L Homme Et La Couleuvre

vieille maîtresse. Ryno est d’abord fasciné par la démarche ondulante de la Malagaise, ce balancement de l’«épine dorsale qui vibrait en marchant », l’enroulement « elle se roulait sur mes tapis en m’y entraînant avec elle ». Ryno l’appelle « sa couleuvre – la liane de sa vie, – dont il avait si longtemps senti, autour de lui, les replis » (page 293). Comparée à plusieurs reprises à Mélusine, qui d’après Paracelse dans son traité intitulé De Pygmaeis, nous dit qu’à l’origine cette créature était

C’est un vrai démon ! c’est un ange ! Elle est jaune, comme une orange, Elle est vive comme un oiseau ! Oh ! quand sur ma bouche idolâtre Elle se pâme, la folâtre, Il faut voir, dans nos grands combats, Ce corps si souple et si fragile, Ainsi qu’une couleuvre agile, Fuir et glisser entre mes bras ! Or si d’aventure on s’enquête Qui m’a valu telle conquête, C’est l’allure de mon cheval, Un compliment sur sa mantille, Puis des bonbons à la vanille Par un beau soir de carnaval Alfred de Musset Paysages Belges

                      Comme l’indique son nom scientifique (Ophiophagus : ophis, du latin serpent ; phagein, du latin manger), le cobra royal est ophiophage : il se nourrit presque exclusivement d’autres serpents : des plus classiques comme les couleuvres : elaphes, serpents ratiers, ptyas ; à des espèces venimeuses tels que les serpents coraux ; voir même plus venimeuses que lui comme les bungares ; plus longues comme les pythons molures et réticulés ; jusqu’à ses propres congénères tels que les

sein de cette grille de lecture, gommant ainsi la subtilité de leurs discours et l’originalité de leur personnalité. L’homme politique n’est alors plus vraiment libre : s’il veut progresser, il doit adopter la ligne du parti, quitte à avaler des couleuvres et à affirmer le contraire de sa pensée. A défaut, il s’expose au risque de sanction pour « déviance doctrinale ». Loin d’être un débat d’idées, la vie politique ressemble beaucoup plus à une vaste compétition commerciale dont l’enjeu est la conquête

- IX, 2 Les deux pigeons (Pilpay) - IX, 7 La souris métamorphosée en fille (Pilpay) - IX, 15 Le mari, la femme et le voleur (Pilpay) - X, 1 L’homme et la couleuvre (Pilpay + tradition européenne) - X, 2 La tortue et les deux canards (Pilpay + Benserade) - X, 3 Les poissons et le cormoran (Pilpay) - X, 9 Le berger et le roi (Pilpay

démon ! c'est un ange ! Elle est jaune, comme une orange, Elle est vive comme un oiseau ! Oh ! quand sur ma bouche idolâtre Elle se pâme, la folâtre, Il faut voir, dans nos grands combats, Ce corps si souple et si fragile, Ainsi qu'une couleuvre agile, Fuir et glisser entre mes bras ! Or si d'aventure on s'enquête Qui m'a valu telle conquête, C'est l'allure de mon cheval, Un compliment sur sa mantille, Puis des bonbons à la vanille Par un beau soir de carnaval. Vigny (1797-1863)

de l’aïmara ; Aimala uputpë he ka man? Aimerais-tu de la tête d’aïmara ? AIMO n. vocatif pour le fils ou le frère plus jeune. (Est aussi employé par l’oncle maternel en tant que beau-père potentiel.) tecn. Aimo jum /garçon-géniteur/ vocatif pour un homme dont l’aîné des enfants est un garçon ; Aimo je /garçon-génitrice/ vocatif pour une femme dont l’aîné des enfants est un garçon : Aimo mëkkë Viens, mon fils ! AITI num. (empr. aluku par l’anglais) huit. AJAWA n. aube, jour, journée. Var. awaina (Gf)

Port-au-Prince par l’imprimerie de l'État, 1945-1946, reçut un accueil exceptionnel et fit connaître rapidement son auteur. ____________________________________________________________ _____________________ En 1945, René Depestre, jeune homme en colère, homme d'action engagé politiquement, fonda alors, avec des jeunes de sa génération (Théodore Baker, Jacques-Stephen Alexis, Gérald Bloncourt, Gérard Chenet), un hebdomadaire, ‘’La ruche’’, qui était opposé au pouvoir haïtien et connut un vif succès

son cou et sa tête étaient en tout formés comme un être humain ». La statue de sirène au port de Copenhague Il existait également la légende des divinités sumériennes Oannès, qui semblait instruit, intelligent et sage, et apparaissait comme une homme portant une tête de poisson en guise de casquette, la peau du poisson drapée sur ses épaules comme une cape, la nageoire caudale descendant jusqu'aux jarrets. Son pendant féminin, la déesse de la Lune Atergatis, mi-femme, mi-poisson, à la fois moins

que ce soit d'en approcher. Ces défenses n'étaient pas nécessaires, car il crût dans un quart d'heure tout autour du parc une si grande quantité de grands arbres et de petits, de ronces et d'épines entrelacées les unes dans les autres, que bête ni homme n'y aurait pu passer: en sorte qu'on ne voyait plus que le haut des Tours du Château, encore n'était-ce que de bien loin. On ne douta point que la Fée n'eût encore fait là un tour de son métier afin que la Princesse, pendant qu'elle dormirait, n'eût