La Création Poétique

Baudelaire, Paysage Introduction A plusieurs reprises, dans Les Fleurs du Mal, Baudelaire définit sa démarche poétique et ses sources d’inspiration. Dans ce poème « Paysage », qui est le premier de la section « Tableaux Parisiens », il fait une déclaration d’intention : à la 1ère personne, il présente le contexte de la création poétique, la ville et les thèmes de son inspiration. Il apparait aussi qu’il passe de la déclaration à la réalisation. Tout en précisant comment le réel se métamorphose

longtemps on cherche à affiner la définition de la poésie, comme Aristote dans sa Poétique, pour ainsi pouvoir établir le but de celle-ci. Toutefois des multiples visées lui sont attribuées : “La poésie sert avant tout à restituer un monde intérieur inventé et éloigné de la réalité” affirme un critique contemporain, mais ce but est-il l’unique finalité de la poésie? La poésie est un refuge pour les poètes qui cherchent la création d’une nouvelle réalité. Mais par des procès d’insinuation elle est aussi révélatrice

chant. La musicalité, les propositions variées d’expression de la personne font de ce poème un poème lyrique pouvant se rattacher au thème des « mémoires d’une âme » de par la relation qu’il évoque entre l’âme et la mémoire pour parvenir à la création poétique. 1 mouvment Le poème s’ouvre sur une phrase déclarative qui constitue à elle seule cette pre- mière strophe, à la première personne du singulier, qui expose le fruit d’un constat. On remarque une hyperbole dès cette première phrase qui

dissertation Introduction De nombreux écrivains, par ailleurs prosateurs, choisissent l'écriture poétique pour transmettre leurs idées et tenter de convaincre leurs lecteurs (comme Voltaire ou encore Hugo). Pourtant, l'écriture poétique, qui impose des contraintes, peut nuire à la transmission du message. Après avoir montré que le langage poétique peut permettre de convaincre le lecteur, voire de l'inciter à s'engager, nous verrons qu'il peut aussi nuire à la transmission des idées de l'auteur

On valorise : • • • La mise en relation des textes du corpus. Les copies qui ont vu la dimension esthétique du jardin : le jardin comme lieu de la création poétique ou interrogation sur la création. Les élèves sensibles à l’évolution chronologique de la représentation du jardin, qui témoigne d’une perte de confiance progressive dans la parole poétique. L’image du jardin comme lieu paradisiaque, comme lieu du souvenir, comme lieu hors du monde. On sanctionne : • • L’absence de justification. L’omission

l'espace que dans l'imaginaire. I. Les voies de la création poétique Le titre a un double sens : il associe au voyage et à la liberté l’image de la fantaisie et de l’insouciance des milieux littéraires et artistiques connus sous le nom de bohème. Le sous-titre du poème est également explicite : il met en évidence l'insouciance et la liberté joyeuses de la vie évoquée, et se retrouve aussi dans l'écriture qui joue avec les codes poétiques. Tout le poème peut être soumis à cette double lecture

projection des états d'âme du locuteur B : coffres mystérieux = image de l'intériorité C : inversion « Que la chambre où je grandis / Dans mon coeur était enclose » qui souligne le rapport intime entre la pièce et le coeur. Cl : chambre = espace poétique métaphorique de l'intériorité du locuteur. Bien être. QUESTION 2 : pistes de réponse Association entre la chambre et les impressions : subjectivité de la poésie. − impressions agréables gaieté (D : couleurs criardes) mais repos (D : linéarité des

(ensemble de ses poèmes préférés). Il est à la fois attaché à la tradition et à la forme mais aussi partisan d'une originalité, de liberté. • Une démonstration sous forme de SONNET. • Une définition sous forme de métaphore de la création poétique. Axes de lecture : I> le poème est bâti sous forme de sonnet II> Le contenu de chaque début de phrase III> Le contenu de la fin de chaque phrase (après est-ce) IV> Le sens du titre, la signification du sonnet I> le

fermées sont plus intéressantes que les fenêtres ouvertes. Mais dans Les Fenêtres, Charles Baudelaire va au-delà : il propose une réflexion qui dépasse l'anecdote du tableau inséré au cœur du poème en prose, et qui encadre la fenêtre, presque un art poétique, qui définit la nature et le rôle du poète : c'est un créateur de "légendes", qui prend en charge la misère du monde. Lecture du texte Annonce des axes Commentaire littéraire I - Un poème construit comme un tableau A/ Le premier élément

faire reculer le « Monstre Ignorance » par la diffusion de la culture antique. Le nom de « Pléiade » est emprunté à sept autres poètes d’Alexandrie qui avaient choisi, au iiie siècle, le nom de cet amas astronomique pour se distinguer (voir Pléiade poétique (IIIe siècle av. J.-C.)). À la Renaissance, sept poètes se regroupèrent sous le même nom. Outre le "meneur" Pierre de Ronsard, la Pléiade regroupe alors :Joachim du Bellay, Jacques Peletier du Mans, Rémy Belleau, Antoine de Baïf, Pontus de Tyard et Étienne