est décrite comme un modèle de perfection

Un personnage médiocre peut-il être un héros de roman ? I - LE ROMAN A BESOIN DE HÉROS : de destins exceptionnels (Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir de Stendhal) de passions absolues (Des Grieux dans _Manon _Lescaut de Prévost) le rythme romanesque et la nécessité de susciter l'intérêt obligent à rendre exemplaire le destin de personnages pourtant médiocres (Gervaise dans L'Assommoir de Zola). II - POURTANT CERTAINS PERSONNAGES SONT DES MÉDIOCRES :

réalité ces personnages de papier sortis de leur imagination. Ils ont donc cherché à atténuer les frontières entre leur invention et la réalité. Malgré tout, c’est par le biais du roman que l'homme peut donner à la vie et au monde une forme spécifique, qu'ils n'ont pas dans la réalité, d'où ce que dit camus dans « L'homme révolté » : « LE MONDE ROMANESQUE N’EST QUE LA CORRECTION DE CE MONDE-CI ? SUIVANT LE Désir Profond DE L’HOMME … » La citation de Camus envisage le héros romanesque comme semblable

population. Pour ce qui est du personnage de roman, il a lui aussi évolué à travers les époques, du héros épique au antihéros, ou encore à l'état réduit de "conscience" qu'en a fait le nouveau roman, le personnage de roman est une source illimitée d'imagination, d'identification des pensées ou des rêves, c'est par lui que l'auteur s'exprime, et qu'il donne au lecteur une vision de sa société, de sa culture et de son époque. Cependant, dans son essai sur Les personnages, Sylvie Germain, romancière contemporaine