La Conscience Nous éloigne De L Animalité

Sans le travail, l'animal ne « devient pas » humain, et demeure fixé, englué dans son animalité première. Si la bipédie est à l'origine du développement de l'animal, c'est encore le travail seulement qui est responsable de son

terme d’avancée. Mais si l’homme peut réellement prétendre à être qualifié d’exception, c’est majoritairement du à sa culture : cette dernière recouvre en effet tout ce par quoi l’existence humaine apparaît comme s’élevant au dessus de la pure animalité et à travers elle de la simple nature. En effet, la culture constitue l’essence même de l’homme et lui est propre. Sans pour autant prétendre que l’animal n’en possède aucune, on peut du moins relever l’évidence de celle de l’homme. Dans un premier

spécial « Le singe descend de l’homme ! » du n°35 de Philosophie Magazine. Devant cette nouvelle découverte, peut-on réellement toujours nier notre origine animale ? Un autre élément devrait nous interroger et nous interpeller sur notre non-animalité. Si l’humain n’était pas un animal comme les autres, pourrions-nous nous servir des autres animaux comme cobayes pour nos recherches scientifiques et médicales ? Retrouverions-nous certains comportements de groupe comme les stratégies guerrières

pensait que l’Homme ne devait satisfaire que ses besoins naturels et s’émanciper des plaisirs artificiels qui l’éloignent de sa nature. Selon Rousseau, d’une même idée (in Discours sur l’origine des inégalités parmi les hommes en 1755), la culture a éloigné l’Homme de sa liberté originelle en lui façonnant des plaisirs et des règles normatifs, aveuglants, voire bêtifiants. Il estime que la culture tend dangereusement vers la corruption d’un esprit primitivement pur et que l’Homme n’est « bon » que naturel

qui explique les traits physiques semblables, par exemple entre l’homme et le singe. Ceux-ci ont, comme l’homme, des capacités cognitives, des modes de communication ou une organisation communautaire. Cependant, de nombreux critères peuvent les éloigner : l’utilisation du langage comme manifestation de la pensée, le raisonnement, la distance entre nature et culture, la notion d’inconscient ; tant de concepts qui alimentent une certaine forme d’arrogance et de suprématie chez l’homme. Il peut donc

bien que nos besoins soient naturels, le travail, sensé y répondre à ses besoins, semble au contraire nous éloignés de la nature. Donc non seulement nous nous éloignons de la nature mais plus encore nous la façonnons à notre image. Autrement dit, nous transformons la nature pour en faire un espace proprement humain. Le travail n’est-il pas ce qui nous renvoie à la fois à notre animalité et notre humanité en même temps.Le travail : une médiation entre l’homme et la nature= il n’y a pas de rapport

différence de l’animal , l’homme modifie la nature par une action consciente qui n’a rien d’innée et qui nécessite l’emploi de diverses techniques plus ou moins complexes . On pourrait alors considérer le travail comme une activité contribuant à éloigner l’homme de l’etat d’animal . Pourtant , le travail peut etre également envisagé comme une faiblesse : il serait ce dont l’homme a besoin pour subsister et ce qui le rapprocherai le plus de l’animal . Dans ce cas , le travail est envisagé comme

d’espèce humaine (C’est parce que l’homme doit lutter contre la nature pour satisfaire ses besoins qu’il c’est développer physiquement, intellectuellement, et c’est éloigner de son animalité originaire. ( Le travail oblige le moi a sortir de lui même, et de se rapproché les uns des autres dans la poursuite d’un but commun. (cette conscience d’appartenance a une communauté et la participation a son développement constitue l’être générique de l’homme et le distingue de l’animal. (Le travail, par essence

différencie l’homme de l’animal est la conscience. L’homme à conscience et prend conscience des choses qui l’entoure, de ce qui est bien et mal, de ce qui pourrait être mieux ou pire. L’animal, lui, est doté de son instinct qui le guide dans chacun de ces actes, ainsi jamais un castors ne s’en veut et éprouve du malheur à avoir attaqué tel ou tel arbre. Il est alors facile de s’imaginer que la raison nous éloigne du bonheur rien que par le fait que l’on puisse prendre conscience qu’il y a mieux. Devrait-on

différencie l’homme de l’animal est la conscience. L’homme à conscience et prend conscience des choses qui l’entoure, de ce qui est bien et mal, de ce qui pourrait être mieux ou pire. L’animal, lui, est doté de son instinct qui le guide dans chacun de ces actes, ainsi jamais un castors ne s’en veut et éprouve du malheur à avoir attaqué tel ou tel arbre. Il est alors facile de s’imaginer que la raison nous éloigne du bonheur rien que par le fait que l’on puisse prendre conscience qu’il y a mieux. Devrait-on