La Blanche Neige Apollinaire

Automne malade I/ Des thèmes traditionnels   1/ L'automne, un thème lyrique   Le thème de l'automne, de l'agonie de la nature n'est pas nouveau : il a été exploité par de nombreux poètes lyriques avant Apollinaire. Aussi est-ce tout naturellement qu'il s'y attache, lui qui a aimé Ronsard et qui doit tant à Verlaine. L'imminence de la mort, suggérée dès le début par les vers 1 et 2 : « Automne malade...Tu mourras », est plus bouleversante, plus pathétique que la mort elle-même.   C'est aux yeux du

même époque, le XIXe siècle. Il s'agit de Guillaume Apollinaire et Théodore de Banville. Ce sont des écrivains influencés par l'élan qu'a pris la poésie durant ce siècle. La poésie au XIXe est un moyen de s'échapper des règles de la littérature classique. Théodore de Banville était un auteur du Parnasse apparut à la seconde moitié du XIXe siècle, Apollinaire quant à lui fut l'investigateur du terme « surréalisme » au début du XXe siècle. Apollinaire a été influencé par les idées du Parnasse et de Théodore

l’interminable Ennui de la plaine, La neige incertaine Luit comme du sable. Le ciel est de cuivre Sans lueur aucune, On croirait voir vivre Et mourir la lune. Comme des nuées Flottent gris les chênes Des forêts prochaines Parmi les buées. Le ciel est de cuivre Sans lueur aucune. On croirait voir vivre Et mourir la lune. Corneille poussive Et vous, les loups maigres, Par ces bises aigres Quoi donc vous arrive ? Dans l’interminable Ennui de la plaine La neige incertaine Luit comme du sable

placide cruauté. Il met le désir effronté Sur les jeunes lèvres décloses ; Il brille, le sauvage Été, La poitrine pleine de roses. Roi superbe, il plane irrité Dans des splendeurs d'apothéoses Sur les horizons grandioses ; Fauve dans la blanche clarté, Il brille, le sauvage Été. Théodore de Banville, Odes funambulesques Nuits de Juin L’été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte La plaine verse au loin un parfum enivrant ; Les yeux fermés, l’oreille aux rumeurs entrouverte

"Marie" I. Introduction Marie rédigé en 1912 est un poème qui évoque la fin d'un amour : il est inspiré par la rupture de G. Apollinaire avec la jeune peintre Marie Laurencin, qu'il a passionnément aimée. Ce thème de l'amour finissent se retrouve dans d'autre poème comme "Zone", "Le pont Mirabeau". Dans "Marie", le poète mêle aussi des souvenirs d'un amour de jeunesse qu'il a éprouvé pour une autre Marie, rencontrée en Belgique alors qu'il n'avait que 19 ans. Il est intéressant d'observer

INTRODUCTION [Accroche] Apollinaire est très souvent présenté comme un poète moderne rompant avec les différentes

Dissertation En 1908 Apollinaire adopte comme devise « J’émerveille », soulignant ainsi son intention de susciter l’admiration, l’étonnement et le plaisir de ses lecteurs pour son recueil de poème Alcools. Cependant, la poésie peut être, également, propice à d’autres fonctions tel que par exemple la dénonciation de faits de sociétés. De plus la poésie repose sur un travail formel rigoureux dans lequel l’auteur joue avec les mots. Dès lors, la poésie a-t-elle pour une unique fonction l’émerveillement

Guillaume Apollinaire (=son nom d’usage) est né à Rome en 1880 d’une mère polonaise et d’un père italien qui ne l’a pas reconnu. En 1899, il commence à écrire ses premiers poèmes après son emménagement à Paris où il est employé de banque afin de subvenir financièrement à ses besoins. En 1901, il séjourne en Allemagne en tant que précepteur de la vicomtesse de Milhau et tombe amoureux de Annie Playden, la gouvernante. En 1902, il publie son premier poème qu’il signe Guillaume Apollinaire en référence

l’interminable Ennui de la plaine, La neige incertaine Luit comme du sable. Le ciel est de cuivre Sans lueur aucune, On croirait voir vivre Et mourir la lune. Comme des nuées Flottent gris les chênes Des forêts prochaines Parmi les buées. Le ciel est de cuivre Sans lueur aucune. On croirait voir vivre Et mourir la lune. Corneille poussive Et vous, les loups maigres, Par ces bises aigres Quoi donc vous arrive ? Dans l’interminable Ennui de la plaine La neige incertaine Luit comme du sable

Guillaume Apollinaire est un poète français du XXème siècle. Ses œuvres sont inspirés de la modernité et du symbolisme comme n démontre son recueil Alcools publié en 1913. Le poème étudié : Palais est situé au début du recueil. De plus, Apollinaire est un des plus grands poètes français du début du XXème. Ce poème traite de la visite d’un palais fantaisiste. En quoi est-ce que Apollinaire nous montre la fantaisie et le comique du conte? En premier lieu nous allons voir La visite imaginaire du palais