La Conscience Rend T Elle Lhomme Libre

_Toc194758070 h 25 Introduction Valeur non morale et valeur morale Un champignon comestible est bon. Cela signifie simplement quil convient, subjectivement, un tre vivant donn, par exemple lhomme. Cette valeur est relative un tre vivant, ce nest pas une proprit intrinsque du champignon (le champignon est bon pour lhomme). Il ne sagit pas ici de valeur morale. En ce sens, bon soppose mauvais. Une bonne action, au contraire, est bonne en soi. Sa valeur nest pas relative quelque chose dextrieur. Cest une

_Toc196743896 h 11 A. Conscience et temps PAGEREF _Toc196743897 h 12 1. Le temps nexiste que dans notre conscience (Saint Augustin) PAGEREF _Toc196743898 h 12 2. La conscience est temps de la mmoire la dure (Bergson) PAGEREF _Toc196743899 h 12 3. Rtention et protention PAGEREF _Toc196743900 h 12 B. La projection PAGEREF _Toc196743901 h 12 1. Projection et existence (Heidegger) PAGEREF _Toc196743902 h 13 2. Limagination et le nant (Sartre) PAGEREF _Toc196743903 h 13 C. La conscience, le moi et le

large, les productions intellectuelles dune civilisation qui lui donnent sa marque particulire. - Mais la culture, en tant que ce qui procde de lhomme, dsigne tout ce qui est acquis et produit par lhomme (techniques, art, institutions, coutumes) cest ce qui soppose la nature, qui existe thoriquement avant la socit, ce qui est acquis et propre lhomme. 2) La barbarie est ce qui va lencontre des valeurs morales, et elle est souvent synonyme de cruaut et de frocit un tat de cruaut tel quil semble

de vrit absolue, uniquement des vrits relatives ( La vrit est individuelle cest un point de vu subjectif, empiriste, sensualiste, relativiste. Protagoras (grec, Vme sicle av. J.-C.) Lhomme est la mesure de toute chose pour celles qui sont de leur existence, pour celles qui ne sont pas, de leur non-existence. Lhomme est le critre de tous les objets. Il va encore plus loin un phnomne qui nest peru par personne nexiste pas. Limite cette thorie permet dexpliquer une partie de notre rapport la vrit

fait de la liberté, celle de l’ « homme de la rue » qu’aurait pu interroger Socrate. Ainsi, la liberté, c’est « faire ce que l’on veut », elle correspond, semble-t-il à la toute-puissance de la volonté de chacun. Spontanément, tout individu se sent libre dès lors qu’il peut accomplir tous ses désirs, toutes ses envies. Or l’expérience ordinaire de la vie montre aussi, paradoxalement, l’être humain soumis à de nombreuses contraintes à la fois externes (physiques, sociales, politiques) et internes (instincts

parler les enfants alors quils nen ont pas le droit. Cest une sorte de prosopope (faire parler ou agir un mort, un animal ou une chose personnifie). En effet les enfants sont exploits servitude infme impose lenfant sans que les adultes ne prennent conscience de leur ge de leur mental et de leur rsistance. Victor Hugo montre son attachement pour les enfants doux tres pensifs tout en ddaignant le monde de lusine. Lauteur emploie de mme des adverbes de temps qui raffermissent la sombre ide quest le

expression est absurde si on envisage les droits de lhomme comme des droits naturels de lhomme , c'est ainsi quon les concoit au 18e , au moment ou on va adopter la déclaration des droits de lhomme de 1789 . on trouve plusieurs affirmations dans ce sens , dans le préambule , on explique que les représentants du peuple fr ont resolu dexposer dans une déclaration selenelle les droits naturels inalienables et sacres de l’homme . droit naturel , droit que lhomme tient de sa nature humaine , des droits qui sont

taient classes en surnombre et se voyaient relgues un rang infrieur. Mais Simone de Beauvoir navait pas encore dvelopp de conscience fministe et ne se choqua pas. Elle avait vingt et un ans et tait la plus jeune agrge de France. Sa russite marquait pour elle la fin de lexistence troite et dpendante quelle relata dans Mmoires dune jeune fille range. Elle tait dsormais libre de vivre sa guise et dexplorer ce monde des adultes quelle connaissait si peu et si mal. Tandis que la mort de Zaza cette mme

dmonstration de ce genre. Si elle enthousiasmait les esprits scientifiques, dsireux de dmontrer la mcanique sociale, comme celle des plantes ou des fluides, quelle pouvait tre la raction de lhomme, mme sans parti pris, pour lequel la dcision de vivre ou de mourir reprsentait laction la plus personnelle et la plus libre que lon puisse entreprendre. 2) Les hypothses La premire rgle, fondamentale et issue des Rgles de la mthode sociologique, est de considrer les faits sociaux comme des choses. Nous ne disons

quest-ce que cela vous fait Dormez. Il sest tu. Aprs un moment de silence, il a repris comme sil sadressait quelquun Tenez, Philosophe, je vois bien un agrgat, un tissu de petits tres sensibles, mais un animal... un tout un systme un, lui, ayant la conscience de son unit Je ne le vois pas, non, je ne le vois pas... Docteur, y entendez-vous quelque chose BORDEU. - merveille. MADEMOISELLE DE LESPINASSE. - Vous tes bien heureux. Ma difficult vient peut-tre dune fausse ide. BORDEU. - Est-ce vous qui parlez