L'Anti-Œdipe

l’antiquité et qui raconte le mythe d’Œdipe. Le terme « machine infernale » est une métaphore, qui compare l’action des dieux sur Œdipe à une ’machine infernale’, notamment “machine” : ainsi, la caractéristique d’une ’machine’ est de ne pas avoir d’âme, et faire toujours les même choses sans sentiments, donc, par opposition à la vie : ainsi, l’action de ces dieux sur Œdipe (car son destin était qu‘il tue son père et qu‘il épouse sa mère, donc dicté par les dieux), qui pour nous est totalement infâme

l'homme est maître de son destin ? et par conséquent, l'homme est-il responsable ? A en croire l'oracle de Delphes, le destin d'Oedipe était tracé avant même sa naissance et il s'est réalisé puisque de fait il a tué son père et épousé sa mère. Dés lors Oedipe n'est pas un homme libre et aucun de ses actes ne relève de sa propre volonté. Cette prédestination reconnaît la toute puissance des dieux qui font accomplir à l'homme ce qu'il ont décidé pour lui. Le hasard n'existe donc pas. C'est accorder un rôle

telle que nous la connaissons. L’extrait étudié correspond à l’Acte II, La Rencontre d’Œdipe et du Sphinx. Aux portes de la ville de Thèbes, Œdipe rencontre le Sphinx, qui n’est autre qu’une jeune fille fatiguée de tuer et qui souhaite tomber amoureuse. Mais le chien Anubis veille à l’ordre donné par les Dieux : ne pas s’attendrir sur les êtres humains. Oedipe devra donc répondre à la question posée par le Sphinx… I) Une rencontre inattendue entre les deux personnages A. Le caractère de surprise

clairement qu’il n'est pas celui par qui le malheur arrive, mais celui dont se sert le destin pour achever l’accomplissement d’une malédiction divine. C’est-à-dire qu’étant jeune, un oracle lui prédit « qu’il tuerait son père, et épouserait sa mère ». Oedipe est victime de plusieurs circonstances qui loin de lui être favorables se sont retournées contre lui. En premier lieu, ses parents décident de s’en débarrasser en le donnant à un berger. Celui-ci a pitié de lui et, au lieu de le tuer le confie à un

Œdipe et le Sphinx Jean-Auguste Ingres [pic] Jean Auguste Dominique Ingres, habituellement désigné sous le nom de Dominique Ingres (1780 - 1867) Oedipe et le Sphinx, 1808 - Huile sur toile, 189 x144 cm, Paris, musée du Louvre, Jean-Auguste Ingres a peint cette toile « Œdipe et le Sphinx » en 1808. On peut aujourd'hui l'admirer au musée du Louvres à Paris. a) Figuration Dans ce tableau d’Ingres, nous observons au centre un personnage prédominant, Œdipe, homme jeune, au corps musclé

lui est d'aucun secours" (p. 11), son page "ne peut rien non plus pour lui" (p. 12) et à la fin de la tragédie le Choeur lui dit : "Et tu es tout seul maintenant, Créon." (p. 121). C'est un homme courageux, il a dû assumer le métier de roi : "Mais OEdipe et ses fils sont morts. Il a laissé ses livres, ses objets, il a retroussé ses manches et il a pris leur place." (p.11), "Un matin, je me suis réveillé roi de Thèbes. Et Dieu sait si j'aimais autre chose dans la vie que d'être puissant..." (p. 78)

Intro la rencontre Œdipe/Sphinx Pièce en quatre actes et en prose de Jean Cocteau (1889-1963), La Machine infernale fut créée à Paris à la Comédie des Champs-Élysées le 10 avril 1934, et publiée à Paris chez Grasset la même année. Thèbes, un chemin de ronde sur les remparts. Deux soldats ont vu un spectre. C’est celui de Laïus. Accompagnée de Tirésias, Jocaste vient se renseigner sur cette apparition. Mais c’est en vain que Laïus tente de prévenir sa veuve du danger qui la menace La nuit, en un

OEDIPE ROI,SOPHOCLE 1)Labdacus,roi de Thèbes,était le fils de Polydore et le petit-fils de Cadmus et d'Harmonie. Il épousa Nyctis et fut le père de Laïos qui lui succéda,Laïos se maria avec Jocaste,fille de Ménécée,elle mit au monde un enfant. Laïos,en se mariant,eut la curiosité de demander à Delphes si son mariage serait heureux mais l'oracle lui répondit que l'enfant qui en devait naître lui donnerait la mort. Jocaste ayant donné le jour à un fils,Laïos étant inquiet abandonna l'enfant sur

S'abandonnant un soir d'ivresse au plaisir sexuel avec son mari Laïos, Jocaste finit par tomber enceinte et donne naissance à Oedipe. Laïos l'a fait exposer sur le mont Cithéron. Il avait les pieds percés et était suspendu à un arbre. Un berger du roi de Corinthe passe et donne l'enfant à la reine de Corinthe qui n'avait pas encore de descendants. En consultant l'oracle, Oedipe reçoit comme réponse qu'il allait tuer son père et épouser sa mère et aura une progéniture détestable. Pris d'effroi, il s'exile

faculté de persuader, de dissuader. A plusieurs reprises, on voit la persuasion à l'oeuvre notamment au début de la pièce lorsque le prêtre de Zeus demande de l'aide au héros, Créon cherche ensuite à prouver qu'il est innocent, Jocaste veut empêcher Oedipe d'aller plus avant de son enquête, le Berger enfin veut faire taire le Messager. Tout personnage cherche par l'efficience de sa parole à agir sur un autre, et c'est précisément cette obsession de la parole persuasive, croyez-moi Monsieur le Directeur