La Coexistence Pacifique Une Paix Armée

de la société interne est encadré, canalisé par certains processus. Les élections politiques au sein d’un Etat sont une forme de « révolution institutionnalisée » (Tocqueville) car elles permettent un changement radical profond tout en préservant la paix civile. Ce processus de changement ne semble pas exister sur la scène internationale : s’il y a un changement, c’est dû à des guerres. C’est le cas des deux Guerres Mondiales. Est-ce que tout changement par la violence est une fatalité sur la scène

nous allons d'abord voir l'engagement militaire des États-Unis au sein de la 1ière Guerre Mondiale ainsi que leur participation pour le retour d'un monde de paix. Par la suite, nous allons étudier les États-Unis et leur engagement au cours de la 2nde Guerre Mondiale. On discutera également de leur contribution pour retrouver un monde de paix dans la 2nde Guerre Mondiale. Enfin on parlera de la position des États-Unis pendant la Guerre Froide. I. La Première Guerre Mondiale. La 1ière Guerre

Les relations internationales de 1945 à nos jours 1945-milieu des années 70 : Un monde bipolaire. Intro : En 1945, la victoire sur le nazisme et la création de l’ONU laisse penser à des relations internationales plus pacifiques. Mais très vite, un nouvel affrontement se dessine car les EU comme l’URSS veulent étendre leurs modèles sur le reste du monde. Cet affrontement idéologique organise les relations internationales de 1947 à 1991 : c’est la guerre froide. Après la disparition de l’URSS on

même si la chronologie indicative commence en 1948 et se termine en 1990. Introduction En 1945, l'Allemagne et Berlin ont été découpés en quatre zones d'occupation placées sous l'autorité des puissances victorieuses du conflit, qui n'ont pas signé la paix avec l'Allemagne : États-Unis, Royaume-Uni, URSS, France. Berlin-Ouest, zone d'occupation des forces occidentales américaines, britanniques et françaises – définie à Yalta et Potsdam en 1945 – est une enclave au cœur de la zone d'occupation soviétique

reprise en 1947 par l'homme d’État américain Bernard Baruch2. Elle est vite popularisée par le journaliste Walter Lippmann3. D'après Raymond Aron, il s'agissait d'une « guerre limitée » ou « paix belliqueuse » dans un monde bipolaire où les belligérants évitaient l’affrontement direct4- d'où l'expression : « Paix impossible, guerre improbable ». De nombreux conflits, depuis la guerre de Corée, la guerre du Viêt Nam jusqu’à la guerre d'Afghanistan, ont illustré l'opposition indirecte entre Soviétiques

NÉO-RÉALISTES: fin des années 70 début 80 par Kenneth Waltz. (Le baptiséa) Pour eux l’erreur des réalistes est de ne pas avoir vu que le monde évolué: prendre en compte l’accroissement des acteurs non-étatiques et que les RI ce n’est plus la guerre et la paix mais l’économie. Il vont intégrer cela a leur réflexion en partant du fait que les OI restent des instruments auprès des états (non-indépendantes) et restent la pour défendre les intérêts de la puissance hégémonique. Ex,Bretton woods: nouvel ordre

les nations. Cependant, l’opposition idéologique entre les deux grands va prendre le dessus et donner naissance à la Guerre froide (47 – Walter Lippman journaliste). Il s’agit d’un nouveau type de conflit, sans déclaration de guerre, sans traité de paix, sans conflit direct. Comment va se dérouler la confrontation entre les deux superpuissances entre 1945 et le milieu des années 70 ? Quelles formes va-t-elle prendre ? De 1945 à 1948, la Grande Alliance éclate progressivement en raison de l’opposition

Soviétiques tiraient les conséquences de l'impossibilité de recourir à la guerre à l'ère du nucléaire (doctrine de la coexistence pacifique). « La confrontation des idées » fut alors substituée à la lutte armée, aussitôt que celle-ci risquait de déboucher sur l'emploi d'armes de destruction massive. Il en résulta deux conséquences. Tout d'abord s'estompa la frontière entre la paix et la guerre. Cette dilution de la violence, qualifiée de « stratégie indirecte » par Raymond Aron, se traduisit par la

entrée dans l’OTAN. En réponse, l’URSS et les démocraties populaires dont la RDA se rassemblent dans le pacte de Varsovie. Après un ultimatum russe réclamant l’annexion de Berlin Ouest et la réponse ferme des Etats-Unis menaçant d’une intervention armée, les autorités soviétiques et est-allemandes font construire le mur de Berlin dans la nuit du 12 au 13 août 1961, d’abord avec la pose de barbelés puis avec l’édification d’un mur de 46 km de long, de deux mètres d’épaisseur, de 3 à 6 m de haut,

L’Europe de 1945 à nos jours I. Fondements de la construction européenne A. Un projet issu des ruines de la guerre Le projet d’unité européenne vient : - Du constat d’une histoire européenne marquée par la guerre = volonté d’établir une paix durable. - D’une réponse à la menace soviétique = gestion de l’aide du plan Marshall dans OECE avril 1948. - La volonté des pères fondateurs (français : Schuman, Monnet, Italie : A. de Gaspéri, bel : H. Spaak, All : Adenauer) est de construire