L Horreur Des Tranchées

rage, le général accuse le régiment de lâcheté et ordonne l’exécution à titre d’exemple de trois soldats. Révolté, le colonel Dax tente de s’opposer à cette absurdité, malheureusement en vain. b) Interprétation de l’œuvre Par delà le portrait des horreurs de 14-18, Les Sentiers de la gloire s’en prend avant tout à l’absurdité de la guerre. Des hommes sont envoyés à une mort certaine parce qu’un général espère de l’avancement alors qu’il sait l’assaut impossible. Lorsque celui-ci échoue, le même général

Dix : accusant l’artiste de produire un art « dégénéré», les Nazis lui interdisent d’enseigner et confisquent 260 de ses œuvres. Certaines de ses toiles sont brûlées par les Nazis Provenance : Les joueurs de Skat est un tableau retranscrivant les horreurs de le Grande Guerre au travers de « 3 gueules cassées » De 1920 à 1924, Otto Dix réalise une série d’œuvres inspirées par les images d’horreur du front et montrant les conséquences physiques de la Grande guerre sur les anciens combattants. Otto

désertique. Au premier plan, la tranchée est son atrocité sont mise en avant avec des tas de corps . Un seul vivant, l'homme avec un masque. Sur le panneau de droite, un homme est représenté portant un soldat blessé, il le sort du feu, je suppose. Des cadavres sont représentés entassés sur la prédelle. Éléments d'interprétation : Les couleurs sont principalement le rouge, le brun (et nuances). La couleur dominante est le brun, brun de la terre, des tranchées. Le rouge est utilisé pour représenté

par la représentation de ruines : restes de maisons écroulées ou calcinées, paysage désertique au sein duquel aucune trace de présence humaine ne subsiste, cela évoque les ravages causés par les bombardements. Au premier plan c'est la tranchée dans toute son horreur et son inhumanité qui est évoquée : (en bas à droite on peut voir un tas de corps déchiquetés et bombardés surplombé par un cadavre aux yeux vides et à la bouche ouverte. Ce cadavre tend une main, tentative désespérée d'obtenir de l'aide

Composition : Le XXème siècle fut marqué par 2 conflits mondiaux : La guerre totale. Après avoir constaté ces horreurs lors de la première guerre mondiale et surtout lors de la seconde guerre mondiale (plus de morts) une prise de conscience a été prise pour éviter un nouveau massacre. MAIS pendant la seconde guerre mondiale une rivalité idéologique apparait : la guerre froide le 3eme conflit mondial un peu particulier.

horrible que le meurtre tout court. L’homme que des brigands égorgent la nuit quelque part dans la forêt ou ailleurs, espère jusqu’au dernier moment être sauvé. On connaît des exemples où la victime espère, court et supplie alors qu’elle a déjà la gorge tranchée. Tandis qu’ici on vous enlève le dernier espoir, qui rend la mort plus douce, et cela sans appel ; c’est un verdict, et le supplice principal est justement de savoir qu’on n’y échappera pas ; il n’y a rien de plus terrible au monde que ce supplice

combattra en France et en Russie. Au cours de cette guerre mondiale, pendant qu’il sert en première ligne et vit dans les tranchées, il réalisera des croquis de paysages désolés et ravagés. L'horreur de la guerre le marquera énormément et deviendra alors la base de ses œuvres. De retour de la guerre, il s’attache à représenter dans ses œuvres les soldats et leur vie, dans les tranchées et en dehors. Après la guerre, Dix étudie à l’Académie des arts de Dresde. Entre 1925 et 1927, Dix habite et travaille

ont perdu l’espoir que la guerre s’arrête aussi tôt qu’iles avaient imaginé. Une guerre de position est présente, de plus avec la formation des tranchées. L’armement se développe avec l’arrivée des lance-flammes et des gaz asphyxiants. L’avion qui était utilisé au départ en reconnaissance devient lui aussi à son tour une arme pour bombarder les tranchées ennemies. Des alliés se rajoutent dans les camps avec la France et la Grande-Bretagne qui mobilise quelques troupes coloniales. Le gouvernement

(Cf. Verdun). Au premier plan c'est la tranchée dans toute son horreur et son inhumanité qui est évoquée : (en bas à droite) amoncellement de corps déchiquetés et éviscérés (bombardements) surplombé par un cadavre aux yeux vides, à la bouche ouverte d'où jaillit un vers et à la peau parsemée de pustules qui évoquent tout à la fois le Christ de Mathias GRÜNEWALD mais aussi les conditions d'hygiène abominables dans lesquelles ont vécu les poilus dans les tranchées (maladies, épidémies). Ce cadavre tend

et le surréalisme3. Le mouvement réaliste est apparu en France vers 1850 : on l'attribue à tort à Jules Champfleury qui pourtant se défiait de ce terme ("Le nom me fait horreur par sa terminaison pédantesque ; je crains les écoles comme le choléra, et ma plus grande joie est de rencontrer des individualités nettement tranchées", Lettre à George Sand). Il rappelle d'ailleurs combien il réprouve ce terme, inventé par les journalistes critiques, dans un ouvrage de 1857 justement intitulé… Le Réalisme