L Innommable

couvertures, livide sous la clarté rouge du soleil couchant, une espèce de cadavre qui le regardait. Il le reconnaissait à peine ; il devina plutôt que c’était son ami. On sentait dans cette chambre la fièvre, la tisane, l’éther, le goudron, cette odeur innommable et lourde des appartements où respire un poitrinaire. Forestier souleva sa main d’un geste pénible et lent. - Te voilà, dit-il, tu viens me voir mourir. Je te remercie. Duroy affecta de rire : VIII 150 Bel-Ami - Te voir mourir ! ce ne serait

je suis retourné à Streatham, mais je ne suis pas entré dans la maison. C’est un charmant petit problème, et j’aurais été navré de ne pas l’avoir étudié. Mais assez babillé comme cela ; il est temps que j’aille me dépouiller de cette innommable défroque pour reprendre ma tenue correcte habituelle. Je voyais très bien, rien qu’à sa façon d’être, qu’il était beaucoup plus satisfait qu’il ne voulait le laisser paraître. Ses yeux pétillaient, et ses joues ordinairement blêmes s’étaient

couvertures, livide sous la clarté rouge du soleil couchant, une espèce de cadavre qui le regardait. Il le reconnaissait à peine; il devina plutôt que c'était son ami. On sentait dans cette chambre la fièvre, la tisane, l'éther, le goudron, cette odeur innommable et lourde des appartements où respire un poitrinaire. Forestier souleva sa main d'un geste pénible et lent. "Te voilà, dit-il, tu viens me voir mourir. Je te remercie." Duroy affecta de rire: "Te voir mourir! ce ne serait pas un spectacle amusant

couvertures, livide sous la clarté rouge du soleil couchant, une espèce de cadavre qui le regardait. Il le reconnaissait à peine ; il devina plutôt que c’était son ami. On sentait dans cette chambre la fièvre, la tisane, l’éther, le goudron, cette odeur innommable et lourde des appartements où respire un poitrinaire. Forestier souleva sa main d’un geste pénible et lent. – Te voilà, dit-il, tu viens me voir mourir. Je te remercie. Duroy affecta de rire : – Te voir mourir ! ce ne serait pas un spectacle amusant

s’obscurcit et se tait ? » On sent ici la joie sombre de ceux qui font naître des apocalypses dans un galetas. Rien ne peut plus freiner cette logique amère et impérieuse, rien qu’un moi dressé contre toutes les abstractions, devenu lui-même abstrait et innommable à force d’être séquestré et coupé de ses racines. Il n’y a plus de crimes ni de fautes, partant plus de pêcheurs (???). Nous sommes tous parfaits. Puisque chaque moi est, en lui-même, foncièrement criminel envers l’État et le peuple, sachons reconnaître

couvertures, livide sous la clarté rouge du soleil couchant, une espèce de cadavre qui le regardait. Il le reconnaissait à peine ; il devina plutôt que c’était son ami. On sentait dans cette chambre la fièvre, la tisane, l’éther, le goudron, cette odeur innommable et lourde des appartements où respire un poitrinaire. Forestier souleva sa main d’un geste pénible et lent. – Te voilà, dit-il, tu viens me voir mourir. Je te remercie. Duroy affecta de rire : – Te voir mourir ! ce ne serait pas un spectacle amusant

sous la clarté rouge du soleil - 205 - couchant, une espèce de cadavre qui le regardait. Il le reconnaissait à peine ; il devina plutôt que c’était son ami. On sentait dans cette chambre la fièvre, la tisane, l’éther, le goudron, cette odeur innommable et lourde des appartements où respire un poitrinaire. Forestier souleva sa main d’un geste pénible et lent. « Te voilà, dit-il, tu viens me voir mourir. Je te remercie. » Duroy affecta de rire : « Te voir mourir ! ce ne serait pas un spectacle amusant

couvertures, livide sous la clarté rouge du soleil couchant, une espèce de cadavre qui le regardait. Il le reconnaissait à peine ; il devina plutôt que c'était son ami. On sentait dans cette chambre la fièvre, la tisane, l'éther, le goudron, cette odeur innommable et lourde des appartements où respire un poitrinaire. Forestier souleva sa main d'un geste pénible et lent. - Te voilà, dit-il, tu viens me voir mourir. Je te remercie. Duroy affecta de rire : - Te voir mourir ! ce ne serait pas un spectacle amusant

livide sous la clarté rouge du soleil couchant, une espèce de cadavre qui le regardait. Il le reconnaissait à peine ; il devina plutôt que c’était son ami. On sentait dans cette chambre la fièvre, la tisane, l’éther, le goudron, cette odeur innommable et lourde des appartements où respire un poitrinaire. Forestier souleva sa main d’un geste pénible et lent. « Te voilà, dit-il, tu viens me voir mourir. Je te remercie. » Duroy affecta de rire : « Te voir mourir ! ce ne serait pas un spectacle

couvertures, livide sous la clarté rouge du soleil couchant, une espèce de cadavre qui le regardait. Il le reconnaissait à peine; il devina plutôt que c'était son ami. On sentait dans cette chambre la fièvre, la tisane, l'éther, le goudron, cette odeur innommable et lourde des appartements où respire un poitrinaire. Forestier souleva sa main, d'un geste pénible et lent. <<Te voilà, dit-il, tu viens me voir mourir. Je te remercie.» Duroy affecta de rire: <<Te voir mourir! ce ne serait pas un spectacle amusant