L'Homme qui rit

LE RIRE « Le rire est le propre de l’homme » Expression due à Aristote (4eme siècle). Réactualisée par Rabelais dans le prologue de Gargantua. * Mais depuis une vingtaine d’années cet adage a été mis à mal. Les grands singes seraient capables de rire, de même que les rats sensibles aux chatouilles. * Les agélastes seraient des hommes n’ayant jamais ri. Newton n’auraient ri qu’une seule fois dans sa vie. Staline, Tatcher seraient des agélastes. Le corps et l’esprit provoquent le rire

présence de la sexualité dans la scène. Tous ces regards qui me mangent... (Il se retourne brusquement.) Ha! vous n'êtes que deux ? Je vous croyais beaucoup plus nombreuses. Thème des regards « qui mangent ». Garcin semblent s’oublier. Folie ? (Il rit.) Alors, c'est ça l'enfer. Je n'aurais jamais cru... Vous vous rappelez : le soufre, le bûcher, le gril... Ah ! quelle plaisanterie. Pas besoin de gril : l'enfer, c'est les Autres. « Alors c’est ça l’enfer » : toute la pièce n’est peut-être finalement

scène 1. Les jeux de scène deviennent encore plus efficaces quand ils se transforment, pour reprendre la formule de Bergson dans le Rire, en « du mécanique plaqué sur du vivant ». Le public du théâtre, comme les enfants, pour évoquer à nouveau Bergson, rit du diable qui sort à maintes reprises de sa boîte : « Ne songeons qu’à nous réjouir: / La grande affaire est le plaisir » (Monsieur de Pourceaugnac) sont donc la réponse de Molière à ceux qui pourraient le blâmer de se laisser aller à un comique « facile

Entretien avec Robert Provine, extrait de Mondeo publishing, « le monde vu par les sciences ». Nous rions tous, dès les premiers mois de la vie. Aussi naturel soit-il, ce phénomène reste mystérieux. Comment expliquer le rire, si fréquent ? L’adulte rit en moyenne vingt fois par jour, l’enfant jusqu’à quatre cents fois ! Spécialiste mondialement reconnu, le neurobiologiste Robert Provine étudie depuis près de vingt ans le rire. Pour Le monde de l’enfance, il révèle les secrets de la puissance émotionnelle

1ère STMG 2014-2015 SEQUENCE N° 1 : Des mots pour s’indigner Objets et perspective d'étude : La question de l’homme dans l’argumentation L'argumentation : convaincre, persuader et délibérer (formes et fonctions de l’essai, du dialogue et de l’apologue) Un mouvement littéraire et culturel européen du XVIIIe siècle : le siècle des Lumières L'étude de l'argumentation et des effets sur les destinataires Problématique  Comment les différentes formes d'argumentation peuvent-elles se mettre au

rire de tout? Le rire est inné et ne démande pas forcément de raison particulière. On sait que ses vertus pour notre corps et notre santé sont nombreuses, alors aujourd’hui plusieurs thérapies se développent autour du rire. Mais depuis toujours, l’homme a cherché des moyens pour se divertir et cette nécessité de s’amuser lui a permis de créer un lien social. Chacun peut rire, c’est une chose naturelle, mais peut-on rire de tout ? Est-ce que tout peut nous servir pour notre amusement ? Ou autrement

commande), il est contagieux (souvenez-vous de ces boîtes à rire qu’on fabriquait dans les années 70 et qui se déclenchaient parfois n’importe où en provoquant une hilarité générale) et ce n’est pas un phénomène lié au langage, puisque le bébé humain rit bien avant de savoir parler, rien que si on lui fait « coucou ? ah, le voilà ! » en se cachant derrière une serviette. On peut évidemment provoquer des rires artificiels, d’abord par le protoxyde d’azote, qu’on appelle gaz hilarant. On peut aussi

avec qui il peut parfois se retrouver mélangé. Alors de quoi peut-on rire et pour quoi rit-on ? Nous verrons dans un premier temps que le rire permet à l’homme d’extérioriser ses émotions et de se libérer. Puis dans une seconde partie que le rire peut créer une communauté entre les hommes et peut les aider à se sentir plus fort. Dans toute situation, quelle soit drôle ou non, le rire permet à l’homme de se libérer d’une émotion ou d’un sentiment heureux ou non.

finalement victime de son cynisme, un arroseur arrosé, gag bien connu. Mais s'il rit de Besson, il rit aussi contre Besson, en alignant laideur physique et laideur morale. Comique et satire se séparent clairement de celui dont ils font rire. Guillon nous amuse en portraiturant une victime avec qui l'on pense n'avoir rien de commun (un homme au menton fuyant qui a l'air d'un Iago, traître archétypal), ou bien l'on rit contre une cible détestée (un ministre qui a redonné une certaine puissance électorale

statue de la femme : Le dramaturge dresse un portrait au vitriol du mariage bourgeois : c’est avant tout un contrat, par lequel l’homme s’élève socialement (grâce à la dot et au nom de sa femme). L’omniprésence du terme « contrat », l’absence de sentiment entre Bois-d’Enghien et Viviane et la vision extrêmement réaliste, voire économiste, qu’a la jeune femme de l’homme font du mariage une affaire à valeur marchande. Ce que la bourgeoisie recherche avant tout, c’est une satisfaction corporelle, qui