Juvénal Satire

Internationale précise qu’il s’agit d’un crime : l’intention d’extermination d’une population et la mise en œuvre systématique de cette volonté II. Génocide des Tutsis au Rwanda A. Le massacre Le 9 Avril 1994, le président dictateur du Rwanda, Juvénal Habyarimana est tué dans un attentat conte son avion personnel. Ses fidèles de la majorité Hutu entreprennent aussitôt le massacre de la minorité Tutsis (10% de la population) et des Hutus modérés. En trois mois, huit cent milles personnes sont

ampleur en terme de morts par jour. La violence physique y fut donc très forte et condensée, 2. Violence morale 1. Discrimination La discrimination envers les Tutsi ne se réduit pas à des violences physiques. En effet, en Juillet 1972, le Général Juvénal Habyarimana, alors ministre de la défense, fait un coup d’État et s'empare du pouvoir. Alors qu'il prétendait vouloir mettre fin à la discrimination empêchant les Tutsis d'accéder à de hautes fonctions publiques, il se met à lancer une violente campagne

ethnique étaient mise en place par les belges indiquant le groupe auquel appartient le citoyen : tutsi ou hutu. Ces cartes d’identité seront utiles à partir de 1959 pour discriminer et éliminer les Tutsis. La tension augmente, lorsque le général hutu, Juvenal Habyarimana, prend le pouvoir en 1973 et il exclut les tutsis de la majorité d’emplois. En plus, le Rwanda a été composé de deux pays, un de ceux étant régné par un Roi Tutsi (Musinga) et de l’autre pays, deux rois Hutus, Rukara et Nyamakwa. Après

réanimer l’unité politique du Rwanda contre la menace Tutsis. L’élément déclencheur du génocide Nous allons continuer notre présentation en vous parlant de l'événement qui déclencha le génocide. Le 6 avril 1994, l’avion du président du Rwanda (Juvénal Habyarimana) est abattu alors qu’il s’apprêtait à atterrir à Kigali. Le président burundais Cyprien Ntaryamira péri aussi dans l’effondrement et il n’y a aucun survivant. Aucune enquête internationale nous a permis de trouver les responsables de cet

utilisé par ces dignitaires pour exprimer en anglais le pouvoir exclusif des Hutus sur un Rwanda purifié de la présence des Tutsi. Son noyau, l’Akazu est constitué de proches de la famille du président rwandais Juvénal Habyarimana et celle de son épouse, Agathe Habyarimana. Le dictateur Juvénal Habyarimana est assassiné le 6 avril 1934 dans un crash d’avion. Le Hutu Power a animé le gouvernement intermédiaire rwandais, constitué dans les jours qui suivirent le 6 avril. Ce gouvernement a entrainé dans

catégoriquement d’offrir leur aide, cela donne une idée de leur indifférence. Par contre, l'armée française a mené l'opération Noroît. Le président de la République française a répondu à la République rwandaise. La France soutenait ouvertement le régime de Juvénal Habyarimana contre les rebelles. Ces derniers n’ont pas grandement agis, mais selon diverses sources, il semble que certains militaires ont continué à opérer dans une mission de paix au Rwanda. En conclusion, je ne pense pas être dans l’erreur lorsque

place vont entraîner de violentes émeutes, fermement réprimées par des massacres et des pogroms (assauts avec pillages et meurtres d'une partie de la population contre une autre). Des milliers de Tutsis trouvent refuge dans les pays voisins et Juvénal Habyarimana, profitant des troubles qui agitent le pays, renverse Kayibanda en 1973, avant de fonder un nouveau parti, le Mouvement Révolutionnaire National pour le Développement (MRND), soutenu par la France. De leur côté, les exilés Tutsis se regroupent

de morts parmi les hutus, ce qui ancre dans l'esprit de la population rwandaise l'idée que l'armée burundaise tutsie n'attend qu'une occasion pour déclencher de nouveaux massacres. Les années 70 voient une accalmie dans les massacres. En 1973, Juvénal Habyarimana, chef d'état-major de l'armée, s'empare du pouvoir. Il cherche à rétablir une certaine unité dans le pays, prends diverses décisions destinées à surmonter les exclusives ethniques (tels des quotas réservés aux Tutsis dans l'administration)

Tutsi exilés lancèrent une offensive en provenance d’Ouganda sur la capitale du Rwanda, Kigali. Mais le régime fut sauvé grâce à l’intervention du Zaïre et des parachutistes français et belges. Cette intervention répondait à la demande du président Juvénal Habyarimana, à la tête de l’Etat depuis 1973. Dés lors et jusqu’en 1993, la France maintiendra sa présence militaire au Rwanda. Cependant les assassinats ne s’arrêtèrent pas là. En effet, le président lança lui-même une campagne contre les Tutsi les

femmes et enfants sont massacrés. Les élèves et professeurs tutsis sont exclus des collèges rwandais. Des massacres ont lieu dans des établissements scolaires. Une nouvelle vague d'exil des Tutsi s'ensuit et Juvénal Habyarimana prend le pouvoir à la suite d'un coup d'État en juillet 1973. Juvénal Habyarimana joue très habilement la carte de l'apaisement pour séduire les capitales européennes et notamment la France qui lui fournit un avion et un équipage dès 1974 et avec qui il passe des accords de