L éducation Sentimentale Leurs Yeux Se Rencontrerent

2011, SÉRIES S, ES Texte 1 Le narrateur rencontre Carmen pour la première fois et en fait le portrait à une de ses connaissances. J’étais donc le nez sur ma chaîne, quand j’entends des bourgeois qui disaient : « Voilà la gitanilla ! » Je levai les yeux, et je la vis. C’était un vendredi, et je ne l’oublierai jamais. Je vis cette Carmen que vous connaissez, chez qui je vous ai rencontré il y a quelques mois. Elle avait un jupon rouge fort court qui laissait voir des bas de soie blancs avec plus d’un

République des belles lettres A- le roman : « non genre » facétieux et pernicieux B- Succès de la production romanesque C- La formule épistolaire ou le « réalisme formel » II- Une monodie épistolaire : Les Lettres d’une Péruvienne A- Intrigue sentimentale B- Critique de la société française C- Quipos et communication III- Originalité des Lettres dʹune Péruvienne A- Les Lettres dʹune Péruvienne, roman ouvert ou fermé? B- Schéma narratif C- Originalité des Lettres dʹune Péruvienne IV- Commentaire

L’Éducation sentimentale (p. 52 ES/S et Techno / p. 54 L/ES/S) SÉQUENCE 2 – Le portrait dans les romans du XVIIe siècle au XXe siècle • Stendhal, Le Rouge et le Noir (p. 70 ES/S et Techno / p. 72 L/ES/S) • Honoré de Balzac, Eugénie Grandet (p. 72 ES/S et Techno / p. 74 L/ES/S) • Gustave Flaubert, Madame Bovary (p. 73 ES/S et Techno / p. 75 L/ES/S) SÉQUENCE 3 – De la rencontre amoureuse à la séparation dans les romans du XVIIe siècle au XXe siècle • Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale (p. 90

pour la détruire et les monts et les mers ! Qu’elle même sur soi renverse ses murailles, Et de ses propres mains déchire ses entrailles ! Que le courroux du ciel allumé par mes vœux Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux ! Puissé-je de mes yeux y voir tomber ce foudre, Voir ses maisons en cendre, et tes lauriers en poudre, Voir le dernier romain à son dernier soupir, Moi seul en être cause, et mourir de plaisir ! Corneille, Horace, Acte IV, scène 6, 1640. TEXTE 5 : Joal !

à tant de conjectures. – 10 – Comme le peintre regardait la gracieuse et charmante figure que son art avait si subtilement reproduite, un sourire de plaisir passa sur sa face et parut s’y attarder. Mais il tressaillit soudain, et fermant les yeux, mit les doigts sur ses paupières comme s’il eût voulu emprisonner dans son cerveau quelque étrange rêve dont il eût craint de se réveiller. – Ceci est votre meilleure œuvre, Basil, la meilleure chose que vous ayez jamais faite, dit lord Henry languissamment

naissance à tant de conjectures. – 10 – Comme le peintre regardait la gracieuse et charmante figure que son art avait si subtilement reproduite, un sourire de plaisir passa sur sa face et parut s’y attarder. Mais il tressaillit soudain, et fermant les yeux, mit les doigts sur ses paupières comme s’il eût voulu emprisonner dans son cerveau quelque étrange rêve dont il eût craint de se réveiller. – Ceci est votre meilleure œuvre, Basil, la meilleure chose que vous ayez jamais faite, dit lord Henry languissamment

Nous verrons comment cette vie répétitive et sans glandeur, parfois accompagnée de la complaisance de la jeune femme, remet en question l'idéal amoureux de Candide. Étude du lexique Le registre sentimental Beaucoup de mots et d'expressions du texte appartiennent au langage relevé des romans sentimentaux dont on raffolait au dix-huitième siècle. L'usage expressif de la double négation à propos du capitaine rappelle le ton élégant et raffiné de ces histoires d'amour qui aiment à suggérer le trouble

femmes. L'amour concret est alors d'une ambiguïté à la fois suggestive et féconde. «La femme française» goûte au plaisir sexuel dans les bras d'hommes de passage mais c'est une satisfaction qui n'a que le goût de la chair. Aucune transcendance sentimentale n'y préside. Jean reste le centre de ses pensées, et si son corps exulte c'est parce que sa tête est ailleurs. Mais on devine progressivement, à la façon qu'elle a de lui répondre, que l'amant est pris dans le jeu contradictoire de la saisie et

femmes. L'amour concret est alors d'une ambiguïté à la fois suggestive et féconde. «La femme française» goûte au plaisir sexuel dans les bras d'hommes de passage mais c'est une satisfaction qui n'a que le goût de la chair. Aucune transcendance sentimentale n'y préside. Jean reste le centre de ses pensées, et si son corps exulte c'est parce que sa tête est ailleurs. Mais on devine progressivement, à la façon qu'elle a de lui répondre, que l'amant est pris dans le jeu contradictoire de la saisie et

et enjouées de la vie de petits-bourgeois et de fonctionnaires. Les personnages sont rendus par des traits frappants, et souvent se révèlent par leur conversation. Ces nouvelles, où l’on sentait déjà le charme de la personnalité de Tchékhov, rencontrèrent aussitôt la faveur du public, et acquirent une telle notoriété que certains d’entre elles, (‘’Une œuvre d’art’’, ‘’Un nom de cheval’’) sont devenues proverbiales chez les Russes. ____________________________________________________________