L Homme Responsable De Ses Actes Freud

l’inconscient, Freud estime ainsi avoir infligé la troisième blessure à l’humanité : a) première blessure : Copernic : la terre n’est pas au centre de l’univers. b) deuxième blessure : Darwin : l’homme n’est pas arrivé le premier sur la terre mais tard dans la lignée animale c) troisième blessure : Freud : le moi n’est pas le maître dans sa maison. Il existe quelque chose de plus profond, un inconscient psychique. Nous allons voir que la notion d'inconscient mise à l'honneur par Freud remet donc

jugement dans une action. Il devient populaire avec son usage psychanalytique dans la théorie freudienne : l'inconscient est alors ce qui est décisif dans nos agissements sans qu'on en ait conscience. Les 3 instances du psychisme A l'époque de Freud il y a deux tendances : Inconscient cérébral & psychologique; Le psychisme est une sorte de long tunnel, lieu des pulsions (ensemble thanatos eros libido) -le CA : pulsions inconscientes = Inconscient (satisfaction/plaisir) forces primitives

critiques La religion a été attaquée dès l’antiquité par les matérialistes, comme Epicure et Lucrèce, qui ont vu d’emblée à quel point les « fables divines » pourraient être exploitées pour terroriser les hommes. Mais ce sont Marx, Nietzsche et Freud qui, dans les temps modernes, ont été les adversaires les plus virulents de la religion. Pour Marx, elle est l’ « opium du peuple » qui permet d’oublier la misère réelle en faisant miroiter un improbable paradis pour les justes. Pour Feud, elle

L’inconscient n’a pas de réalité positive. => 2 philosophes bien conscients que la conscience est confrontée à quelque chose d’autre qu’elle-même. Comment des corps extérieurs peuvent provoquer en nous des pensées. C – Différence totale : Freud. • Freud : formation de psychiatre, confronté à des cas d’hystérie. - L’hypnose ne remonte pas à la cause des symptômes (= processus psychiques inconscients). - « Le moi n’est pas le maître dans sa propre maison » => remet en cause la double détermination

La conscience, comme faculté de se représenter mentalement sa propre existence et celle du monde extérieur, fonde la liberté et la responsabilité de chacun. L’homme est capable de choix et est amené à répondre de ses actes. Or, l’hypothèse de l’inconscient psychique avancée par Freud à la fin du 19éme siècle semble contester cette définition communément admise. Si l’inconscient me détermine, je suis comme étranger à moi-même, ma vie psychique ne se ramène pas à celle de ma conscience, et ma liberté

« perception (intuition) plus ou moins claire des phénomènes qui nous renseigne sur notre propre existence (l’existence de notre activité psychique, de nos actes, du monde, de nous même) ». Définition double :  « c’est la connaissance qu’a l’homme de ses pensées, de ses sentiments, et de ses actes. On distingue généralement la conscience spontanée (immédiate) laquelle renvoie à la simple présence de l’homme à lui même au moment où il pense, agit, sent, etc.

La Conscience, l’inconscient et le sujet I. LE SUJET DANS L’EXPERIENCE VECU, CELUI QUI EST CONSCIENT Le Sujet : subjectivité libre, foyer d’initiative, auteur et responsable de ces actes. Au sens juridique : il est soumis a des règles et des lois qui garantissent sa liberté politique, il a aussi des droits et des devoir : c’est un citoyen. Comme le voit Rousseau « les associées […] prennent collectivement le nom de peuple et s’appelle en particulier citoyen, comme le participant à l’autorité

elle est valeur absolue c'est pour cela qu'une personne a droit au respect. La personne ne peut être réduite à un simple moyen (voiture, esclave …) : notion de personne dans la déclaration des droits de l'Homme. La personne est responsable d'elle-même et de ses propres actes. 2) Limites externes et interne Leibniz prend l'exemple de la goutte d'eau. Les choses habituelles échappent à notre conscience. La conscience est relative à la nouveauté et s'efface avec l'habitude. Certaines influences échappent

La notion d’inconscient introduit-elle la fatalité dans la vie de l’homme ? Nos motivations profondes nous échappent. L’inconscient joue un grand rôle dans nos actes, mais nous préférons l’ignorer pour avoir l’illusion d’être maîtres de notre comportement. Or, à supposer que l’inconscient existe vraiment, l’homme peut toujours dominer ses pulsions par la raison et la volonté. Un être qui se laisse gouverner par des forces inconscientes n’est pas libre. Ici, se pose un problème conceptuel : l’inconscient

La thèse d'Alain se construit en réaction de celle de Freud. Freud avait montré qu'une partie de mon psychisme échappe à la conscience en raison d'une censure exercée sur certaines pensées et certains désirs au motif qu'ils viendraient heurter, s'ils étaient réalisés, certaines règles sociales, religieuses ou familiales. Freud appelle cette force de censure l'inconscient. Or Alain n'est pas d'accord avec cette interprétation. Pour lui, il y a bien des phénomènes qui s'expliquent par le désir, mais