L Horreur Des Tranchées

- HISTOIRE DES ARTS - C'ETAIT LA GUERRE DES TRANCHEES - DE JACQUES TARDI INTRODUCTION : Dans son ouvrage, c’était la guerre des tranchées, Jacques Tardi décris plusieurs histoires totalement différentes. Il n’y a pas de héro principal. Il a choisi de raconter ces scènes seulement du côté français. Son registre de langue est plutôt familier. Il ne voulait pas faire un travail d’historien mais simplement connaître la vie des gens banals durant la guerre 14/18. Depuis tout petit

champ de bataille devient un véritable enfer.  « Il parle à sa femme, à ses enfants » les combats sont longs, les combattants doivent faire face aux horreurs de la guerre, sans pouvoir voir leurs proches, un véritable esprit de famille s’installe alors entre les combattants qui se sentent pourtant seuls. La mort est omniprésente. La guerre des tranchées est une guerre immobile où les ennemis se font face. Lorsque les soldats sortent des boyaux où ils sont abrités ils se lancent alors pour des assauts

vers l’intérieur du tableau, comme une invitation à découvrir la barbarie et l’inhumanité des combats. Le panneau central est occupé par des ruines, maisons détruites et paysages dévastés par les bombardements. Au 1e plan, la tranchée est représentée dans toute son horreur, corps déchiquetés, criblés de balles. Au-dessus de cet amas de cadavres et de corps, flotte un squelette qui désigne du doigt la mort et la barbarie qui s’entasse plus bas. L’artiste exprime la déshumanisation des combats et la

début du XIXe siècle avec l'émergence de la guerre de masse. Au XXe siècle, de plus en plus engagés, les artistes appellent au pacifisme. Ainsi, la peinture, la littérature, le cinéma, la sculpture... peuvent servir de support afin de dénoncer les horreurs de la guerre. Nous pourrons donc nous demander en quoi l'art peut-il être une trace mémorielle des génocides et conflits humains ? Pour cela, nous verrons dans un premier temps que l'art peut-être utilisé pour montrer la réalité de la guerre. Nous

Erich Maria témoigne de la vie menée quotidiennement par des soldats germains, combattant sur le front franco-allemand qui se situe dans la partie ouest de leur pays. Pendant cette période de conflit défensif appelé guerre de position, au fond des tranchées, rien ne change plus et toute cette "vie" devient monotone ; les abominations de cette guerre sont omniprésentes. On ne différencie plus aucun des jours qui passent, tout semble alors répétitif, se qualifiant comme un atroce quotidien. A l'ouest

classe moyenne. Il commence a peindre en tant que peintre-décorateur. Au cours de la Première Guerre mondiale, pendant qu’il sert en première ligne et vit dans les tranchées, Otto Dix réalise des croquis de paysages désolés et ravagés. De retour de la guerre, il s’attache à représenter dans ses œuvres les soldats et leur vie, dans les tranchées et en dehors inspirées des souvenirs qu’a l’artiste de la Première Guerre mondiale, parmi lesquelles œuvres figurent « Soldat blessé » (automne 1916, Bapaume)

Sujet : La journée dans une tranchée Collège Stanislas Année 2013-2014 Un dîner dans les tranchées Collection d'archives George-Metcalf MCG 19920044-058 http://www.museedelaguerre.ca/cwm/exhibitions/guerre/photo-f.aspx?PageId=2.C.1.b&photo=3.E.3.al&f=%2fcwm%2fexhibitions%2fguerre%2fdaily-routine-f.aspx#2.D Nous avons choisi cette photographie car nous pensons qu’elle représente le thème que nous avons choisit, qui la vie dans les tranchées. Sur cette photo, on peut voir

par *l'expressionnisme. C'est en 1914 qu'Otto Dix c'est engagé dans *l'artillerie. De 1915 à 1916, il a combattu en France et de 1915 à 1918, il réalise une chronique de la guerre pour témoigner de la vie au front et l'insupportable attente des tranchées. Dans les années 1920, il réalise une série composée d'un triptyque qu'il intitule La Guerre. *Expressionnisme : mouvement artistique né en Allemagne au début du XXe siècle dans lequel prime l'intensité de l'expression. *Artillerie : partie

jour devenant plus horrible et atroce. Je vivais une grande apocalypse qu’est la guerre, autant une guerre des tranchées qu’une guerre des mines. Personne ne m’avait prévenu de cette abomination ! Aucuns de mes proches, aucunes personnes de mon entourage n’auraient pu me prévenir ? Les conditions dans lesquelles je vivais étaient désastreuses, croyez- moi ! Dans les tranchées, la pluie faisait glisser la terre en une boue épaisse et glaciale ; cette glaise, je ne pouvais plus m’en défaire

jambes ». Manech, son ami d’enfance, devait l’épouser. Parce qu’ils se sont volontairement mutilés, les cinq hommes ont été condamnés à mort à Dandrechain et, bien que grâciés par Poincaré le 2 janvier, ont été accompagnés le soir du 6 jusqu’à une tranchée de première ligne appelée Bingo Crépuscule, dans le secteur de Bouchavesnes [15] dans la Somme, puis lachés en direction des lignes allemandes. Leur escorte était entre autres composée du soldat Célestin Poux, du caporal Benjamin Gordes (Biscotte)