L Homme Est Il Condamné à Désirer

libres excluant les esclaves, les femmes et les enfants. Au cours des âges, La liberté fut l’objet pour lequel de nombreux hommes et de nombreuses femmes se sont battus. Aujourd’hui, nous la revendiquons tous au nom de la dictature du bonheur. Mais à quel prix pouvons-nous exercer notre liberté ? Nous en sommes fiers sans pour autant nous en montrer responsable. La fierté de pouvoir s’exprimer pleinement libre et responsable de ses actes est personnifiée par Oreste, héros du mythe grec de l’Orestie

Lorsque Socrate, figure charismatique de la philosophie est condamné à mort par la démocratie parce qu’il interroge les hommes au pouvoir sur le fondement de leurs actions, il affirme qu’elles ne dépendent que de croyances, d’habitudes, de faits. Or, un acte n’est légitime que parce qu’il est justifié par un raisonnement, parce qu’il applique une vérité : il ne peut être valable simplement parce qu’il existe. Lorsque des hommes se soumettent à des valeurs idéologiques comme le nazisme ou religieuses

Platon, Gorgias 492-493Ligne 1, être sous esclavage revient à ne pas avoir de liberté. Sous esclavage, on ne peut pas faire ce que l’on veut du coup, quand on manque de liberté on ne fait pas ce qu’on veut. L’indépendance c’est celui qui est contraint par rien, celui qui est entravé par rien. L’esclave est la propriété d’un autre homme, il n’est pas libre de faire ce qu’il veut. La liberté comme indépendance est le plus bas degré de la liberté, à

D'UN CONDAMNE : RESUME CHAPITRE PAR CHAPITRE Chapitre I Un jeune prisonnier dont on ignore le crime évoque sa tourmente : condamné à mort il est hanté par l'idée de son exécution prochaine. Douleur psychologique bien plus abominable que la douleur physique de la détention. Chapitre II Le jeune homme se souvient : son procès, sa condamnation, ses sentiments lors du jugement. Chapitre III Le prisonnier accepte avec une certaine résignation le verdict. Ne sommes-nous pas tous condamnés à mourir

besoin de désirer ? " Que la nécessité soit consciente ou non, l'idée de besoin connote celle de nécessité vitale. On peut mourir de ne pas boire ou manger. Tout organisme vit d'échanges avec son milieu, il n'est pas autosuffisant. Les besoins mettent en place l'idée d'une dépendance dans la mesure où ils doivent être impérativement satisfaits au risque de compromettre l'équilibre de la vie. Le besoin peut être quantifié de manière précise et est identique pour tous les êtres. Le désir quant à lui est

Telle est en effet la thèse que développe Diotime I dans le Banquet de Platon. Les dieux, qui ont le savoir à leur disposition, ne cherchent pas à philosopher puisqu'ils sont dans la connaissance. À l'opposé, les ignorants non plus ne philo¬sophent pas parce qu'ils n'ont pas la conscience de ce qui leur manque, ce savoir dont les dieux disposent et dont ils sont privés. Le philosophe, par son désir et la tension qu'il manifeste en direction de la sagesse, montre qu'il n'est pas dieu, puisqu'il recherche

I. Tous les désirs engendrent-ils de la souffrance ? Admettre que désirer engendre nécessairement de la souffrance, c'est d'emblée considérer que le désir est un concept univoque, ce qui est rien moins que certain. Selon la doctrine épicurienne en effet, si tous les plaisirs se valent et sont insusceptibles de quantité (il n'y a pas de plaisir plus plaisant qu'un autre) ; les désirs en revanche sont qualitativement différenciés, en sorte que le sage est celui qui opère un tri parmi ses appétits

Dissertation : Désir et réalité sujet I– PRESENTATION DE LA QUESTION ET DE SES DIFFICULTES Ce sujet est tout à fait classique mais il est plus riche qu'il n'y paraît au premier abord. Il ne s'agit pas, en effet, de se centrer sur la seule notion dedésir bien que, évidemment, cette notion soit ici centrale. En analysant la question, on voit que les notions dedevoir, debonheur, deliberté et, éventuellement d'inconscient, sont également impliquées dans la problématique de ce sujet. Il convient

Introduction : Selon Voltaire « Toujours du plaisir n’est pas du plaisir. », à travers cette phrase il affirme que ce n’est pas en prennent toujours du plaisir qu’on a du plaisir, que la satisfaction des désirs n’est pas toujours source de plaisir. Quant à lui, Spinoza, affirme que « Le désir est l’essence de l’homme ». Dans l’Ethique l’auteur défend et recommande le plaisir, étant source du bonheur, de la joie. La thèse de l’auteur est la suivante : « Et donc, user des choses, et y prendre plaisir

cela voudrait il dire que ce que l'on désirs des choses impossible à atteindre? Ou que ce que l'on a n'est pas à la hauteur de nos attentes. Cela nous rendrais frustrer; triste; et à terme malheureux...néanmoins; il semble à première vue que le bonheur provient du fait que l'on a ce que l'on désir. Or il est vrai que désirer peut rendre malheureux au sens ou on atteint jamais l'objet convoité. Faut il alors désirer l'extinction du désir pour parvenir au bonheur? mais qu'elle est cette extinction des