La Comédie Morale

corporelle. Toute action suppose une passion . Les passions ne sont ni bonnes, ni mauvaises , elle le deviennent en fonction de la disposition qui elle est noble ou vil. La passion peut être un support pour l'action. Tragédie= actes vertueux Comédie = actes vils L'artiste ne fait pas œuvre de moraliste. L'imitateur ( ou le poète) va idéaliser, déprécier ou être réaliste. La référence au réel montre que l'imitation n'est rien sans lui. Pour Platon : l'imitation = dégradation L'imitation

1 - Histoire de la comédie - Dans sa Poétique, Aristote oppose la comédie au genre noble de la tragédie. Pourtant, la comédie s’inscrit dans une longue tradition provenant de l’Antiquité gréco-latine (Aristophane, Térence ou Plaute). Elle suscite le rire, par opposition à la tragédie qui doit susciter la terreur et la pitié. - L’héritage de la farce. Au Moyen Âge, la farce des tréteaux et les différents spectacles de foire utilisent des procédés comiques simples, grossiers, destinés à faire rire

L'évolution de la comédie antique à Molière 1 - Histoire de la comédie - Antique : Comédie Antique nait au Veme Siecle av JC. Procession en l'honneur du dieu Dionysos. Aristote IVe avant JC, dans sa Poétique pense - genre Tragédie plus "élevé" que genre comédie qui est "bas" Sujets -> Politiques, Religieux Comédiens toujours masculins portant des masques identifiant types comique, et costume grotesque, alterne avec les chants et les danses du choeur composé de citoyens amateurs.

nombreux auteurs du genre tels que Socrate, Esope, Phèdre ou Aviénus. L’engouement de l’époque pour les fables a contribué à leur prolifération. La Fontaine, qui a sacrifié sa vie pour son œuvre, l’assimila dans la fable 1 du Livre V à : « une ample comédie à cent actes divers, Et dont la scène est l’univers. » Nous pouvons nous demander en quoi ces vers sont représentatifs de l’entreprise que développe La Fontaine dans son œuvre et surtout en quoi cette notion dramaturgique peut-être ou non significative

les Homme), se récit didactique apporte toujours un enseignement, une leçon, une morale qui peut être explicite c'est-à-dire concrète ou implicite c'est-à-dire imagé qui nécessite plus de réflexion, il appartient donc au genre argumentatif, car il doit convaincre. La satire est une représentation critique et comique (de façon moqueuse) d'un défaut, d'un vice, d'un mensonge observé dans la réalité, sur le plan moral, politique ou social. L'auteur satirique poursuit un but précis: corriger le monde

Arguments → Des exemples littéraires. [thèse 1] : Oui, le comique a d’abord pour fonction de nous faire rire[Thèse 2] Mais, il a également une autre fonction…Le comique est d’abord là pour nous divertir # tragédie. Expliquer la différence entre la comédie [légère, suscite le rire, décontraction, un bon moment] # tragédie [théâtre plu sérieux, plus introspectif]Besoin de se détendre, de passer un bon moment = divertissement. Exemple : Scènes de ménage 1)

matérialisme bourgeois -> Le conte se fait plus maniéré, les descriptions se font riches, exotisme (= gothique) - philosophique : Récit imaginaire qui s'inspire de la forme du conte pour transmettre des idées et des cincepts à portée philosophique. (morale->fable) nouvelle : Récit court. En général, le récit est centré autour d'un seul événement (fait ponctuel, parfois futile). Les personnages sont peu nombreux et sont doués d'une réalité psychologique, bien que celle-si soit moins développée que dans

une forme précise. Le spectateur, connaissant un genre donné, saura à quoi s'attendre. Selon la présentation de l'œuvre (tragédie, comédie…), il aura une vision stéréotypique de l'œuvre. Le genre est donc, avant tout, une convention qui donne un cadre, une forme précise. C'est un premier échange implicite entre l'artiste et le spectateur. Voir, par exemple, la comédie, la pantomime, la romance, la tragédie, le drame, le drame romantique, le drame bourgeois, la tragédie lyrique, les mystères médiévaux

On a accusé Molière d’être immoral. Parmi les opinions les plus défavorables, il faut rappeler celles de Bossuet (Maximes sur la comédie), de Fénelon (Lettre à l’Académie) et de J. J. Rousseau (Lettre à d’Alembert). Bossuet écrit : « Il a fait voir à notre siècle le fruit qu’on peut espérer de la morale du théâtre, qui n’attaque que le ridicule du monde, en lui laissant cependant toute sa corruption. » Fénelon et Jean- Jacques l’accusent tous deux , à peu près dans les mêmes termes, « d’avoir

moyen, c'est un but. La comédie n'a pas sa fin hors d'elle-même, dans une moralisation par le rire à laquelle personne ne peut ajouter foi [...] : elle est une création autonome qui se justifie par sa seule existence, par la force avec laquelle elle s'impose au spectateur. » (Paris, Mercure de France, 1992, p. 32). En effet, du point de vue du critique, le dramaturge « ne pense qu'à nous faire rire », sans se soucier de la morale, et de par cette ambition divertissante, la comédie « se justifie par sa