L Artiste Est Il Nécessairement Un Homme De Génie

Wölfflin dans ses réflexions sur l'histoire de l'art, la forme intérieure, le moyen d'expression n'est pas une coquille vide qu'il suffit de remplir d'une signification, d'une forme extérieure. Le style n'est pas l'œuvre d'un seul homme, le style des formes fait que chaque artiste, à une époque donnée, s'inscrit dans un héritage et dans son époque. La forme intérieure, ce qu'on nomme le style en tant que concept classificatoire n'est pas une simple classe qui définit des règles et une technique, ces contraintes

la question du génie. Dans l'antiquité, les Romains associaient ce terme à un esprit protecteur accompagnant chacun de sa naissance à sa mort. Petit à petit, cette définition a evolué, et le génie peut être apparenté à un don, non transmissible qui nous est donnée de la naissance à la mort. Cependant, elle ne peut convenir à tous, et peut se revéler trop simpliste ou bien abusive, comme pour Friedrich Nietzsche(184-1900°, philosophe allemand, par exemple. Si l'activité du génie est souvent vu comme

qu’elle est une reproduction fidèle ou parce qu’elle manifeste le caractère créateur de lettre humain ? L’art et le Beau La finalité première de l’art est-elle de produire du « beau » ? Une œuvre d’art, pour être considérée comme telle, doit-elle nécessairement être belle ? Mais, il faudrait alors s’accorder sur ce qui est beau. Or, la conception du beau varie selon les époques, les cultures et les personnes. De plus, ce qui nous apparaît comme une émotion immédiate, ne passe-t-il pas par l’apprentissage

vivement critiquée, en particulier par Hegel dans son Esthétique. Si, en effet, l’art se contentait de reproduire en miroir les beautés de la nature, il serait une activité à la fois superflue – quel intérêt y aurait-il à contempler sous une forme nécessairement moins parfaite une réalité que l’on pourrait admirer dans son état naturel ? – et stérile – quelle gloire y a-t-il à copier, même parfaitement ce qui existe déjà sans nous ? L’artiste, loin de se définir comme un créateur, ne pourrait alors espérer

l’histoire. Une opinion répandue le voit volontiers comme un génie solitaire et incompris, mais un bref examen montre que de très grands créateurs comme Titien furent célébrés de leur vivant. Aussi est-il plus rigoureux de chercher à saisir la particularité de cette figure à partir de ses buts. Un artiste n’existe véritablement que par ses œuvres, et celles-ci ne vivront que si elles sont acceptées par un public. Il semble donc évident qu’un artiste doive chercher à plaire. Cependant, le sens de ce verbe

modernes. Je me demanderai donc en quoi la mélancolie peut constituer un trait constitutif du héros romantique, nécessairement lié à la marginalité dans la mesure où le mélancolique se définit, depuis le pseudo-Hippocrate, comme celui qui vit à l'écart de la cité. J'émettrai tout d'abord l'hypothèse que la mélancolie comme attribut du héros est indissociable de la substitution du génie à la valeur guerrière comme fondement d'un nouvel héroïsme. Je m'interrogerai alors sur les raisons qui font que

constater qu’il y a de la beauté dans la nature et que certaines formes d’art récusent la recherche du beau. D’autres critères pourraient être mis en avant comme l’inutilité, l’originalité, le fait que l’œuvre d’art soit unique et qu’elle résulte du génie. On s’aperçoit bientôt que, si ces critères ont pu servir à définir l’œuvre d’art à un moment précis de son histoire, ils apparaissent dans l’art contemporain complètement désuets. On en vient à douter qu’il y ait encore de nos jours des critères objectifs

définitivement le modèle. 2 remarques alors s’imposent : - D’abord la prétention est exorbitante. Elle est orgueilleuse et est nécessairement vouée à l’échec, ne serait-ce qu’à cause des moyens grossiers mis en oeuvre pour réaliser l’oeuvre. De plus à quoi bon vouloir copier une nature dont on admire déjà la beauté et la perfection. Pascal s’indigne de cet artiste qui se plaît à singer Dieu dans la création. - Ensuite, en admettant que cette substitution de la copie au modèle vivant réussisse

INTRO : Le classicisme vient latin CLASSICUS qui désigne le premier ordre, la classe sociale supérieure. C’est un mouvement artistique faisant appel a l’inspiration Antique. En effet tous les grands auteurs admiraient le génie des anciens. Les écrivains classiques, à leur tour, les imitent car ils pensent que les grands auteurs de l'antiquité avaient atteint la perfection, prouvée selon eux par la durée de leur renommée. Molière a ainsi imité Plaute, Racine Sénèque ou Euripide, La Fontaine

d’autre utilité que de la produire. « L’art n’est pas la représentation d’une belle chose, mais la belle représentation d’une chose. » Kant nous explique à travers cette phrase que toute œuvre d’art est belle, bien qu’elle ne représente pas nécessairement quelque chose de beau. La beauté de l’œuvre tient davantage de la façon dont l’artiste la perçoit et la reproduit que de sa beauté réelle. Selon Nietzsche, « l'art doit surtout et avant tout embellir la vie ». Il rejoint dans ce sens la philosophie