L Homme Animal Métaphysique

Déconstruction du langage, réflexion existentielle et mise en scène épurée caractérisent ce nouveau théâtre. En attendant Godot, emblématique du mouvement, écrit en 1952, en français par l’auteur irlandais Samuel Beckett suggère une dimension métaphysique, Godot rappelle le mot anglais god (Dieu). Deux personnages (Estragon et Vladimir) attendent l’arrivée hypothétique de Godot. Rencontre avec Pozzo et Lucky. Nous sommes dans l’acte I. Vladimir et Estragon cherche à savoir pourquoi Lucky ne dépose-t-il

forces extérieures, ou nous pouvoir la perdre par notre seule et unique action. Ainsi, le principe même de la liberté naturelle, présente en chaque homme, comme l’affirme par exemple la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 – « Les hommes naissent et demeurent libres […] » – peut être remise en question Sur le plan métaphysique, la liberté est considérée comme une caractéristique innée de l'Homme, en tant qu'être doué de conscience. Tandis que sur le plan moral et politique

humain, livre II, chapitre 27 : examine l’identité des végétaux, des animaux et des hommes. « Pour un homme, c’est la conscience qui fait la personnalité. Quant à la personne, c’est un terme de barreau. » Descartes avait retenu : « pour distinguer un homme d’une machine faite à sa ressemblance, on oppose le critère du langage. » Mais Locke lui oppose l’argumentation suivante : un perroquet qui dirait des choses sensées, et un homme qui dirait des idioties. « Il n’y a que la conscience qui puisse réunir

» qui n'en sont que des exemplaires . La nature de l'homme est ainsi d'être un animal raisonnable b) les limites d'une définition de la « nature humaine » : Abélard, philosophe « nominaliste » au XIIè siècle montre qu'il n'ya que des individus, des « hommes » qui possèdent la forme de l'humanité. De même, Descartes dans la deuxième des Méditations métaphysiques rejette la définition de l'homme comme « animal raisonnable » « car il faudrait après rechercher ce que c'est qu'animal, ce que

de « naturelle » et non pas qu’elle dit la vérité, car une chose ne « dit » rien et seul ce qui est « dit » peut être « vrai » ou « faux ». La vérité ne concerne donc que le discours tenu par un homme, qui peut être « vrai » (conforme à ce dont il témoigne) ou « faux » (erroné ou mensonger). Ainsi un homme politique qui dit la vérité ne peut être démenti par les faits. Mais le problème se complique singulièrement lorsque l’on parle de « vérité scientifique » ou « philosophique ». Car la réalité que

expriment bien un aspect de la vérité. P. accorde la vérité qu’il reconnaît à chacun d’eux. 1) signification culturelle : pourquoi, en 1655, s’intéresser à Montaigne et Epictète ? Montaigne est à l’époque un classique de l’éducation de l’honnête homme, et a imprégné le goût mondain (scepticisme libertin ou épicurien). Cf. Charron : les trois vérités (1593). Il se situe dans la filiation de Montaigne. Il est donc normal de s’intéresser à Montaigne. D’autre part, au 17e, il y a un renouveau du

“Profession de foi du vicaire savoyard” Dans ce texte intitulé “Profession de foi du vicaire savoyard” et extrait du traité Émile ou de l’éducation , Rousseau aborde le thème de la conscience morale d’un homme. Rousseau s’efforce de résoudre le problème suivant : est-ce en raisonnant que l’on apprend à connaître les principes de justice ou est-ce en prêtant attention à nos sentiments qu’on reconnait ce qui est juste ? Pour résoudre ce problème,

qu’être inévitablement pensant, pour étudier ensuite l’Homme acteur de son propre bonheur. On peut constater que l’Homme, est inévitablement un être pensant. En effet, il est l’unique être vivant à avoir cette capacité à penser, au contraire des animaux ou des objets. Ainsi, à l’inverse de ces derniers, il a besoin d’user de sa raison pour comprendre ce qui l’entoure. En faisant usage de sa pensée, l’Homme à pu évoluer grâce à l’utilisation de matériaux divers, d’outils et surtout de la technique

conscience et donc capable de penser et de raisonner. Qu’est-ce que le vivant ? Aristote définit le vivant comme ce qui « contient en lui-même le principe de son propre mouvement ». Or l’Homme fait partie du vivant. Le respect est un devoir morale, un homme est redevable à l’être vivant qu’il respecte, il le place sur un pied d’égalité avec lui puisqu’il ne le maltraite pas. L’homme faisant partie lui même du vivant, lui doit-il le respect comme il le doit à ses semblables ? Nous verrons dans un premier

ARISTOTE Dans la Métaphysique, en A, 3, 983 a, Aristote distingue quatre causes pour expliquer que tel sujet acquiert telle forme : • Cause efficiente (motrice) kinèsis principe d’où part le mouvement • Cause matérielle • Cause formelle eidos • Cause finale telos Matière : sujet indéterminé et virtuel de toutes les déterminations Forme : raison qui réalise ces déterminations Naissance ou devenir (genèse) : union d’une forme avec un être capable de la recevoir ; être