L'Aurore

coulez pour eux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ; Oubliez les heureux. « Mais je demande en vain quelques moments encore, 30 Le temps m’échappe et fuit ; Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore Va dissiper la nuit. « Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive, Hâtons-nous, jouissons ! L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ; Il coule, et nous passons ! » Temps jaloux, se peut-il que ces

dissipe en pleurs les trésors de votre âme, Et que Dieu compte plus les larmes que le sang. LE POÈTE Quand j’ai traversé la vallée, Un oiseau chantait sur son nid. Ses petits, sa chère couvée, Venaient de mourir dans la nuit. Cependant il chantait l’aurore ; Ô ma Muse, ne pleurez pas ! À qui perd tout, Dieu reste encore, Dieu là-haut, l’espoir ici-bas. LA MUSE Et que trouveras-tu, le jour où la misère Te ramènera seul au paternel foyer ? 5 Quand tes tremblantes mains essuieront la poussière De ce

Presse antidreyfusarde et antisémites:   Avec La libre parole , une vitrine française de l'antisémitisme.   Et La croix, le journal catholique le plus anti-juif de France. Presse dreyfusarde   L'Aurore. Le 13 janvier 1898 : parution de l'article « J'accuse » de Emile Zola dans L'Aurore. Cette article devient un symbole illustrant l'affaire Dreyfus   la revue blanche se positionne dans le camp de Dreyfus   L'humanité fondé en 1904 par Jean Jaurès   Fernand de Rodays : directeur du

navire qui vogue sur les flots. Outre par le physique, la beauté du sexe féminin est représentée par l’expression des sens, comme dans l’extrait suivant : «Parmi toutes les belles choses / Dont est fait son enchantement / […] / Elle éblouit comme l’Aurore / Et console comme la nuit». On décrit la femme comme un ensemble de splendeurs, une personne composée de plusieurs parties d’une magnificence rare. Elle est même comparée à l’éclat de la déclinaison entre le jour et la nuit, un moment qualifié d’être

guerre, les lois ou le royaume. Pour finir, La Fontaine varie les registres de langue dans sa fable. Par exemple, les termes « Palais », « Dame », Souterrains séjours », Dieux hospitaliers », « ce lui fut chose aisée », « Qu'il était allé faire à l'Aurore sa cour, parmi le thym et la rosée » et « paternel logis » traduisent un langage de registre soutenu puisqu’il utilise un vocabulaire rare et des figures de style recherchées faisant référence aux contes et aux apologues. Cependant, il se sert aussi

articles afin de conserver son lectorat le plus conservateur, l’écrivain se tourne vers L’Aurore. Il termine la rédaction de l’article dans les quarante-huit heures suivant son verdict (il a été jugé). Initialement nommé « Lettre à M. Félix Faure, Président de la République », Ernest Vaughan (le directeur de L'Aurore) et Clemenceau lui trouvent un autre titre, plus ramassé et percutant : J'Accuse...! L'Aurore publi les trois cent mille exemplaires qui s’arrachent en quelques heures. Cet article

fille, et les boutons de fleur qui poussent au printemps, et dont la corolle –ici, la « châsse »- ne tarde pas à s'ouvrir. SECOND TERCETLe second tercet voit à nouveau l'intervention de divinités grecques ; il s'agit que Junon, des 3 Grâces et de l'Aurore. Mais cette fois-ci la description est plus générale, moins précise : Ronsard ne se focalise plus sur une ou deux parties du corps, mais sur 4, et ce en 2 v seulement : les v12 et 13. La description consiste en comparaisons flatteuses puisque le

le zéphyre Je ne sais quel besoin de pleurer et de rire ; Mai complète ma joie et s’ajoute à mes pleurs. Jeanne, George, accourez, puisque voilà des fleurs. Accourez, la forêt chante, l’azur se dore, Vous n’avez pas le droit d’être absents de l’aurore. Je suis un vieux songeur et j’ai besoin de vous, Venez, je veux aimer, être juste, être doux, Croire, remercier confusément les choses, Vivre sans reprocher les épines aux roses, Être enfin un bonhomme acceptant le bon Dieu. Ô printemps !

Vont semant Partout des perles de flamme ; L'oiseau n'est pas orphelin ; Tout est plein De la mystérieuse âme ! Quelqu'un que l'on ne voit pas Est là-bas Dans la maison qu'on ignore ; Et cet inconnu bénit Notre nid, Et sa fenêtre est l'aurore. Et c'est à cause de lui Que l'appui Jamais ne manque à nos ailes, Et que les colombes vont Sur le mont Boire où boivent les gazelles. Grâce à ce doux inconnu, Adam nu Nous souriait sous les branches ; Le cygne sous le bouleau A de

Jours de miroirs brisés et d'aiguilles perdues, Jours de paupières closes à l'horizon des mers, D'heures toutes semblables, jours de captivité, Mon esprit qui brillait encore sur les feuilles Et les fleurs, mon esprit est nu comme l'amour, L'aurore qu'il oublie lui fait baisser la tête Et contempler son corps obéissant et vain. Pourtant j'ai vu les plus beaux yeux du monde, Dieux d'argent qui tenaient des saphirs dans leurs mains, De véritables dieux, des oiseaux dans la terre Et dans l'eau