La Beauté Du Texte Théatral Avec Racine

Une toute autre manière de faire : examiner après coup ses propres ouvrages C’est la démarche adoptée par Corneille, un auteur de tragédies (Médée en 1635) qui sont des transcriptions du genre antique. La tragédie devient alors le Grand Genre Théâtral, celui sur lequel on va théoriser. Cependant Corneille a du mal à se maintenir dans le carcan des règles classiques, il va tout d’abord les dépasser pour y rentrer en 1640, après la Querelle du Cid, et éprouve le besoin de clarifier la démarche

Fondent comme des nèfles fendues qui laissent couler leurs pépins. » (CLAUDEL, Tête d’or.) On note ici une double allitération en [f ] et [d]. ■ L’allitération peut s’apparenter à une harmonie imitative. Ainsi, dans ces vers célèbres d’Andromaque (RACINE) où Oreste, en proie à des hallucinations, se croit entouré de serpents : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » L’allitération en [s] fait entendre (imite) le sifflement des serpents. ■ antithèse L’antithèse est une

expériences et de ses amours homosexuelles, la fonction de la poésie ayant été longtemps pour lui la transformation, par le truchement du langage, d'une matière réputée vile en un matériau considéré comme noble. C'est en 1942 que paraît son premier texte, Le Condamné à mort, et, en 1944, sa première pièce, Haute Surveillance, écrite à la prison de la Santé. Suivront Notre-Dame des Fleurs (1944), Miracle de la rose (1946), Pompes funèbres, Querelle de Brest (1947), le Journal du voleur (1949). Entre

enrichi, varié. On ne connaît plus l'original.   
Medee ne se présente jamais sous une forme figée: c'est un mythe en constante évolution.   
Entre le 8eme et le 5eme siècle avant JC: Beaucoup de textes sur Médée.   
En 5 AVJC, Médée d'Euripide. Ce texte est la référence dont s'est inspire Sénèque.   
Latins: III AVJC, poésie d'Ennius   
I AVJC: textes d'oride et de Sénèque.   
Seneque donne au personnage de Médée toute sa dimension de furieuse et d'inhumaine.   
Or, cette version du personnage n'a

comme étant une stabilité retrouvée. On peut voir au XVII siècle le sommet indépassable des lettres françaises. Sous Louis XIV, la France aurait connu son siècle d’or, et cette grandeur caractériserait les meilleurs écrivains du temps, Corneille, Racine… C’est à Brunetière, un critique de la fin du XIXème siècle, que revient le mérite d’avoir discerné un début du siècle baroque bien distinct du renouveau classique des années 1660 car auparavant, on tenait le 17ème siècle pour un siècle classique

avec deux autres nouvelles, Lokis (1869), qui s'inspire d'une légende lituanienne (l'histoire d'un monstre né d'une femme et d'un ours), et la Chambre bleue (posthume, 1873). L'œuvre de Mérimée a été l'objet de nombreuses adaptations musicales, théâtrales, chorégraphiques et cinématographiques, parmi lesquelles le film Carrosse d'or, de Jean Renoir, d'après la pièce le Carrosse du Saint-Sacrement, et surtout le fameux opéra tiré de Carmen par Georges Bizet. Ses Principales Oeuvres sont :

 de ma fringante jeunesse sous le ciel immaculé de mes vingt­deux ans. Ce fut avec Hamlet que la rencontre se fit et je lus Hamlet, donc, et il ne me plut point. J'en gardais alors le souvenir d'une déconvenue, de Beaucoup de bruit pour rien, d'un texte aux couleurs fades et aux contours ampoulés, bref, d'un redoutable ennui. Je ne me sentais pourtant pas moins vive en ce temps­là, ni moins prompte à m'enflammer, ni moins sensible aux choses du verbe que je ne le suis actuellement, or — oui or, car il y a un or — or

à faire l'objet d'une performance orale. Par ailleurs, les textes médiévaux nous sont parvenus à travers des transcriptions manuscrites. D'une copie à l'autre, les variantes sont presque systématiques et parfois très importantes : la "mouvance" du texte est une des caractéristiques de la littérature médiévale. En outre, bien des textes n'ont été conservés que par des copies uniques et/ou très mutilées : nous ne possédons par conséquent qu'une partie, peut-être infime, de la production réelle. |  

condition humaine ; un discours habile I. L’EMOTION La charge émotive du texte vient de ce que Bossuet nous montre les effets de la mort de Madame sur les témoins de cette mort, que ce soit lui-même, les proches d’Henriette d’Angleterre, ou la foule 1)le je s’implique dans son discours par quelques marques de lyrisme personnel, qui prouvent les regrets éprouvés par Bossuet lui-même : -admiration portée à la princesse : *beauté, distinction, élégance : « avec quelles grâces, vous le savez »(adj exclamatif

SOUS LE SIGNE DE PHEDRESOUS LE SIGNE DE PHÈDRE La Belle Madame Le Vassart et La Curée Les recherches actuelles de la théorie littéraire mettent en évidence que l'intertextualité n'est pas seulement la fonction, mais plutôt le mode d'être du texte littéraire. Cela veut dire qu'il est toujours précédé et suivi d'autres textes, qu'il se trouve dans une situation intertextuelle. Ce qui importe donc le plus, c'est le statut textuel de l'œuvre littéraire se proposant au travail interprétatif du