L Hiver Des Loups

chair tremble à leur maigre menton : On dirait, tournoyant dans les sombres mêlées, Des preux, raides, heurtant armures de carton. 32 Poésies Hurrah! La bise siffle au grand bal des squelettes! Le gibet noir mugit comme un orgue de fer! Les loups vont répondant des forêts violettes : À l'horizon, le ciel est d'un rouge d'enfer.., Holà, secouez-moi ces capitans funèbres Qui défilent, sournois, de leurs gros doigts cassés Un chapelet d'amour sur leurs pâles vertèbres : Ce n'est pas un moustier

Leone Leoni Lelia Simon La petite Fadette François le Champi Teverino Lucrezia Floriani Le château des Désertes Les maîtres sonneurs Francia Pauline, suivi de Metella La marquise, suivi de Lavinia et Mattea Les ailes de courage Légendes rustiques Un hiver à Majorque Aldo le rimeur 3 La Mare au Diable Édition de référence : Presses Pocket, « Lire et voir les classiques ». 4 Notice 1 Quand j’ai commencé, par La Mare au Diable, une série de romans champêtres, que je me proposais

auteure, à la Bibliothèque : François le Champi Teverino Lucrezia Floriani Le château des Désertes Les maîtres sonneurs Francia Pauline, suivi de Metella La marquise, suivi de Lavinia et Mattea Les ailes de courage Légendes rustiques Un hiver à Majorque Aldo le rimeur La Comtesse de Rudolstadt Consuelo Le meunier d’Angibault Horace La dernière Aldini Les dames vertes Les maîtres mosaïstes Le secrétaire intime Indiana Valentine Leone Leoni Lelia Simon La petite Fadette

Éd. Marie-France. DREF POSTER. [pancarte] Animaux de la ferme, de N Filipek., Éd. Héritage (1987). ISBN 2762547660. DREF 636 F483a. Les animaux de la forêt, d’É. Beaumont, Éd. Fleurus (1991). ISBN 2-215-01481-4. DREF 591.51 B379a. Les animaux en hiver, de S. Poulin, Éd. Michel Quintin (1987). ISBN 2-920438-39-5. DREF 591.51 B373a. Les animaux familiers, de F. Detay-Lanzmann et N. Hibert, Éd. Mango (1993). ISBN 2-7404-0266-X. DREF 636 D479a. Animaux marins, Éd. Marie-France. DREF POSTER. [pancarte]

la terre ocreuse, fendillée entre les tiges du blé et sous la géante ombelle du panais sauvage, celle de la mer grise ou bleue. Mais aucun été, sauf ceux de mon enfance, ne commémore le géranium écarlate et la hampe enflammée des digitales. Aucun hiver n’est plus d’un blanc pur à la base d’un ciel bourré de nues ardoisées, qui présageaient une tempête de flocons plus épais, puis un dégel illuminé de mille gouttes d’eau et de bourgeons lancéolés… Ce ciel pesait sur le toit chargé de neige des greniers

est visible (jurons répétés : "Nom de Dieu" ; "Tonnerre de Dieu" ; nombreuses phrases exclamatives ). L’éloquence de son discours s’appuie sur des images fortes (si l’on voulait voir les hommes se manger entre eux jusqu’à la fin du monde, comme des loups), les antithèses et les métaphores expressives (toujours les riches suceraient le sang des pauvres). Sa critique de la thèse adverse est implicite, exprimée par l’ironie de la phrase " Un bon moyen vraiment, se croiser les bras et attendre (= antiphrase*

arabesques, véritable attraction des habitants qui sortaient de leur foyer. Et cependant la vie continuait. Une nouvelle alerte au début de Janvier avait stimulé l’activité déjà débordante de nos honorables déménageurs. Dans le silence ouaté de ce grand hiver où la circulation automobile fut difficile, seul le pas pesant de leurs lourds attelages se faisait entendre. Puis après deux essais de dégel d’ailleurs infructueux, le grand manteau blanc qui recouvrait villes et campagnes disparut. Le mois

nom), Capable d’enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés À chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie ; Les tourterelles se fuyaient : Plus d’amour, partant plus de joie. Le Lion tint conseil et dit : « Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le

nom), Capable d’enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés À chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie ; Les tourterelles se fuyaient : Plus d’amour, partant plus de joie. Le Lion tint conseil et dit : « Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le

Après avoir reconnu les lieux, Boule de Neige affirma y voir l'emplacement idéal d'un moulin à vent. Celui-ci, grâce à une génératrice, alimenterait la ferme en électricité. Ainsi éclairerait-on écurie, étable et porcherie, et les chaufferait-on en hiver. Le moulin actionnerait encore un hache-paille, une machine à couper la betterave, une scie circulaire, et il permettrait la traite mécanique. Les animaux n'avaient jamais entendu parler de rien de pareil (car cette ferme vieillotte n'était pourvue