La Critique Litteraire Selon Roland Barthes

du texte dramatique « Je suis, à l’égard de la lecture, dans un grand désarroi doctrinal. » Roland Barthes1 Ces dernières décennies, la constitution progressive des études théâtrales comme champ disciplinaire structuré a fait une victime collatérale : la lecture du théâtre. Dans le même temps, les théories de la lecture, réelle ou programmée par le texte, fleurissaient dans le champ des études littéraires. Si les études théâtrales ont négligé la question, c’est parce qu’elles se définissent par

Théâtre : texte et représentation » met en valeur les spécificités de ce genre que vous avez étudié en Seconde dans la perspective des registres (comédie, tragédie). ‡ Il vous est donc nécessaire d’envisager Bérénice dans le contexte de l’histoire littéraire pour le texte mais aussi de garder à l’esprit le problème de la mise en scène de cette pièce. En effet, le théâtre - surtout à l’âge Classique - s’appuie sur un art de l’illusion, illusion consentie par le spectateur : c’est donc ce que l’on

à la manière d’Hayden White, une variante de la fiction. Bien au contraire, il insiste sur l’ouverture par l’histoire d’un espace inédit autour de la quête d’une vérité qui la distingue fondamentalement du simple « effet de réel », selon les termes de Roland Barthes. L’objet de l’histoire comme l’opération même de l’historien renvoient à une pratique, à un faire qui déborde les codes discursifs. L’écriture de l’histoire se situe donc dans un entre-deux, toujours en déplacement, dans une tension

la liberté imprégnée au mouvement des nouvelles écritures, engendre la création du roman nouveau. Avec ce renouvellement, il y a un foisonnement de courants littéraires notamment le romantisme, le réalisme, le naturalisme qui s’évertuent à exprimer le besoin de justice et d’égalité de la population. Les auteurs de ces courants littéraires fondent leur esthétique tant sur leur imagination débordante centrée sur le moi que sur une observation minutieuse de la réalité. A cette époque donc le roman

lire, écrire, Plon 2000 p. 164. Notre pari, en présentant ce parcours, est que, comme la petite Cativa, les élèves du deuxième degré professionnel, degré sensible, composé majoritairement de faibles lecteurs, accèdent au plaisir d’une promenade littéraire, promenade à la fois guidée et personnelle. Guider la promenade ne signifie évidemment pas « mettre sur LA bonne voie ». En lecture, il n’y a pas une ligne droite prévisible et intangible, mais des pistes multiples et parfois tortueuses. Nous placerons

déteste généralement l’emphase sous toutes ses formes. Inventio, Dispositio, Elaboratio-Decoratio, Actio-Pronuntiatio : nous avons là tous les termes qui constituent la substance même de la rhétorique musicale (comme d’ailleurs de la rhétorique littéraire), auxquels il faut ajouter la Memoria, quatrième des cinq chapitres, celui dont les auteurs parlent le moins. Et en introduisant tous ces termes d’emblée, je suis fidèle à Johann Mattheson, qui recommande d’exposer dans l’exorde d’un discours toute

notion recouvrant plusieurs dimensions, parmi lesquelles : le principe “ holistique ” (d’holisme, signifiant que le tout prime sur les parties), l’auto-organisation, les interactions psycho-bio-socio-logiques et la pluralité des niveaux d’intégration. Selon E. Morin, entrer dans la complexité, c’est admettre qu’il faudra circuler sans cesse entre l’individu et le tout, la singularité et son contexte. • COMPREHENSION/EXPLICATION : il est courant d’opposer la démarche des sciences humaines ou sociales

PETER PAN ------------------------------- Édition de Caecilia Pieri. Extraits / Collège 9782081214453 3,70 € • 190 pages. 9782081219687 3,40 € • 288 pages. BEAUVOIR Voir L’AUTOBIOGRAPHIE, p. 45, DE L’ÉDUCATION, p. 47, DES FEMMES, p. 48 BARTHES Voir LA BIOGRAPHIE, p. 46, DES FEMMES, p. 48, FAIRE VOIR : 18 ÉTONNANTS CLASSIQUES Saint-Pétersbourg, en 1919 : la jeune fille est engagée par Maria, une cantatrice de la haute société, pour être son accompagnatrice. Maria est belle et talentueuse

lecture (1995 : 243, 17). Cette instance auctoriale qui agence ces sens transitoires sert aussi de dénominateur commun aux auteurs implicites variant d’une œuvre à l’autre (121). * 2  Ce modèle est critiqué par Thomas Kindt et Hans-Harald Müller (2006). 3On peut se demander sur quels éléments les critiques se sont appuyés pour transposer sur le texte dramatique une instance empruntée au modèle narratologique2. Dans ce passage d’un plan à l’autre, les didascalies semblent avoir joué un rôle non négligeable

la liberté imprégnée au mouvement des nouvelles écritures, engendre la création du roman nouveau. Avec ce renouvellement, il y a un foisonnement de courants littéraires notamment le romantisme, le réalisme, le naturalisme qui s’évertuent à exprimer le besoin de justice et d’égalité de la population. Les auteurs de ces courants littéraires fondent leur esthétique tant sur leur imagination débordante centrée sur le moi que sur une observation minutieuse de la réalité. A cette époque donc le roman