L Homme Est Il Perfectible

Car si celle-ci est sans justification, ce n’est que grâce à l’homme qu’elle peut prendre un sens, par ses actes, ses choix et ses projets. Par ailleurs, l’homme, en tant qu’être pensant, est perfectible. Donc en même temps qu’il se construit, qu’il évolue, il crée un sens à sa vie. Cependant, si tout homme n’a pas donné un sens à sa vie, c’est que, alors que certains ont fournit des efforts, du courage, un engagement, d’autres s’abstiennent et préfèrent ne pas faire de choix. Ceux-ci vivent alors

passions effrénées de tous étouffant la pitié naturelle, et la voix encore faible de la justice, rendirent les hommes avares, ambitieux, et méchants » Wikipedia Rousseau. Il y a l’homme naturel, qui a un esprit libre et un corps sain. Il est bon et perfectible, avec des sentiments naturels comme l’amour de soi et la pitié. Il répond à ses besoins et il est égal à son semblable. L’homme dans l'état de nature n'a donc guère besoin de remèdes, moins encore de médecins. L’homme en société ou civilisé connaît

simplement un individu qui vit avec les autres, il est celui qui ne se développe qu’en commun avec les autres. Pour montrer ceci, Aristote part de la question du langage : l’homme est le seul être qui parle, c’est-à-dire qui signifie. Il est le seul homme doté de langage, plus exactement de parole. Certains animaux peuvent exprimer des sentiments de peine, de joie ou de douleur. Or, l’homme ne se contente pas d’exprimer, il est celui qui par le logos, c'est-à-dire par la parole et la raison, peut signifier

Introduction                 Pour le scientifique comme pour le philosophe, pour tout homme qui recherche la vérité, « vouloir avoir raison » semble légitime. Mais, à travers l’usage de cette expression dans le langage courant, on manifeste souvent le reproche d’une volonté pervertie en un désir tyrannique ou désespéré d’imposer coûte que coûte son point de vue à son auditoire ou de s’en persuader soi-même. Alors « vouloir avoir raison » est-ce critiquable ?                 La délimitation de l’acte

des terres arides etc. C’est un véritable pouvoir et une supériorité dont dispose l’homme. En effet, l’homme fait, certes, partie de la nature mais il est naturel pour lui de chercher à s’en échapper (comme le disait Rousseau, l’homme est un être perfectible, c’est à dire capable de se perfectionner). L’humanité est donc naturellement disposée à sortir de l’animalité, à accomplir son développement historique et c’est la technique qui le lui permet. Par exemple, sans l’invention de l’agriculture, les

mission de développement politique, économique et social. Cette mission était presqu’exclusivement celle de l’Etat donc des gouvernants. Les gouvernés la société, à qui il fallait tout apporter, devaient s’enrôler derrière les gouvernants comme un seul homme pour réaliser un tel objectif. Ce développement global promu par l’Etat au rang de cause national ne pouvait souffrir d’aucune discussion, débat, opposition ou délibération. On avait affaire à un mélange d’Etat gendarme et Etat providence, c’est

mammifères), il est difficilement possible d’apparenter un homme à un quelconque rat ou encore à un dauphin. Les différences sont telles qu’elles montrent bien une différence totale de nature entre l’Homme et l’animal, et non une simple différence de degrés. Mais, comment à l’aide d’une simple observation empirique, basée sur la simple observation de différences physiques, pourrions-nous être tout et son contraire ? En effet, un acte fait par un Homme est par définition un acte humain. Il faut donc quitter

technique, c'est ce qui nous permet d'assouvir nos désirs, en fabriquant les outils nécessaires. C'est la thèse de Bergson qu'on a déjà vu dans l'épisode sur le travail selon laquelle l'homme est un "homo faber" , donc un homme capable de fabriquer des outils. En satisfaisant ses désirs, à travers les outils qu'il a créés, l'homme accède ainsi au bonheur. De ce fait, la technique peut être vue comme quelque chose de fondamentalement bénéfique pour l'homme.

séparation de l’homme et de la nature.[3] La nature humaine serait à distinguer de la nature en l’homme. Il faudrait distinguer d’un côté le corps, simple portion de matière de l’âme comme siège immatériel de la pensée et du libre-arbitre. Le dualisme[4] homme/nature passerait au cœur même de l’homme. Il faudrait distinguer le corps périssable, corruptible siège des passions, de l’âme principe de la vie et de la pensée. La capacité de penser ainsi que le libre-arbitre seraient les preuves d’une transcendance

technologies, adaptations) en comparaison avec d’autres espèces (relation réciproque) ne fait pas pour autant de lui un échec. Il reste selon Rousseau dans son Discours sur l’Origine et les Fondements de l’Inégalité parmi les Hommes l’espèce la plus « perfectible » sur terre en soi et pour soi ; la découverte de ses propres limites le rend cependant mal à l’aise et lui donne le sentiment d’une profonde impuissance devant une force qu’il ne peut expliquer rationnellement. Le Mal Métaphysique pourrait ainsi