La Blanche Neige De Guillaume Apollinaire

page 1 GUILLAUME APOLLINAIRE Alcools — POÈMES — (1900 - 1913) PARIS dans l’atelier de Picasso du 11 boulevard de Clichy — automne 1910 artyuiop par Pablo Picasso à propos galerie préface page suivante table Alcools Guillaume Apollinaire Lettre de Guillaume Apollinaire à Madeleine Pagès 30 juillet 1915 Ma chère petite fée chérie, Je suis moi-même si bouleversé par vos lettres et par tout ce qui s’est passé qu’il m’a été impossible d’écrire avant ce soir et je le fais avec une passion

Charles Cros Élégie du printemps Pierre de Ronsard Rossignol, Paul Verlaine Les quatre saisons - L'été, Charles Cros Les quatre saisons - L'automne, Charles Cros Automne, Guillaume Apollinaire Automne malade, Guillaume Apollinaire Les quatre saisons - L’hiver, Charles Cros Clément Marot, « Le dizain de neige » Préface : Le cycle des saisons Las de s'être contractés tout l'hiver les arbres tout à coup se flattent d'être dupes. Ils ne peuvent plus y tenir :

l’interminable Ennui de la plaine, La neige incertaine Luit comme du sable. Le ciel est de cuivre Sans lueur aucune, On croirait voir vivre Et mourir la lune. Comme des nuées Flottent gris les chênes Des forêts prochaines Parmi les buées. Le ciel est de cuivre Sans lueur aucune. On croirait voir vivre Et mourir la lune. Corneille poussive Et vous, les loups maigres, Par ces bises aigres Quoi donc vous arrive ? Dans l’interminable Ennui de la plaine La neige incertaine Luit comme du sable

 Guillaume Apollinaire Une Vie bien mouvementée Guillaume Apollinaire est un polonais né le 26 août 1880 à Rome et mort le 9 novembre 1918 à Paris. Poète et écrivain, il est considéré comme l’un des plus importants poètes français du XXe siècle. Il a écrit une multitude de poèmes tel que « Zone », « La Chanson du mal-aimé » ou encore « Le Pont Mirabeau ». A l’origine de plusieurs mouvements dont notamment le surréalisme où il fût un précurseur majeur bien qu’étant né

- « Chanson d'automne » de Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Poèmes saturniens)…………………………………………10 - « Automne malade » de Guillaume APOLLINAIRE (1880-1918) (Recueil : Alcools)……………………………………………………..11 - « Automne » de Guillaume APOLLINAIRE (1880-1918) (Recueil : Alcools)……………………………………………………..12 - « Les Colchiques » de Guillaume APOLLINAIRE (1880-1918) (Recueil : Alcools)……………………………………………………..13  Des siècles passés…………………………………………...……14 ____________________________________________________________

placide cruauté. Il met le désir effronté Sur les jeunes lèvres décloses ; Il brille, le sauvage Été, La poitrine pleine de roses. Roi superbe, il plane irrité Dans des splendeurs d'apothéoses Sur les horizons grandioses ; Fauve dans la blanche clarté, Il brille, le sauvage Été. Théodore de Banville, Odes funambulesques Nuits de Juin L’été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte La plaine verse au loin un parfum enivrant ; Les yeux fermés, l’oreille aux rumeurs entrouverte

montre que le poète se sent accablé par la tristesse. Ce Poème me plaît car Apollinaire a voulu montrer que l'on avait un poème chargé de symboles. Le poème va symboliser métaphoriquement une lutte entre le jour et la nuit, entre la vie et la mort. Ce poème a une forme de dimension picturale. On peut faire référence aux 2 tableaux de Picasso pour montrer le lien profond qui lit Apollinaire à la peinture. LA BLANCHE NEIGE Les anges les anges dans le ciel     L'un est vêtu en officier    

l’auteur: Guillaume Apollinaire (=son nom d’usage) est né à Rome en 1880 d’une mère polonaise et d’un père italien qui ne l’a pas reconnu. En 1899, il commence à écrire ses premiers poèmes après son emménagement à Paris où il est employé de banque afin de subvenir financièrement à ses besoins. En 1901, il séjourne en Allemagne en tant que précepteur de la vicomtesse de Milhau et tombe amoureux de Annie Playden, la gouvernante. En 1902, il publie son premier poème qu’il signe Guillaume Apollinaire en référence

vergogneux Et s’en allant là-bas le paysan chantonne Une chanson d’amour et d’infidélité Qui parle d’une bague et d’un coeur que l’on brise Oh! l’automne l’automne a fait mourir l’été Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises Guillaume Apollinaire, Recueil : Alcools Nature Dans cet arrondissement circulaire Tapissé de vert pale, Surplombé des chênes centenaires, J’ai tracé mon chemin. La rivière qui circule devant moi Frissone par endroit, Faisant paraître

nature | | Par un élève de 1S | Année 2012/2013 | Une Anthologie poétique sur le thème de la nature avec les plus grands poètes du XIXème siècle (Victor Hugo, Théophile Gauthier, Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Guillaume Apollinaire et Blaise Cendrars) | PRÉFACE « Le poète ne doit avoir qu'un modèle, la nature ; qu'un guide, la vérité.  » - Victor Hugo ; extrait des Odes et ballades La poésie est l’expression littéraire la plus libre et la plus pure qui existe