Keynes Et Développement Durable

de créer des emplois ? Telles sont quelques-unes des interrogations qui sont au centre des enjeux actuels. Pourtant, le débat n'est pas nouveau. En effet, la fixation des salaires, la détermination du niveau de l'emploi, l'existence d'un chômage durable ou non sont des questions qui sont au centre des préoccupations des économistes depuis l'existence de cette discipline. Les économistes classiques considèrent le travail comme n'importe quel autre bien ; le salaire constitue pour e eux un élément

Contrairement aux néoclassiques, KEYNES pense que les « revenus attendus » sont entachés d’une très forte incertitude liée aux comportements imprévisibles des ménages et des chefs d’entreprise. La marge d’erreur est d’autant plus importante que la durée d’utilisation de l’équipement est longue et que les débouchés sont instables ou incertains. Cette incertitude peut être un frein puissant à l’incitation à investir et une source d’attentisme. Par ailleurs KEYNES distingue deux périodes économiques

ActuFondamentauxAgirBlogsLecturesOpinionsDocumentsDossiersDi coFormation Keynes, le critique du laisser-faire Gilles Dostaler Alternatives Economiques Hors-série n° 073 - avril 2007 IMPRIMER COMMENTER ENVOYER PARTAGER TAILLE L'histoire de la pensée économique — avril 2007 — Sommaire du numéro J'achète ce numéro (5.30 €) J'achète un forfait Je m'abonne par Gilles Dostaler Nécessité de l'intervention publique, importance de l'incertitude et de l'irrationnel…, l'approche

économique de la société. En effet, la lutte contre les inégalités, présente de nombreux effets pervers, comme un risque d’endettement, d’une démotivation au travail, tandis que la population qui est aidée par l’Etat s’installe dans une pauvreté durable. Cette même population risque d’être perturbée, car elle est considérée comme déviant à partir d’une caractéristique qui est ici la pauvreté, on parle alors de « trappe de pauvreté ». Il y a aussi un risque de « despotisme de l’Etat » : en effet,

« années folles ». Elle se répond avec rapidité. Le chômage accompagne cette crise dès le début et il semble impossible de lutter contre donc cela créer une crise de confiance. Il faudra attendre la 2nd moitié des années 30 pour retrouver une croissance durable. Crise de l’analyse économique car impossibilité pour les économistes de trouver une explication au phénomène et surtout une solution. Au contraire, toutes les mesures prises aggravent la crise : l’augmentation des taux d’intérêt. Or, l’investissement

croissance apparaît comme une condition nécessaire du développement, elle n’en constitue pas une cause suffisante. Certes la croissance génère des revenus et une augmentation du niveau de vie (le PIB se distribue en salaires, profits et impôts = approche par les revenus). De même, la croissance permet de dégager des ressources suffisantes pour que l’Etat puisse assurer des dépenses d’éducation, d’infrastructures ou de santé généralement associé au développement (croissance endogène, rappelons au passage que

sont en rien négligeables. La croissance est, aujourd’hui, indispensable. La croissance est d’une part intimement liée au développement et conserve d’autre part un lien étroit avec le domaine social. En effet, la croissance va de pair avec le développement qui est lui-même associé à la notion de progrès. Tout d’abord, qu’est-ce que le développement? Le développement économique désigne les évolutions positives dans les changements structurels d’une zone géographique ou d’une population, par

phénomènes : les rendements décroissants du capital : plus la dotation est forte, plus l’efficacité est faible. L’imitation du pays le plus avance pour éviter les dépenses. Ceci s’applique notamment au niveau de la recherche et développement. Depuis le choc pétrolier de 1974 et la récession de 1975, on observe un ralentissement de la productivité (ex : la croissance du Japon passe de 7.7 a 2.9 entre 1973 et 1998). L’explication est que le rattrapage est termine. Il existe une

exceptionnelle : Le PIB a chuter de moitié (jusqu’en 1933, jusqu’à l’administration Roosevelt prenne des mesures), les secteurs l’industrie s’enfoncent : faillites, chômage (1933 : ¼ des actifs) sans vraiment d’indemnisations (développement de « marche de la faim »). Début 1933 : le point culminant de la crise (chômage, indice boursier, baisse de la production..). Entre fin 1929 et 1933 La crise est devenue une crise mondiale. La mondialisation de la crise :

Investissement, Développement durable, Economie des ressources naturelles : GENERALITES Séance 1 : Analyse économique de l’environnement : 1.1 Nature des biens environnementaux et causes de la dégradation Bien commun : tout le monde a accès aux biens, elle est caractérisée par la rivalité, et quand tout le monde consomme, elle prive les autres. Cela entraine un problème de propriété. Bien public : tout le monde y a aussi accès, mais il n’y pas de rivalité et peuvent être consommé par tout le monde