L'Année balzacienne

l'envers positif de l'autre) est assez évidente, le monde et les coutumes des bagnards étant décrits dans Splendeurs et misères des courtisanes13, l'étude intertextuelle des Misérables révèle que le forçat se nourrit également d'un autre personnage balzacien, Farrabesche12. Selon Évelyne Pieiller14, Les Mystères de Paris, roman-feuilleton à succès paru en 1842-1843, avec ses descriptions des bas-fonds parisiens, ouvre la voie à l'œuvre de Victor Hugo. Eugène Sue est en effet un des premiers à regarder

s'adonne à d'immenses lectures et rédige ses premières tentatives littéraires. Une tragédie, Cromwell, est achevée au début de 1820. Jugée sévèrement par un académicien ami de la famille, elle n'est pas publiée. Balzac se tourne alors vers le roman. L'année 1822 est une année faste. L'apprenti écrivain perçoit ses premiers droits et surtout il découvre avec ___________________, la voisine des Balzac à Villeparisis, l'affection dont il avait été sevré. Elle a vingt-deux ans de plus que lui, elle est mariée

qu'après la liquidation, en 1929, de la banque où il était employé, il décide d'arrêter toute activité professionnelle pour se consacrer exclusivement à son œuvre. Il reçoit en 1929, le prix américain Brentano pour Colline, ainsi que le prix Northcliffe l'année suivante pour son roman Regain. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1932. Les événements du début des années 1930 le poussent à s'engager politiquement. Il adhère à l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires (mouvance

présentation des autres pensionnaires : la vielle fille nommée Mlle Michonneau, le père Goriot, l’étudiant en Droit, Eugène de Rastignac. Au grenier, dans les deux mansardes, le garçon de peine Christophe et Sylvie, la cuisinière. La description balzacienne utilise une perspective en approche qui entraîne deux phénomènes de grande portée idéologique et narrative : la mise en évidence de l’ultime détail comme support de sens et, cachée, l’inscription littérale du sens. Le montage est minutieux et procède

Guillette », ou « maison de Guy », à Étretat. La maison est envahie chaque été par Maupassant et ses amis. En 1883, naît son premier enfant, un garçon qu'il ne reconnaît pas, fils de Joséphine Litzelmann, une donneuse d'eau de Châtelguyon. Une fille naît l'année suivante, puis un troisième en 1887, non reconnus. En 1884, il vit une liaison avec la comtesse Emmanuela Potocka, une mondaine riche, belle et spirituelle. En octobre de la même année, il achève l'écriture de Bel-Ami à la « Guillette ». Dans ses

ambitions aristocratiques. Une deuxième édition du roman parut en 1834 chez Ch. Vimont sous le titre ‘’Les Chouans ou la Bretagne en 1799’’, par M. de Balzac. Il s’était donc attribué une particule, avait rectifié, conformément à la vérité historique, l'année où reprit la guerre civile en Bretagne et, en passant du « Dernier Chouan » aux « Chouans », il avait déplacé l'accent de l'individuel vers le collectif. Les deux volumes in-8° de cette édition ne portaient plus d'épigraphe, mais, sur leur page de

: personnage type du jeune provincial ambitieux qui vient à Paris pour réussir. Le père Goriot est le type du père qui adore ses filles - le retour des personnages Le retour des personnages: vraie naissance de la Comédie Humaine Un jour de l'année 1833, Honoré de Balzac, fou de joie, fit irruption chez sa sœur, Laure de Surville, et s'écria: « Salue-moi, car je suis tout bonnement en train de devenir un génie. » Il venait d'entrevoir la première ébauche d'une œuvre colossale dont le principe

paraître en 1834 un morceau, signé A.S., d'une satire mordante où il est justement question des Treize : « Le Sire de Balzac fait partie de cette terrible association des TREIZE, dont le chef, le farouche dévorant Ferragus, est mort d'un coup de stylet l'année dernière. On sait que rien n'est impossible pour les TREIZE, le bien comme le mal. (...) Eh bien ! malgré toute cette puissance, ils n'ont jamais réussi à faire vendre les Contes drolatiques. » (Voir René Guise, « Balzac et Le Charivari », A.B. 1984)

paraître en 1834 un morceau, signé A.S., d'une satire mordante où il est justement question des Treize : « Le Sire de Balzac fait partie de cette terrible association des TREIZE, dont le chef, le farouche dévorant Ferragus, est mort d'un coup de stylet l'année dernière. On sait que rien n'est impossible pour les TREIZE, le bien comme le mal. (...) Eh bien ! malgré toute cette puissance, ils n'ont jamais réussi à faire vendre les Contes drolatiques. » (Voir René Guise, « Balzac et Le Charivari », A.B. 1984)

démocratique de la Révolution : « vous comprenez bien que, sous l’Empire, les deux gendres ne se sont pas trop formalisés d’avoir ce vieux Quatre-vingt-treize chez eux ».La duchesse appelle dédaigneusement Goriot « Quatre-vingt-treize », par référence à l’année 1793, qui marqua l’apogée du Comité de Salut Public et du pouvoir républicain des sans-culottes . La Restauration, qui ramena les Bourbons au pouvoir avec Louis XVIII, entraîna la disgrâce de Goriot qui dans un régime redevenu royaliste rappelait