Portrait de madame vauquer - le père goriot
1. Un portrait réaliste : a. De nombreux détails sur le lieu et le temps produisent un effet de réel : l'heure " sept heures du matin " , une heure ou madame Vauquer ne triche pas sur son apparence ; le mobilier : " buffets " , " jattes couvertes d'assiettes " , le bruit : " rourou matinal ", l'odeur : " l'air chaudement fétide " , la matière des vêtements : "laine, "ouate" . Ces détails rendent plus réaliste le portrait de madame Vauquer . b. Le portrait de madame Vauquer est dépréciatif, physiquement et moralement :
- la vieillesse : "face vieillotte", "yeux ridés"
- La corpulence : " petites mains potelées", avec allitérations en "p" et "t" qui mettent en valeur l'expression - " personne dodue comme un rat d’église " : sa grosseur semble venir du fait qu'elle vit du malheur des autres, comme un rat qui vit dans un milieu en décomposition, qui grossit sur les déchets des autres ; - "corsage trop plein" - "embonpoint blafard" : l'adjectif indique une grosseur maladive .
- La tenue vestimentaire indique le mauvais goût, l'hypocrisie, et l'avarice : elle est " attifée de son bonnet de tulle " : elle est accoutrée de manière ridicule - "un tour de faux cheveux mal mis" et les mots sont mis en valeur par leur place après le verbe "pend" - "pantoufles grimacées", qui font des plis, " jupe faire avec une vieille robe", "étoffe lézardée indiquent l'avarice .
- La démarche : lourde, " elle marche en traînassant ses pantoufles grimacées", avec une assonance en "a" et une allitération avec le son " s" qui mettent en valeur l'expression : cela indique le manque de volonté, la lourdeur physique et morale .
- Elle est diminuée, rapetissée : répétition de petit '" petites mains " petite femme" , diminutifs à valeur