L Homme Est Il Perfectible

renoncer à l'idée que l'homme a une nature ? 4. L'homme est-il perfectible ? 5. Faut-il dire que la société dénature l'homme ou qu'elle l'humanise ? 6. La culture est-elle une anti-nature ? 7. La culture se contente-t-elle seulement de compléter la nature, ou se substitue-t-elle à elle ? 8. La féminité est-elle un artifice de la culture ou une différenciation naturelle ? 9. En quel sens peut-on dire que « l'homme ne devient homme que par l'éducation » ? 10. Peut-on dire d'une civilisation qu'elle

L’homme naît, vit puis meurt. On peut donc voir cette vie comme une vie vide de sens. L’individu voit que son action sur Terre est limitée, peut réaliser que sa personne est tout à fait ordinaire et n’a rien d’exceptionnelle : il n’est pas le seul homme sur Terre, tous comme lui sont condamnés à mourir. Cette enquête sur soi peut donc aboutir à une vision très pessimiste de la vie et de l’individu et faire ressentir un vide profond à celui qui la mène. Ensuite, en-dehors de ces considérations générales

et fait respecté par l’homme. Les lois qui le forment dépendent uniquement des hommes qui les écrivent et du moment qu’ils ont l’autorité nécessaire à leur application, elles peuvent revêtir toutes les formes. La nature finie de l’homme le fait perfectible, et la raison ne saurait être son seul guide. Assailli par ses désirs, de richesse ou de pouvoir par exemple, il peut faire toutes les lois qu’il veut à condition d’avoir la force armée adéquate à leur maintien. Le droit positif auquel se soumettent

elles mêmes beaucoup à l'entendement. La thèse de Rousseau est d'une extrême netteté : " l'entendement humain doit beaucoup aux passions, qui, d'un commun aveu, lui doivent beaucoup aussi " ( 1. 1-2 ). Se trouve ainsi expliqué que l'homme soit perfectible. Rousseau développe son idée sous forme argumentative en commençant par l'énoncer avant de la démontrer point par point. En premier lieu ( 1. 1-2 ), il expose en effet sa thèse, portant sur la dépendance réciproque de entendement et de la passion

hommes autour de la raison pratique qui s’étend à l’humanité sans exclure aucun homme. Il voulait montrer qu’un homme ne peut accomplir sa liberté que s’il vit dans un monde d’hommes libres comme lui qui applique les préceptes de la raison pratique Il expose aussi l’idée de progrès  (l’homme est perfectible et ne peut se réaliser que dans se perfectionnement). Kant préfigure la pensée d’Hegel. Condorcet (philosophe et homme politique français) pense que si les hommes sont mauvais, c’est parce qu’ils

contemporaine. Leroy : a une démarche identique en France (financemt pr voyage) publie Les ruines des plus beaux monuments de la Grèce 1760 avant Stewart et Revett. Conception évolutionniste de l’histoire de l’archi : exemples antiques sont perfectibles pour l’archi moderne. La réaction italienne : Piranèse. L’archi romaine est meilleure que la grecque. Supériorité de variété et inventivité. Dérivée de l’art des étrusques, peuple plus avancé que les Grecs. « Ne pas faire de l’art sublime

socratique — de lui-même, l'individu est contraint à se mieux connaître, et toute connaissance l'amène à se perfectionner. Quel usage fera-t-il de ce supplément de perfection ? La question reste posée. En effet, si l'on admet que la raison est perfectible, cela signifie aussi qu'elle n'est à aucun moment parfaite. Est-ce que nous tenons là des éléments de clarification d'une pensée rationnelle, c'est:-à dire reposant sur la raison humaine ? Socrate, en sa réfutation, récuse tout intérêt personnel

sont indispensables à la vie quotidienne. Elles sont un moyen de garder des repères, un lien avec le monde qui nous entoure, à condition qu’elles soient universelles. Par exemple : pour perpétuer une lignée, l’humain-femme s’accouple avec l’humain-homme et non avec l’animal : c’est une certitude. Si le doute s’immisçait dans cette constatation, c’est le fondement même de notre espèce qui serait remis en question. Les premiers sceptiques disaient qu’on ne peut avoir accès à la vérité ni par les

sûrement plus difficile à un homme de se surpasser, de lutter contre ses démons et ses imperfections profondes que de bâtir un véritable ouvrage architectural. Mais le travail sur soi n'est pas l'apanage des Francs-Maçons. De nombreux profanes oeuvrent perpétuellement à devenir meilleurs tout autant que certains Francs-Maçons, rares je l'espère, sont incapables de cette démarche. Ou alors, ils le cachent bien… Nul homme n'est détenteur de la perfection. Nul homme, d'ailleurs, ne peut se prévaloir

qui le fondent paraît légitime. La question qui nous est posée doit ainsi concerner notre ici et maintenant. Elle concerne une nation réputée démocratique, appuyée sur des institutions clairement établies, qui ne procèdent pas de l’arbitraire d’un homme ou d’une minorité mais d’un régime constitutionnel vivant. On peut cependant retenir de l’histoire quelques grands enseignements. Le premier est que par l’obéissance aveugle à un gouvernement né de l’État de droit, il est possible de laisser advenir