La Différence Entre Descartes Et Spinoza

immédiate de soi. Ceci s’affirme par une prise de conscience de soi se déroulant en plusieurs étapes. Tout d’abord, la première des étapes est la découverte du corps qui se passe dès le plus jeune âge chez le nourrisson. Il s’agit ici d’une distinction entre ce qui est moi, et ce qui ne l’est pas, en passant essentiellement par les sensations tels que toucher, afin de découvrir sa limite corporelle. A partir de ce moment on prend conscience d’être une entité matériel, et que l’on existe dans un monde se

qui est inaccessible. Or tout désir vise la réalisation d'un événement. Donc ne vais-je pas souffrir de l’échec de la réalisation de mon désir ? S’il est déraisonnable de s’en tenir au possible, alors il faut désirer l’impossible. D’après Descartes et les sagesses antiques (épicuriens et stoïciens), réduire le désir à une volonté raisonnable ou aux besoins, ce n’est plus vraiment un désir. Dès lors, le seul vrai désir est celui de l’impossible. D’après Epicure, le « désir moteur » permet de

définition de la liberté se manifeste comme négative par rapport à l’enfermement. Donc on est d’autant plus libre qu’on n’est pas retenu par des entraves limitant notre champ d’action. Selon cette première définition il ne semble pas y avoir de différence fondamentale entre la liberté humaine et celle des autres animaux. Mais cette définition semble pouvoir s’appliquer même à l’ensemble des choses dans sa latitude de déploiement. Ainsi on libère du gaz ou une voie. On voit que cette première définition est

environnement, ce qui reviendrait à une comparaison entre les hommes et les autres vivants. Le mot nature a plusieurs sens. Ici dans la nature nous enjoint à ne pas oublier que l’homme est un être naturel mais aussi un être qui entretient un rapport particulier avec la nature. S’interroger : Existe-t-il une nature humaine spécifique ? L’homme est-il distinct par le rapport même qu’il entretient avec la nature, rapport qui selon le vœu de Descartes le rend « comme maître et possesseur de la nature

hommes/femmes ? L'Etat devrait cesser de légiférer dans les relations employeur-employé. Une loi nationale serait ici inadaptée. Il faut laisser les entreprises négocier directement avec des représentants des employés de l'entreprise. Il existe des différences hommes-femmes, mais aucune inégalité de droit. Une éventuelle loi "contre l'inégalité" serait mal fondée, réduirait encore plus la liberté du contrat de travail et aurait des effets pervers facilement prévisibles dans de nombreuses entreprises.

exister au monde : rapport à soi. L’être doué de conscience sait qu’il existe un monde : d’autres choses que soi. - se savoir exister ≠ se sentir exister. Se savoir exister : introduit une distance entre moi qui est conscience et cette conscience (on peut se le dire). Se sentir exister : coïncidence entre moi et le sentiment de moi (on le ressent). Etre doué de conscience : être sujet B – Etre sujet Sujet se rapporte : - à lui-même - à autre chose que lui-même 1 – être sujet :

depuis le sentiment le plus vague jusqu’au savoir le plus évident. La conscience est donc comme un redoublement à l’intérieur de nous-mêmes de ce que nous faisons ou pensons. Il devient ainsi clair que la distinction que nous faisons communément entre une conscience du monde, comme attention ou sensibilité à ce qui se passe en dehors de nous, et une conscience de soi ou conscience réflexive, comme état intérieur ou sentiment de notre existence, n’est pas réellement pertinente car la philosophie

sur ses fonctions, voire même sur l’expression de « philosophie du droit », à laquelle certains préfèrent celle de « théorie générale du droit ». Ces différences terminologiques reflètent en partie d’autres oppositions d’ordre théorique ou épistémologique, entre philosophie du droit des juristes et philosophie du droit des philosophes ou encore entre ce qu’on appelle « droit naturelle » et « droit positif ». D’où la nécessité d’une distinction : a. Philosophie du droit et théorie générale du droit :

. . . . . . . . . . . . . 4.1.2 À quelles conditions la matière et l’esprit peuvent-ils êtres l’objet de connaissance scientifique ? . . . . . . . . . . . . . . . . 4.2 Les fondements philosophiques de la distinction entre matière et esprit 4.2.1 Peut-on comprendre la relation entre matière et esprit ? . . . . 4.2.2 La matière précède-t-elle l’esprit ? . . . . . . . . . . . . . . . 4.2.3 La matière suffit-elle à tout expliquer ? . . . . . . . . . . . . . 4.2.4 La matière est-elle sprirituelle ? .

LA CONSCIENCE ● Multiplicité des usages du mot : {draw:frame} I- La découverte de la conscience 1) La conscience, invention de la philosophie moderne ? ● La conscience psychologique est au cœur de la réflexion philosophique depuis Descartes. Pour les Grecs, l’expérience de l’homme est plus tournée vers le monde extérieur que sur l’introspection et la réflexion sur soi (pas de mot équivalent pour désigner la « conscience »). Ce qui importe alors, ce sont les œuvres effectives et les