L échappé Le Clézio

trouble et m’inquiète après tant d’années. Sa quête, c’est celle d’un bonheur perdu, désormais illusoire, le mirage de la paix et de la beauté d’Euréka, qu’une journée de l’année 1910 a brisé et réduit en poudre, pour toujours. » Jean-Marie Gustave Le Clézio, Voyage à Rodrigues. 2. « Le bonheur est une Eurydice : on l’a perdu dès qu’on veut le saisir. » Denis de Rougemont, L’amour et l’Occident. 3. « A vrai dire, le bonheur ne se rencontre chez aucun de ceux qui voient le soleil ». Théogonis de

métamorphosée par l’amour à partir du chapitre 3. Les simulacres mondains disparaissent alors, laissant une jeune femme honnête, aimante, prête à se perdre et à abandonner le monde auquel elle a jusqu’alors consacré sa vie. Mme de Langeais finit par échapper au carcan social en renonçant à sa caste. On sait que Balzac s’est inspiré de la duchesse de Castries pour ce personnage. LE GÉNÉRAL DE MONTRIVEAU Armand de Montriveau est un personnage qui apparait dans de nombreux romans de La Comédie humaine

La littérature d’idée du XVIème au XVIIème siècleGroupement de texte : la quête du bonheur. Texte 1 : Érasme, éloge de la Folie , 1511 Page 260 L’éloge est de venter les mérite de quelqu’un ou quelque chose. On serait tenté de faire un blâme de la folie que d’en faire l’éloge, c’est donc un éloge paradoxal. Un paradoxe est une opinion qui va contre l’opinion commun ou l’opinion commune et contre le sens commun et

de sécurité contre un environnement  difficile à supporter. Ici, la mère devient la personne-lieu-refuge, ultime-personne-lieu-de-sécurité ; personne sûre et incontournable de sa protection contre toute nature offensive. La vision de Jean- Marie Le Clézio dans Le Procès Verbal nous en dit mieux  : « L’idéal se ramène à : rétrograder […] jusqu’au ventre de sa mère où bras et jambes en posture de l’œuf l’on s’endort tête contre la membrane de caoutchouc » ( 1973 : 311) . Comme on l’a dit tantôt, sans

du personnage sont dégradante et négatif -d’abord « le voyageur » (v.31) puis « Le pigeon » (v.50) -il féminise le pigeon et lui fait perdre tte crédibilité/virilité « volatile malheureuse » (v.56) et (v.47) il le compare même à un « un forçat échappé » -La Fontaine lui ôte tte noblesse en mimant ironiquement démarche boiteuse (v.58-62) →Les leçons du voyage Comme tte fable, cet apologue dénonce les défauts humains -ici, Jean de La Fontaine condamne absence de réflexion/mauvaise curiosité

- Zola, Extrait du Roman expérimental,1880 , Corpus : Le roman du chant du monde : - Gracq, Un Balcon en forêt, 1958 - Tournier, Vendredi ou les Limbes du ccccccccccpacifique, 1967 - Le Clézio, Désert, 1980 Œuvres intégrales : Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932 A. Camus, L’Etranger, 1942 M. Duras, Moderato Cantabile, 1958 Lectures personnelles (à compléter éventuellement)

|- Tournier, Vendredi ou les Limbes du ccccccccccpacifique, 1967 | |Peinture et violence | |- Le Clézio, Désert, 1980 | |L’Art ou la Vie | |

qu'elle était seule de son espèce dans l'univers. Et voici qu'il en était cinq mille, toutes semblables, dans un seul jardin ! " Elle serait bien vexée, se dit-il, si elle voyait ça... elle tousserait énormément et ferait semblant de mourir pour échapper au ridicule. Et je serais bien obligé de faire semblant de la soigner, car, sinon, pour m'humilier moi aussi, elle se laisserait vraiment mourir..." Antoine de Saint Exupéry 29 - Le renard curieux - Filliou, le renard, avait aperçu deux hommes dans

approfondie des positions méthodologiques. L’article de Margareta Kastberg-Sjoblom s’attaque à la notion de genre littéraire vue à travers une analyse factorielle. Cependant, au lieu d’étudier une gamme d’auteur, elle analyse l’œuvre d’un seul, Le Clézio, afin d’analyser l’évolution de genres dans ses écrits. Le point commun entre les trois premiers textes de la section Lexicométrie et Corpus est l’outil Hyperbase, créé à l’origine pour l’analyse de textes en français mais repris par la suite par

exemple par la décision des traducteurs américains de Texaco, de Chamoiseau, de surtraduire. Ils ont mis un glossaire l’étrangeté qui rendait le texte très intéressant, un français mélangé avec des idiomes, la créativité de la langue de l’auteur qui échappe à toute classification. Évidemment, cela pose des problèmes énormes pour le traducteur qui subit une pression de la part d’une maison d’édition pour effectuer un travail lisible, mais qu’est-ce que ce « lisible » ? Le vieil adage : « une langue, c’est