L'Alouette

d'envoi (comme c'était souvent le cas dans la poésie médiévale) et reprend ce qui a dominé tout le texte, à savoir ce ton léger d'une chanson populaire anodine, l'idée d'opposition qu'il s'agit ici de dépasser et l'espoir d'un avenir triomphant. « L'alouette » peut rappeler en effet la comptine populaire (« Alouette, gentille Alouette / Alouette, je te plumerai... ») et la mention d'instruments de musique appelle à la fête. UN POEME TRADITIONELLE : Ce poème ne présente pas de ponctuation, ce qui

l'heure D'une aile égale et douce en s'écoulant m'effleure ; Je voudrais chaque soir que le jour avancé Fût encore au matin à peine commencé ; Ou plutôt que le jour naisse ou meurt dans l'ombre, Que le ciel du vallon soit rayonnant ou sombre, Que l'alouette chante ou non à mon réveil. Mon cœur ne dépend plus d'un rayon de soleil, De la saison qui fuit, du nuage qui passe ; Son bonheur est en lui ; toute heure, toute place. Toute saison, tout ciel, sont bons quand on est deux ; Qu'importe aux cœurs

reçoit. L’image d’amour ainsi portée par le regard, pénétrant par les yeux et descendant jusqu’au cœur y reste, et il est possible de le retrouver là, en l’absence. Ceux qui annoncent : Avant tout les oiseaux. Les oiseaux les plus courtois sont l’alouette et le rossignol. Tout oiseau est doué d’un trobar naturau. Printemps : C’est le moment naturel de l’amour. Clarté, odeur, douceur. Mais si le printemps est en résonance avec l’amour, l’amour est tant printemps qu’il peut l’être malgré la saison

douleur pour que son « chant » soit beau (même si le même Apollinaire est aussi l'auteur de bouleversants Poèmes à Lou). De son côté, Francis Ponge prend le Parti pris des choses, et la valeur de sa description du « pain », de « l'huître » ou de « l'alouette » ne réside pas dans une quelconque souffrance, mais dans l'intérêt d'un regard qui confère à une réalité banale de nos vies une signification nouvelle. Ainsi, si la tradition littéraire a souvent associé à la poésie la souffrance et l'incompréhension

le chêne m’englande, j’englande le pouër, le pouër m’enlarde, j’enlarde la faulx, la faulx m’enherbe, j’enherbe la vache, la vache m’enlaite, j’enlaite le coutelier, le coutelier m’encoutèle, j’encoutèle maman, maman m’enpanne, j’enpanne l’alouette et l’alouette me rend ma boulette. Description chimérique d’un être de raison Abbé Claude Cherrier DESCRIPTION CHIMÉRIQUE D'UN ÊTRE DE RAISON, FABRIQUÉ DE PIÈCES RAPPORTÉES, HABILLÉ D'UNE ÉTOFFE A DOUBLE SENS, LEQUEL FUT CONSTRUIT PAR UNE ASSEMBLÉE

La question de la décolonisation est aussi au cœur de pièces comme « Une saison au Congo » d’ Aimé Césaire en 1957. [pic] [pic] Anouilh tente la synthèse des thèmes religieux et politique dans « L’Alouette » en 1953. Il y prend pour sujet Jeanne D’Arc, qui permet d’évoquer la résistance à l’occupant et la foi inaltérable. [pic] [pic] [pic] Le théâtre d’après-guerre est d’abord politique. L’influence

· Elévation : "Élévation" de Baudelaire, c'est comme une bouffée d'air frais. Le poème parle de s'élever au-dessus des soucis terrestres, de transcender les petits tracas du quotidien. J'ai adoré l'image de l'alouette qui monte vers le ciel, c'est super puissant. Ça m'a donné une sensation de liberté et d'optimisme. Les mots de Baudelaire sont comme des ailes qui te portent vers quelque chose de plus grand. Ça m'a vraiment touché et ça m'a fait réfléchir sur

frère est plus doux. On se hache, on se harponne, On court par monts et par vaux ; L'épouvante se cramponne Du poing aux crins des chevaux. Et l'aube est là sur la plaine ! Oh ! j'admire, en vérité, Qu'on puisse avoir de la haine Quand l'alouette a chanté. Le combat fantastique Voilà deux Samouraïs, enlacés dans le sang, Qui brûlent leurs paupières et tachent leurs peaux De plaies, tranchant les chairs rompues jusque au noyau, D’un éclair aiguisé comme un rasoir dormant. Ils jurent

hommes de péché. Allegorie (VERLAINE) Despotique, pesant, incolore, l'Eté, Comme un roi fainéant présidant un supplice, S'étire par l'ardeur blanche du ciel complice Et bâille. L'homme dort loin du travail quitté. L'alouette au matin, lasse, n'a pas chanté, Pas un nuage, pas un souffle, rien qui plisse Ou ride cet azur implacablement lisse Où le silence bout dans l'immobilité. L'âpre engourdissement a gagné les cigales Et sur leur lit étroit de pierres inégales

votre boue où vous faites des bulles Âmes de mes tués! Tuez-moi! Brûlez-moi! Michel-Ange exténué, j'ai taillé dans la vie Mais la beauté, Seigneur, toujours je l’ai servie, Mon ventre, mes genoux, mes mains roses d'émoi. Les coqs du poulailler, l'alouette gauloise, Les boîtes du laitier, une cloche dans l'air, Un pas sur le gravier, mon carreau blanc et clair, C'est le luisant joyeux sur la prison d'ardoise. Messieurs je n'ai pas peur! Si ma tête roulait Dans le son du panier avec ta tête blanche