L Ombre De Massambalo

hommes en quête de l’Eldorado.«Il savait que les hommes véritablement épuisés, ceux qui ont vu mourir leur voisin ou qui se battent contre la faim ne crient pas». De son coté, Soleiman continue sa route sans son frère. « Je ne suis plus qu’une ombre. Juste une ombre qui laisse derrière elle un petit filet de poussière». Revenons au commandant Piracci qui se trouve face à un dilemme : accéder à la requête d’un des émigrés c’est a dire le laisser partir ou suivre la procédure, l’envoyer avec les autres

livre est d’assister au croisement de deux trajectoires opposées géographiquement, l’une part du Sud pour remonter vers l’Europe tandis que l’autre va quitter l’Europe pour Sud. Cette rencontre se situe au chapitre XIII : L’ombre de Massambalo. Ce passage est doublement intéressant. Tout d’abord par le passage d’un témoin, sous forme d’un collier de pierres vertes. Mais ce qui intéresse surtout Laurent Gaudé, c’est le regard qu’ils échangent. Il voulait que ce livre soit

la recherche de l’Eldorado.«Il savait que les hommes véritablement épuisés, ceux qui ont vu mourir leur voisin ou qui se battent contre la faim ne crient pas». De son coté, Soleiman continue sa route sans son frère. « Je ne suis plus qu’une ombre. Juste une ombre qui laisse derrière elle un petit filet de poussière». Le commandant Piracci, se trouve devant une dure alternative, deux choix se posent a lui : consentir à l'instance d’un des émigrés c’est a dire le laisser fuire ou suivre la procédure

frontière de la Lybie, son frère l’abandonne car il lui annonce qu’il a le sida. Malgré cette nouvelle, Soleiman continue sa route pour rejoindre l’Europe. . Soleiman et Piracci se croise à Al-Zwarah, sur une place. Soleiman le prend pour une ombre de Massambalo, le Dieu des immigrés & lui offre le collier de son frère. De son côté, Piracci, après cette rencontre, sans avoir redonné un sens à sa vie. On ne sait qu’à la fin de l’œuvre qu’ils se sont croisés, même si c’était indirectement dit au cours