La Désobéissance civile

vieux démon ! Et quand on pense que, chez lui, sa cuisinière lui donne des gifles ! Tout le monde sait cela. Je ne vois pas l'intérêt qu'il y a à travailler dans un ministère. Cela ne rapporte absolument rien. À la régence de la province, à la chambre civile ou à la chambre des finances, c'est une autre paire de manches : on en voit là-bas qui sont blottis dans les coins à griffonner. Ils portent des vestons malpropres, ils ont une trogne telle qu'on a envie de cracher, mais il faut voir les villas qu'ils

l’Ecole Nouvelle Cévenole au Chambon-sur-Lignon : p.5-6 1/ Un lieu de refuge pour enseignants et élèves 2/ 10 août 1944, dénonciation publique des rafles Portrait d’un instituteur résistant, Roger Darcissac (1898-1982) : p.7-8 1/ Résistance civile 2/ Un instituteur surveillé 3/ Répression Assurer la continuité pédagogique : témoignages : p.9 « Mam’selle », institutrice à l’école du village d’Araules Sur le Plateau, l’école a été un cadre important de résistance, peut-être avec une intensité

domine sa vie. Il obéit à ses parents, à ses professeurs, à ses patrons, à ses propriétaires, à ses marchands. Il obéit à la loi et aux forces de l’ordre. Il obéit à tous les pouvoirs car il ne sait rien faire d’autre. La désobéissance l’effraie plus que tout car la désobéissance, c’est le risque, l’aventure, le changement. Mais de même que l’enfant panique lorsqu’il perd de vue ses parents, l’esclave moderne est perdu sans le pouvoir qui l’a créé. Alors ils continuent d’obéir. C’est la peur qui

droit, il n’y a aucun privilège. L’Etat de droit parfait suppose que la loi parlementaire soit soumise au contrôle constitutionnel mais que ce soit également le cas des lois votées par le Peuple. Les libertés publiques ne concernent que les droits civils et politiques alors que les droits de l’homme ont une perspective plus large. L’appellation de libertés publiques « correspond à une époque où la défense des droits et des libertés relevait avant tout du Législateur et des juges administratif et

social. La fonction première de la loi c’est de forcer l’homme à se maitriser pour que la vie social soit possible, pour que l’homme ne représente pas les uns pour les autres un danger. On parle en se sens de l’homme à l’état civil par opposition a état de nature. A l’état civil quand l’homme est gouverné par la loi il cesse d’être un danger pour lui-même et pour les autres tandis qu’à l’état de nature, c'est-à-dire en l’absence de loi, l’homme est un loup pour l’homme et l’état de guerre est permanent

devient alors le judiciaire, ce qui aboutit (dans le but de rester dans un état de droit) à des subterfuges juridiques tels que celui du combattant illégal, ou encore à la création de critères d'interprétation du terrorisme incluant des actes de désobéissance civile. Ces subterfuges sont créés dans une perspective de « rendement » sécuritaire, et non plus de droit ni de justice ou de morale. Cette instrumentalisation de l'outil législatif trop peu autonome et trop peu séparé de l'outil judiciaire aboutit

forme de participation la plus connue, il permet la manifestation de volonté, individuelle ou globale à l’occasion d’une élection d’un représentant, ou de prise de décision lors d’un référendum par exemple. Mais on peut aussi participer à la société civile en adhérant ou finançant un parti politique. On peut rencontrer un élu, suivre l’actualité dans les médias afin de s’informer et se créer une opinion politique ou bien même se porter candidat. Les citoyens agissent aussi de manière collective :

existence d’une autonomie interne depuis le Government of India Act en 1935. Propagande antibritannique1942 « quit India » par Nehru et Gandhi + désobéissance civile. Situation problématique car L’Inde est une mosaïque de peuples et de religions  émergence d’un groupe hindou et d’un groupe musulman  incidents de + en + violents en août 46  guerre civile qui pousse les Anglais à accélérer l’évacuation de l’Inde en février 47. Lord Mountbatten (vice-roi des Indes) doit acheminer le pays à l’indépendance

raisonner, à dialoguer et aussi par sa législation qui lui est propre. Mais alors si il obéit à ces ordres, à sa justice, ses principes qui sont censés être universels, peut-il aussi leurs désobéir ? A-t-il le droit d’aller à l’encontre de ses droits civils, de l’ordre supérieur ? Dans un premier temps nous étudierons des lois pour l’ordre et la justice. Puis, nous évoquerons le fait qu’elles sont souvent trop réductrices et qu’elles peuvent aller à l’encontre de nos idéaux. Dans un dernier temps, nous

du Natal. Après l’interdiction du parti communiste en 1950, l’ANC, qui intègre les anciens membres du parti dissous, poursuit son action en ce sens, et tente de réunir les différents mouvements. En juin 1952, une impressionnante campagne de désobéissance civile rassemble Noirs et Indiens. Cependant, en 1958, Robert Sobukwe crée le Panafrican Congress (PAC), mouvement qui interdit la participation des métis et des Indiens, devenant ainsi le rival de l’ANC. En mars 1960, la police réprime violemment