L Apologue Fait Réfléchir Le Lecteur

limites merveilleuses ou irrationnelles, afin de transmettre un enseignement véritable ou une leçon de vie. Peut-on se demander si le texte doit chercher à plaire pour que son argumentation soit efficace ? Le désir de plaire pour mieux s’attacher son lecteur est sans conteste la première ambition de l’écrivain conteur, mais il s’agit sans doute aussi de créer une complicité intellectuelle avec le destinataire. Enfin certains écrivains y ont vu une voie royale pour se créer un univers sur mesure au service

faire réfléchir, mais de manière détournée : c'est le récit qui est chargé de mettre en scène des idées et des valeurs. L'argumentation s'exprime à travers une fiction allégorique, ce qui permet d'incarner des principes abstraits dans des personnages qui en retirent une valeur symbolique : dans la fable de La Fontaine « Le Loup et l'agneau », les deux personnages incarnent de façon immédiatement perceptible le principe du mal et celui de l'innocence ; au-delà de cette dichotomie, le lecteur doit

instruire sur le monde. Tous les romanciers ont écrit des romans dans le but de permettre au lecteur d’apprendre à connaitre l’Homme ; Pour cela il va faire passer aux lecteurs de grandes émotions et donc certains sentiments qui peuvent être diverses et variés. Nous allons utiliser 3 œuvres pour montrer que le romancier veut transmettre au lecteur. Dans « La Vie Devant Soi » de Romain Gary, le lecteur passe par plusieurs sentiments différents. Au début du livre, il s’identifie à Momo et ressent

« force d’une argumentation » : « expérience vécue » renvoie à des récits de vie ou de tranches de vie, donc à des passages narratifs ; cela peut donc faire référence à l’autobiographie (s’il s’agit de la vie vécue par l’auteur), mais aussi aux apologues (voir sujet 33, document A, la fable de La Fontaine) et à tout genre qui comporte une histoire (roman, voir sujet 33, document D, l’extrait de Germinal). Il peut donc s’agir de « l’expérience vécue » par l’auteur, par des personnes ayant réellement

premier conte philosophique (genre) dans lequel il transpose ses mésaventures vécues à la cour ces 3 dernière années (1744-1747 si tu préfères). Comme tout apologue, (L'objet d'étude - sous entend persuader argumenter délibérer convaincre) Zadig est un récit fictif pour divertir le lecteur) qui comporte une morale (pour faire réfléchir le lecteur. Ici, le conte s'accompagne d'une réflexion philosophique qui tourne autour de la question du bonheur. Ainsi, le personnage éponyme, Zadig, jeune sage oriental

Quelle est la place de l’Homme dans l’Univers ? Est-ce que des questions métaphysiques peuvent-elle apparaitre dans un texte court comme la fable ? I) Une fable, un apologue (V. 1 à 3) II) Le portrait du personnage (V. 4 à 19) III) La leçon de la nature (V. 20 à 31) IV) La moralité de l’histoire (V. 31 à 33) I] Fable /Apologue  Le titre porte à rire et souligne une disproportion. On peut se poser la Q : Y-a-t-il du ridicule derrière celui-ci ? On ne s’attend pas à une réflexion sérieuse.

spectacle terrible de la guerre, Voltaire prend le masque de Candide. Le narrateur touche la sensibilité du lecteur en présentant un tableau cruel (vision hyperréaliste —› horreur) et sans commentaire réel. Le bilan de la guerre est fait avec des chiffres approximatifs. Les victimes sont une population civile, innocente, et des soldats. ◦Voltaire montre l'absurdité de la guerre en soulignant le fait que personne ne sait pourquoi on se bat (on observe de nombreuses hyperboles). L'emploi de nombreux pluriels

I-L'anecdote cocasse qui se moque de certains scientifiques de l'époque. 1- Dénonciation -« Assurons nous bien du fait avant de nous inquiéter de la cause » Dénonciation des scientifiques, qui s'interroge sur la façon de faire, avant de constater le résultat, manque de méthodes, précipitation, charlatan, -Cherche à obtenir l’adhésion du lecteur dans la recherche du vrai : emploi 3 fois du " nous " 2- Ton Ironique -« envoyée de Dieu » l.12-13. Théoriquement, des scientifiques doivent

l’argumentation indirecte, plus propre à persuader [II]. Ainsi la puissance des œuvres littéraires varie selon la stratégie argumentative adoptée mais aussi et surtout selon le public auquel elles s’adressent. L’écrivain doit tenir compte du contexte, de son lecteur pour donner à sa réflexion toute sa profondeur et sa portée [III]. I. Les genres littéraires propres à convaincre 1. Quels genres pour convaincre ? Dans quel contexte ? Ce sont les genres de l’argumentation directe : l’essai, le traité ou

au lecteur mais le drame qui le tient en haleine, les grandes figures de style cherchant à choquer comme la métaphore très osée de la France, Etat affaiblit par les guerres de religions en un « un monstrueux géant (…) qui va (…) si brave qu’il ne trouve nul qui de sa valeur entreprenne la preuve » L’auteur ironise ici aussi sur l’orgueil des français. Quand à Fénelon, dans ses Aventures de Télémaque, c’est par le héros antique qu’est le fils d’Ulysse que le récit devient plaisant ou il fait l’éloge