La Conque Hérédia

romantisme dans ce corpus ? Ce corpus contient deux textes, l’un de Victor Hugo : « Nox », un poème appartenant au mouvement romantique. Il est dans le recueil Les Châtiments, publié en 1853. Le deuxième est un texte écrit par un parnassien, J-M de Heredia, en 1893. Il s’agit de « L’Oubli », un sonnet de Les Trophées. Il conviendra de se demander qu’est-ce qui oppose Parnasse et romantique dans ce corpus. Le Parnasse est un mouvement littéraire du XIXe siècle, né contre le romantisme, où l’écrivain

José-Maria de Heredia (1842 – 1905) Les Trophées Table des matières    LA GRECE ET LA SICILE o L'Oubli o HERCULE ET LES CENTAURES  Némée  Stymphale  Nessus  La Centauresse  Centaures et Lapithes  Fuite de Centaures o La Naissance d'Aphrodité o Jason et Médée o ARTEMIS ET LES NYMPHES  Artémis  La Chasse  Nymphée  Pan  Le Bain des Nymphes o Le Vase o Sphinx o ÉPIGRAMMES ET BUCOLIQUES  L'Esclave  Les Bergers  Le Coureur ROME ET LES BARBARES o Pour le Vaisseau de Virgile o

le comprennent pas ; il est alors pour Jacques Roubaud « Lombric » qui « meurt » ou pour Gérard de Nerval « le ténébreux, le Veuf, l’Inconsolé » du « Desdichado » qui « porte le Soleil noir de la Mélancolie » ou, pour José Maria de Heredia, la « conque », « prison sonore », ou pour Tristan Corbière : « Un crapaud ! Pourquoi cette peur, / Près de moi, ton soldat fidèle. Vois-le, poète tondu, sans aile, / Rossignol de la boue » Sa souffrance naît parfois de sa difficulté à créer

qui ne le comprennent pas ; il est alors pour Jacques Roubaud « Lombric » qui « meurt » ou pour Gérard de Nerval « le ténébreux, le Veuf, l’Inconsolé » du « Desdichado » qui « porte le Soleil noir de la Mélancolie » ou, pour José Maria de Heredia, la « conque », « prison sonore », ou pour Tristan Corbière : « Un crapaud ! Pourquoi cette peur, / Près de moi, ton soldat fidèle. Vois-le, poète tondu, sans aile, / Rossignol de la boue » Sa souffrance naît parfois de sa difficulté à créer, des affres

ceux qui ne le comprennent pas, il est alors pour Jacques Roubaud « lombric qui meurt» ou pour Gérard de Nerval «le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé» du « Desdichado » qui « porte le Soleil noir de la Mélancholie » ou, pour José Maria de Heredia la «conque», sorte de «prison sonore», ou encore pour Tristan Corbière: «Un crapaud! Pourquoi cette peur, Près de moi, ton soldat fidèle. Vois-le, poète tondu, sans aile, Rossignol de la boue.» Sa souffrance naît parfois de sa difficulté à créer

qui ne le comprennent pas, il est alors pour Jacques Roubaud « lombric qui meurt » ou pour Gérard de Nerval « le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé » du « Desdichado » qui « porte le Soleil noir de la Mélancholie » ou, pour José Maria de Heredia la « conque », sorte de « prison sonore », ou encore pour Tristan Corbière : «Un crapaud ! Pourquoi cette peur, Près de moi, ton soldat fidèle. Vois-le, poète tondu, sans aile, Rossignol de la boue. » Sa souffrance naît parfois de sa difficulté à

s’établit à Paris en 1851, Paul Verlaine manifeste très tôt son goût pour la poésie : dès l’âge de 14 ans il envoie ses premiers vers à V. Hugo. Devenu étudiant en droit, Verlaine fréquente les cafés littéraires avec les Parnassiens ( Banville, Hérédia, Coppée…). Le poste administratif qu’il obtient en 1864 à l’Hôtel de Ville lui laisse de la disponibilité pour ses travaux poétiques. La jeune revue "L’Art " publie deux de ses poèmes en 1865 ainsi que deux articles : sur Barbey d’Aurevilly et sur

(1823-1901) Les historiens : Emmanuel des Essarts Ricart Leconte de Lisle Heredia Les philosophes : Henri Cazalis Louis Ménard Sully-Prudhomme Vénus de Milo, Leconte de Lisle Marbre sacré, vêtu de force et de génie, Déesse irrésistible au port victorieux, Pure comme un éclair et comme une harmonie, O Vénus, ô beauté, blanche mère des Dieux ! Tu n'es pas Aphrodite, au bercement de l'onde, Sur ta conque d'azur posant un pied neigeux, Tandis qu'autour de toi, vision rose et blonde

 ce qu'il rêve comme  la suprême possibilité de l'esprit humain, c'est une sorte de lieu abstrait  du  génie,  qui contiendrait des  formules  pour  toutes  les  œuvres  et  les  actions,  ou  plutôt  des  formules  pour  des  œuvres  et  des  actions  quel­  conques,  comme  Reuleaux  a  donné  des  formules  valables  pour  des  machines quelconques. Bien entendu je n'emploie le mot de formules  que comme  une  image  ;  celui  de schèmes conviendrait aussi bien,  et  celui de schèmes dynamiques mieux encore

prolonger la théorie de l’Art pour l’Art. Ces poètes vont publier trois recueils intitulés : Le Parnasse contemporain, Recueil de vers nouveaux en 1866, 1871 et 1876. Il s’agit, entre autres poètes de Théophile Gautier, Leconte de Lisle, José Maria de Heredia, Théodore de Banville etc. � La philosophie du Parnasse - Les parnassiens sont impassibles. Ils fustigent l’effusion sentimentale des romantiques. Leconte de Lisle juge la poésie romantique non seulement imparfaite, mais aussi impudique. Pour