La Dîme royale

les vices. Vauban s’intéresse ainsi au sort des pauvres à la fin du règne de Louis XIV, au niveau local comme dans sa Description de l’élection de Vezelay, ou en dénonçant de manière plus générale l’injustice fiscale, notamment dans son Projet de Dîme royale. Dans la même optique, l’abbé de Saint-Pierre propose plusieurs Projet de taille tarifiée, en 1717, 1723 et 1739. Mais ces auteurs ont conscience que ces mesures ne supprimeront pas la pauvreté, et que l’assistance est nécessaire, bien que devant

connaî l n en tre eurs origines et formulation. I. Les droits individuels, une exigence forte qui a pour objectif de protéger les gouvernés des abus des gouvernants L’ Anci Régi e est caractéri par une m onarchi absol de droi divin. Le pouvoir royal est en m sé e ue t directement dévolu au souverain par Dieu, ce qui justifie la toute-puissance et le titre du Roi : « de France » et non « des Français. » Il est ainsi aisément compréhensible que tous les sujets du Roi lui soient entièrement soumis

théorie ils avaient par tradition un mandat impératif = ils devaient se limiter aux questions sur lesquels ils se devaient se prononcer = réponse souhaitée par les sujets et consignés dans les cahiers de doléances. Cependant en 1789 un règlement royal a fait un écart et a recommandé la rédaction de mandat généraux pour laisser une plus grande liberté d'opinion aux députés. → entrée dans la logique du mandat représentatif où le député est libre de son opinion choix et vote. = Passage du mandat

française : symétrie, ordre, grandeur. La chambre du Roi est au centre de tout l’ensemble. La ville de Versailles (construite en parallèle), les avenues, l’ensemble des jardins convergent vers (la chambre du Roi) celle-ci, marquant ainsi la volonté royale d’être au centre de toutes choses. La monarchie et le Rois se donnent à voir et se mettent en scène. La vie de la cour est réglée par l’étiquette (définition p.36). →Tout est fait pour assurer la grandeur et la gloire du Roi = (œuvre d’art, fêtes

convoqués Aidés par des ministres énergiques, tels le cardinal de Richelieu, Jules Mazarin ou Jean-Baptiste Colbert, les rois mettent en place un système de monarchie absolue qui repose en particulier sur l’augmentation de l’impôt. La puissance royale qui atteint son apogée sous Louis XIV : les campagnes sont pacifiées et les nobles domestiqués à Versailles. Mais les guerres incessantes, les mauvaises récoltes et la famine ruinent le pays et vident les caisses de l’État. Des voix se font entendre

Edit de Nantes (1598) L'Edit de Nantes met fin aux guerres de religion commencée en 1562. Il faut savoir qu'un édit est une loi royale traitant d'une question particulière et ici c'est à propos de la situation religieuse dans le royaume. Il porte ce nom d'édit de Nantes car le roi se trouvé dans cette ville lorsque qu'il a signé ce texte.Il a été signé le 13 ou 30 avril 1598. L'original de ce texte se trouve au musée de l'histoire de france des archives Nationales à Paris. Il a été voulu par Henri

cité. Faute d'administrateur civil l'évêque prend le relais et on voit du Ive au Ixe siècle l'évêque joue le rôle d'un maire de municipalité (entretient de routes, de murailles, des égouts...). Pendant très longtemps l'évêque joue le rôle d'un agent royal au sein de la cité et de façon très intéressante ils profiterons de l’affaiblissement de la seigneurie pour devenir des seigneurs à part entière (ex : la tour Anglica à Barbentane, construite par les évêques d'Avignon au XIVe siècle) dont une fonction

Elle fédère autour d’elle les revendications du petit peuple urbain et surtout de la masse paysanne. Celle-ci est soumise à de nombreux impôts qu’elle remet en cause, en particulier les droits féodaux (payés aux seigneurs en majorité nobles) et la dîme (1/10° des récoltes payés au Clergé mais qui profite plus aux Haut-Clergé qu’aux curés de paroisse). Cependant, cette condition paysanne est inégale. Certaines régions connaissent des impôts plutôt faibles, d’autres subissent un régime féodal très

noblesse) exempts de la plupart des impôts, des autres — dont certains bénéficient eux-mêmes de privilèges par l’office ou par l’exemption communale. La disgrâce de Vauban à la suite de l’échec du vingtième et de la publication de son Projet d’une dîme royale (1707) illustre, sous le règne de Louis XIV lui-même, l’impossibilité de toute réforme globale de la fiscalité dans le cadre de l’Ancien Régime ; ce que confirment les échecs successifs de Turgot, Necker et Calonne sous Louis XVI. L’impôt monarchique

l’Église catholique que la jeune ville et l’intégralité de la colonie seront bâties : « L’Église, en collaboration avec l’État et sous son autorité, participa à la formation de la société. De la fondation de Québec à l’institution du gouvernement royal (1663), les communautés religieuses et les fondations pieuses exercèrent une influence déterminante dans la colonisation de la vallée du Saint-Laurent. » (Brunet et al, 2014, en ligne). Le pouvoir religieux était présent sous le Régime français et