L'Hôpital et ses fantômes

comptoirlitteraire.com André Durand présente Didier van CAUWELAERT (France) (1960-) [pic] Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées (surtout ‘’Vingt ans et des poussières’’, ‘’Les vacances du fantôme’’, ‘’Un aller simple’’, ‘’Corps étrangers’’, ‘’L’évangile de Jimmy’’). Bonne lecture ! Malgré son nom flamand, il est né à Nice en juillet 1960. Enfant précoce, particulièrement influencé par la lecture de nombreux romans policiers, dès l’âge

le visage de Jessie s’imposa à lui. C’était impensable qu’il n’ait rien vu venir. À présent, il revoyait pourtant clairement les signes avant-coureurs qui auraient dû l’alerter : les scarifications sur l’avantbras de la jeune fille, son teint de fantôme qui la faisait ressembler à une fleur fanée, sa lucidité cynique qui ne correspondait pas à son âge. Mais c’était un peu tard. A l’adolescence, le suicide n’est pas l’expression d’une liberté. Quelles forces néfastes pouvaient pousser une jeune fille

rupture amoureuse dont elle fera le récit dans « Douleur Exquise » 1986 « Les Aveugles » elle demande à des aveugles ce que représente le «  beau  » pour eux 1989 Première rétrospective à la galerie Fred Hoffman à Los Angeles « Fantômes » elle demande de décrire aux visiteurs de musées de décrire des œuvres absentes (prêt ou vole) 1990 « Les Tombes » seule série photographique sans texte 1991 Première rétrospective en France au Musée d’Art Moderne à Paris « La Couleur

; cette somme sera employée à indemniser l’économat de l’hôpital, où il va être porté immédiatement ; – et il ajouta, sur un ton de commandement : prends deux piastres, Lina, et va chercher des infirmiers et un brancard ! – Dépêche-toi ! cria la mère… Moi je n’ai pas eu la fièvre jaune ; je n’ai pas envie de l’avoir. – C’est bon ! répliqua Lina, j’y vais ; mais puisque tu as assez peu de cœur pour laisser mourir ton ancien maître à l’hôpital, j’irai l’y soigner. Nous verrons comment vous vivrez sans

........................................................................25 LE POSSEDE...........................................................................................................................................................26 UN FANTOME........................................................................................................................................................26 I...........................................................................................

en fait par cette seule phrase, les interrogations qui vont suivre dans l'ouvrage: pourquoi ces pleurs ? Et pourquoi sont-ils suscités seulement chez ces personnes si âgées ? Son enfance et lui-même sont marqués par ce fait, il est hanté par le fantôme de cet ancêtre. Dans le roman , il insiste sur cette habitude de pleurer en évoquant Shmiel, à la page vingt, est nommé pour la première fois cet homme : « Oh, comme il ressemble à Shmiel ! », son destin tragique est ce qui constitue l'identité de

l’actualité qu’au détour d’une catastrophe.   2   La pièce rejoue ce parcours, de Paris à Dacca. Au début de la pièce, après un accident de voiture qui l’a plongée plusieurs jours dans le coma et retenue pour une longue convalescence à l’hôpital, puis à la campagne, une femme retrouve Paris, la vie commune avec son compagnon et l’appartement qu’ils avaient décidé ensemble d’acheter. La plupart de leurs affaires sont encore dans des cartons. A leur difficulté à se retrouver s’ajoute la hantise

forme tragique. Encore une chose à propos de Takeichi. Il était venu me voir un jour dans ma chambre du premier étage. Il avait apporté un présent important, un frontispice en couleurs qu’avec satisfaction il me montra en me l’expliquant. — C’est un fantôme, tu sais ! Oh ? pensé-je. À cet instant je vis, trace devant mes yeux, le chemin du gouffre dans lequel je devais tomber. Des années plus tard, je ne saurais me rappeler autrement cette vision. Je savais. Je savais que ce

l’aidera à se cacher dans son « trou juif », elle n’ira pas mourir à l’hôpital et pourra ainsi bénéficier du droit sacré « des peuples à disposer d’eux-mêmes » qui n’est pas respecté par l’Ordre des médecins. Il lui tiendra compagnie jusqu’à ce qu’elle meure et même au-delà de la mort. Philippe GRIMBERT, Un Secret Au commencement de ce roman, le narrateur raconte que, petit garçon et fils unique, il s'est inventé un frère. Ce fantôme tyrannique a hanté ses jeunes années. Entouré de silence, ployant

boucles d’oreilles, 10 fois moins que leur valeur réelle. Elle est consciente que la vente de ces boucles risque d’être rapidement connue de la police. Elle se rend compte qu’elle devra bientôt quitter les lavandières. Madeleine Giraud est morte à l’hôpital. Elle a demandé que Rose s’occupe de ses deux enfants; comme leur père est aux galères, ils risquent d’être envoyés à l’orphelinat. Olympe paie la messe et offre 100 livres qui, placées chez un notaire, doivent permettre aux deux enfants “de devenir