L Horreur Des Tranchées

condamné à faire rouler un rocher jusqu’au sommet d’une montagne et de recommencer éternellement. Panneau central : Le cadavre empalé fait penser au Christ crucifié de Mathias Grünewald. Le cadavre à l’envers nous montre l’incohérence et les horreurs de la guerre. Volet de droite : Le peintre se représente en sauveur mais surtout il ne porte ni casque ni uniforme et se tient face au spectateur car il est porteur d’un message. Prédelle : C’est une allusion à la prédelle du retable d’Issenheim

commencer,la guerre de position, une guerre pénible consistant à se cacher dans les tranchées, creusées au préalable et à attendre les combats sur le No Man's Land, servant également à se protéger des tirs d'artilleries,lancés depuis les tranchées adverses. La bataille de la Somme (juillet 1916 - novembre 1916) et la bataille de Verdun (février 1916 – décembre 1916) sont des exemples concrets de ces guerres de tranchées. Malgré leurs efforts, de nombreux soldats sont morts au front, notamment des paysans

continuité 3ème « Verdun », Félix Vallotton, 1917. Nature de l’œuvre : Huile sur toile Contexte : Guerre de 1914-1918. Félix Vallotton est envoyé en juin 1917 sur le front de l’Est. Il approche des premières lignes et visite des tranchées. À la fin de l’année 1917, il entreprend une toile d’assez grand format (115 x 146 cm) intitulée Verdun. L’artiste n’a pas participé à la bataille, il l’a seulement observé au cours d’une mission au front. Dimensions : Toile d’assez grand

par d'autres romans de la même veine  : Après, Trois camarades, etc. L'auteur, pourchassé dès 1930 par les nazis pour son pacifisme, émigre en Suisse, puis aux États-Unis ; son livre subit un autodafé nazi le 10 mai 1933[2]. Ça se passe dans les tranchées allemandes pendant la guerre 14-18 donc entre la France et l'Allemagne.A l’ouest rien de nouveau est un roman allemand racontant l’histoire de Paul Bäumer, le narrateur, ainsi que de ses camarades de classe, Albert Kropp, Müller et Leer, tous des

est conservée au Deutsches Historiches Museum en Allemagne. Cette gravure peut être reproduite plusieurs fois. Elle fait partie d’ une série de plus de 50 gravures appelée « Der Krieg » qui été réalisée dans les années 20 et témoigne de l’ horreur des tranchées, vécue par l’ artiste lui-même. On voit que le cadre est serré et que 3 soldats sont face au premier plan comme si ils nous faisaient face. Le spectateur qui se sent assailli, angoissé en regardant cette gravure. Le titre du tableau et les

ensemble décrit la guerre dans tous ses aspects : * Le panneau de gauche représente la première étape : Les soldats partent au front équipés de leur paquetage. * Le panneau central représente la deuxième étape : Au premier plan, les tranchées dans toute son horreur et son inhumanité, des corps déchiquetés évoquant les conditions abominables dans lesquelles ont vécu les poilus. Au deuxième plan, est représenté un soldat muni de son casque et de son masque à gaz, plus au centre, un cadavre suspendu

peu les souvenirs de tranchées. Ce rôle de caharsis ( purification ), cette lente maturation s'est faite dans son esprit pendant les années qui suivent la guerre, Les gravures présentent un nouveau visage de la guerre, Dix s’attarde a représenter le corps des blessés, les détails de leurs souffrances Ce tableau porte tout le poids de la fatigue et de la résignation Dans cette toile célèbre, l'artiste allemand Otto Dix a voulu montrer toute l'horreur de la guerre des tranchées entre 1914 et 1918. Il

engendre une grande montée populaire du parti nazi. Son œuvre sera interdite par les nazis et il sera classé dans les « peintres dégénérés ». L’époque représentée par le tableau appartient à son passé : la première guerre mondiale, la guerre des tranchées durant laquelle les hommes ont fait preuve d’une violence de masse dans une guerre totale jamais vu auparavant. II - Etude de l’œuvre : 1) Description Dans cette œuvre, Otto Dix aborde le thème de l'horreur des champs de bataille, dans tous les

(Cf. Verdun). Au premier plan c'est la tranchée dans toute son horreur et son inhumanité qui est évoquée : (en bas à droite) amoncellement de corps déchiquetés et éviscérés (bombardements) surplombé par un cadavre aux yeux vides, à la bouche ouverte d'où jaillit un vers et à la peau parsemée de pustules qui évoquent tout à la fois le Christ de Mathias GRÜNEWALD mais aussi les conditions d'hygiène abominables dans lesquelles ont vécu les poilus dans les tranchées (maladies, épidémies). Ce cadavre tend

réalistes à la préhistoire...Le mouvement réaliste est apparu en France vers 1850 : on l'attribue à tort à Jules Champfleury qui pourtant se défiait de ce terme ("Le nom me fait horreur par sa terminaison pédantesque ; je crains les écoles comme le choléra, et ma plus grande joie est de rencontrer des individualités nettement tranchées", Lettre à George Sand). Il rappelle d'ailleurs combien il réprouve ce terme, inventé par les journalistes critiques, dans un ouvrage de 1857 justement intitulé… Le Réalisme