L Homme Esclave Du Divertissement Pascal

certaines sociétés archaïques, celle du Citoyen l’est de la civilisation hellénique, celle du Moine Soldat (le chevalier) l’est de la féodalité et nous pouvons continuer la série : la figure de l’Erudit spécifie la Renaissance, la figure de l’Honnête Homme caractérise le Grand Siècle. Pour nous, depuis la Révolution industrielle, sous l’impulsion de ce changement de civilisation, c’est la figure du Travailleur qui prévaut. Aujourd’hui, le travail régente tout et tout est devenu travail : l’artiste travaille

« Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie ! ... Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste, homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs, pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes : et vous voulez jouter... [...]

retrouvent le monde. Pendant plus de trois mois, ils marchent dans les marais, les déserts et au bord des précipices. Leurs moutons meurent les uns après les autres. Lorsqu’ils arrivent à Surinam, ils n’ont plus que deux moutons. Ils rencontrent alors un esclave noir atrocement mutilé. Ceci révolte Candide et l’amène à donner une autre définition de l’optimisme : la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal. Nos deux héros se séparent : Candide envoie Cacambo racheter Cunégonde au gouverneur de

incohérences de la thèse adverse et peut ainsi la réfuter. Enfin, le raisonnement par l’absurde permet de tirer les conséquences absurdes d’une thèse pour en démonter la fausseté comme le fait ironiquement Rousseau dans Le Contrat Social « quel droit mon esclave aurait-il contre moi, puisque tout ce qu'il a m'appartient, et que son droit étant le mien, ce droit de moi contre moi-même est un mot qui n'a aucun sens ? ». En outre, tout raisonnement vise à accomplir une démonstration. Ces « démonstrations »

temps. - dans la recherche de plaisirs faciles (société de consommation) pour oublier le processus inexorable qui le rapproche de sa fin. - dans l’agitation, l’activisme, l’homme cherche à se détourner de sa véritable condition.=> le divertissement chez Pascal= ensemble des activités (jeu, travail) qui visent à détourner l’esprit de la pensée angoissante de la mort. « J’ai découvert que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose qui est de ne pas savoir demeurer en repos dans une chambre

l’ambition entre dans les cœurs qui peuvent la recevoir, et l’avarice entre dans tous. Les désirs changent d’objets ; ce qu’on aimait on ne l’aime plus ; on était libre avec les lois, on veut être libre contre elles ; chaque citoyen est comme un esclave échappé de la maison de son maître ; ce qui était maxime, on l’appelle rigueur ; ce qui était règle, on l’appelle gêne ; ce qui était attention, on l’appelle crainte. C’est la frugalité qui est l’avarice, et non pas le désir d’avoir. Autrefois

Son voyage lui a permis de prendre conscience de la valeur de la vie , de ce qui fait la faiblesse et en même temps la grandeur de la condition humaine, et ceci s’illustre à travers ce refus. Ulysse a appris ce qu'être un homme signifiait : il a appris à accepter et à aimer sa condition de mortel . (Peut faire écho aux menaces contemporaines, question de l’immortalité à la Silicon Valley ). Il faut être lucide

Blaise Pascal Pensées sur la religion et sur quelques autres sujets I. ORDRE................................................................................................................................................................ 3 II VANITÉ .............................................................................................................................................................. 4 III. MISÈRE...........................................................................

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Blaise Pascal Pensées sur la religion et sur quelques autres sujets I. ORDRE................................................................................................................................................................ 3 II VANITÉ .............................................................................................................................................................. 4 III. MISÈRE...........................................................................