La Description De Madame Vauquer

ORAL SUR LA PENSION VAUQUER Introduction La description que nous allons étudier est extraite du Père Goriot de Balzac, lui même extrait de la Comédie Humaine, l’immense œuvre dans laquelle Balzac décide de regrouper ses romans. Balzac est un auteur réaliste français, né en 1799 à Paris. Après avoir fait des études de droit, il commence à fréquenter les milieux littéraires à partir de 1820. Ses premiers romans ne lui assurent pas sa subsistance. C’est seulement après s’être essayé à l’édition

drames continus." Texte Au-dessus de ce troisième étage étaient un grenier à étendre le linge et deux mansardes où couchaient un garçon de peine, nommé Christophe, et la grosse Sylvie, la cuisinière. Outre les sept pensionnaires internes, madame Vauquer avait, bon an, mal an, huit étudiants en Droit ou en Médecine, et deux ou trois habitués qui demeuraient dans le quartier, abonnés tous pour le dîner seulement. La salle contenait à dîner dix-huit personnes et pouvait en admettre une vingtaine;

5 10 15 20 Le père Goriot, vieillard de soixante-neuf ans environ, s'était retiré chez madame Vauquer, en 1813, après avoir quitté les affaires. Il y avait d'abord pris l'appartement occupé par madame Couture, et donnait alors douze cents francs de pension, en homme pour qui cinq louis de plus ou de moins étaient une bagatelle. Madame Vauquer avait rafraîchi les trois chambres de cet appartement moyennant une indemnité préalable qui paya, dit-on, la valeur d'un

Le Père Goriot, Honoré de Balzac Description de la pension de Mme Vauquer Extrait du chapitre I, Une pension bourgeoise. Introduction : Le narrateur décrit une pension parisienne, celle de Mme Vauquer ; c’est là qu’habite Le Père Goriot. La tonalité du texte est pathétique parce que Balzac montre la déchéance humaine. Comment va-t-il procéder pour décrire à la fois une triste réalité et critiquer la propriétaire ? « (…) Au-dessus de ce troisième étage étaient un grenier à étendre le

(pour un oral) Un extrait du Père Goriot, roman daté de 1833, avec lequel Balzac installe la veine du roman réaliste. Les 2 extraits appartiennent au début du roman, nous sommes encore dans la fonction informative de l’ouverture, dans la pension Vauquer. Il s’agit de la présentation du personnage éponyme. Curieusement, ces 2 portraits ne sont espacés que de qq pages, et de qq années. Ils témoignent de l’histoire récente du PG, et de sa déchéance rapide. Celle-ci ne sera donc pas le sujet du roman

dégoût chez le lecteur en décrivant deux lieux et un personnage ? Comment l'incipit produit il bien sa fonction ? Nous allons parler dans un premier temps de la description misérabiliste à l’extrême suivit d'un pacte de lecture implicite et enfin de la philosophie de l’existence. I) Une description misérabiliste à l’extrême 1) Description ordonnée et minutieux Le narrateur commence cet extrait en dérivant l'odeur de la première pièce en liant cette odeur à la pension « Cette première pièce exhale

 Le Père Goriot | Compétences | - Etudier les caractéristiques du roman réaliste :a- L’illusion du réel.b- Les techniques narratives.c- La description et ses fonctions.d- La production des écrits de réflexion et d’imagination.e- Le compte rendu de lecture d’une œuvre littéraire réaliste.f- L’organisation de la narration : récit/discours, dialogue/description, perspective narrative… | Séquence 1 - le père Goriot : parcours d'un homme déchu | Séances | Activités | Durée : 25.30h | Contenus |

temps produisent un effet de réel : l'heure " sept heures du matin " , une heure ou madame Vauquer ne triche pas sur son apparence ; le mobilier : " buffets " , " jattes couvertes d'assiettes " , le bruit : " rourou matinal ", l'odeur : " l'air chaudement fétide " , la matière des vêtements : "laine, "ouate" . Ces détails rendent plus réaliste le portrait de madame Vauquer . b. Le portrait de madame Vauquer est dépréciatif, physiquement et moralement : - la vieillesse : "face vieillotte"

liens entre les volumes, des passerelles, des renvois. Pourquoi ce titre ? Le titre joue sur une ambiguïté. On dit «  le Père Goriot », c’est l’appellation campagnarde ou populaire de l’homme âgé, du bonhomme. Les pensionnaires de la maison Vauquer désigne ainsi celui dont-ils se moquent, faisant des jeux de mots sur son nom ( l’auteur y ajoute sa propre ironie en affectant le personnage d’un compère-loriot, maladie oculaire des vieillards que semble mérité le père aveuglé par l’amour). Cependant

EXTRAITII : « (…) Cette pièce est dans tout son lustre au moment où, vers sept heures du matin, le chat de madame Vauquer précède sa maîtresse, saute sur les buffets, y flaire le lait que contiennent plusieurs jattes couvertes d’assiettes, et fait entendre son ronron matinal. Bientôt la veuve se montre, attifée de son bonnet de tulle sous lequel pend un tour de faux cheveux mal mis ; elle marche en traînassant ses pantoufles grimacées. Sa face vieillotte, grassouillette, du milieu de laquelle