L'Aurore

vous implorent, Coulez, coulez pour eux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ; Oubliez les heureux.
 « Mais je demande en vain quelques moments encore, 30 Le temps m’échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore
Va dissiper la nuit.

« Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive, Hâtons-nous, jouissons ! L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ; Il coule, et nous passons ! » Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse, Où l’amour

montre qu’il est obsédé par le temps. Cette obsession du temps est le symbole de la peur de l’avenir angoissé et on le voit dans le texte grâce au champ lexical du temps qui passe et vite « Toujours » (v.1), « Un soir » (v.13), « La nuit » (v.32), « L’aurore » (v.31)… Il implore au temps d’arrêter de s’écouler ou de faire marche arrière. Le poème est marqué par l’opposition des temps verbaux, le passé évoque le souvenir, l’expérience vécue (strophes 3 et 4). L’imparfait insiste sur la durée des actions

vendues le dimanche. Cependant, depuis l’intervention du pape Léon XIII, La Croix tend à soutenir les catholiques ralliés et met de l’eau dans son vin. Du côté de la presse de gauche, La Justice est créée en 1894 par Clémenceau (voir annexes), et l’Aurore est lancée en octobre 1897 par Ernest Vaughan. De plus, le lancement de L’Humanité, sur la volonté de Jean Jaurès (voir annexes) en avril 1904, reste l’un des grands évènements majeurs du monde de la presse de la Belle Epoque. Après l’unification

fait référence à son train de vie très modeste. Cette affaire le fait se retirer de la scène politique pour un temps et il se prête à l’écriture. 1898 : L’affaire Dreyfus. Clémenceau écrivait pour son propre hebdomadaire mais également pour l’Aurore. Zola avait rédigé une « lettre ouverte au Président de la République » où il faisait une chronologie ce dette affaire. Clémenceau a rebaptisé ce très fameux article « j ‘accuse » car à la fois plus court et plus percutant. 300.000 exemplaires

l'instar du suffrage universel masculin, enracine les valeurs de la République. On voit apparaître une presse d'opinion, qui sera caractériser par le développement des titres : de nombreux journaux font leur apparition. Parmi les plus gros on retrouve L'Aurore, Le Figaro...etc. La presse va alors être marquée par des ambitions idéologiques et par la diversité des journaux. Maintenant, rentrons dans la sujet principal et voyons quels rôles favorable à l'affaire la presse a joué. Dans un premier temps, c'est

devient, le jeudi où il reçoit, le lieu de rendez-vous de jeunes écrivains tels que Huysmans ou Maupassant. Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l'affaire Dreyfus avec la publication en janvier 1898, dans le quotidien l'Aurore, de l'article intitulé « J'Accuse.. ! » qui lui a valu un procès pour diffamation et un exil à Londres dans la même année. Indigné par la dégradation du capitaine Dreyfus, le 5 janvier 1895, à l’École militaire, il dénonce à la fin de l’année dans

Zola, J’accuse Article extrait de l’Aurore, 1898 « J’accuse les trois experts en écritures […] Veuillez agréer, monsieur le Président, l’assurance de mon profond respect » Zola a participé à l’éclatement de la vérité en écrivant une lettre ouverte à Felix Faure. Elle fut écrite quatre ans après le début de l’affaire. Il sera épaulé par Marcel Proust. Cette lettre a valu à Zola deux procès et trois mille francs d’amende. Zola s’exile à Londres et revient en 1900. Dreyfus, quant à lui a

sombre. Les ombres sont accentuées. Pour être mis en valeur, l’œuf est éclairé par le côté droit et par l’arrière. Tandis que le ciel et l’arrière-plan sont beaucoup plus sombres. La densité de la lumière et les ombres nous font comprendre que c’est l’aurore. ● LIGNES STRUCTURALES ● POINT DE FUITES ● DIFFERENTS PLANS . Passons maintenant aux sens de l’œuvre, aux intentions de l’artiste. Dans cette œuvre, nous retrouvons la méthode paranoïa critique avec une vision

soie Glissent des frissons argentés, Et l'étoffe à la chair renvoie Ses éclairs roses reflétés. D'où te vient cette robe étrange Qui semble faite de ta chair, Trame vivante qui mélange Avec ta peau son rose clair ? Est-ce à la rougeur de l'aurore, A la coquille de Vénus, Au bouton de sein près d'éclore, Que sont pris ces tons inconnus ? Ou bien l'étoffe est-elle teinte Dans les roses de ta pudeur ? Non ; vingt fois modelée et peinte, Ta forme connaît sa splendeur. Jetant le voile

pas quitté mes yeux; Et quand mon regard solitaire Cessa de te voir sur la terre, Soudain je te vis dans les cieux. Là, tu m’apparais telle encore Que tu fus à ce dernier jour, Quand vers ton céleste séjour Tu t’envolas avec l’aurore. Ta pure et touchante beauté Dans les cieux même t’a suivie ; Tes yeux, où s’éteignait la vie, Rayonnent d’immortalité ! Du zéphyr l’amoureuse haleine Soulève encor tes longs cheveux ; Sur ton sein leurs flots onduleux Retombent