La Démission Parentale Et Délinquance Juvénile

qui peuvent être routières, économiques, technologiques, etc. Si la ville est confrontée aux différentes formes d’insécurité et donc de risques existant dans la société, la sécurité et l’insécurité qui nous intéressent ici sont celles liées à la délinquance. En la matière, les chiffres sont éloquents. Ils sont en progression depuis 1955 (environ cinq cent seize mille crimes et délits enregistrés), avec un coup d’accélérateur à partir des années soixante-dix et quatre-vingt (en 1970 les chiffres

la fonction paternelle est redéfinie en termes de rôle, de place et d'image.  Le rôle, la place et l'image du père En matière de droit, et suivant le concept de la puissance paternelle, l'autorité paternelle disparaît au profit de l'autorité parentale. Cependant, par nature, cette autorité n'appartient pas plus aux pères qu'aux mères. Commence alors une période de flou où les places des pères et des mères ne sont plus déterminées. L'organisation même de la famille connaît de profonds bouleversements

d’incasable », comme le montre l’appel d’offre thématique récent (2006) de l’Observatoire national de l’enfance en danger (ONED). La notion « d’incasable » n’est pourtant pas nouvelle, elle serait apparue dans les années 1980 dans les champs de la délinquance et de l’éducation spécialisée sous la plume de Chartier4. • 4 Jean-Pierre Chartier, « Ni vraiment fous, ni simplement délinquants : les incasables » in Les adol(...) • 5 Jean-Yves Barreyre, Patricia Fiacre, Vincent Joseph, Yara Makdessi, Une

spécifiques qui s’ajoutent aux voies d’exécution ordinaires afin d’éviter que le créancier ne soit à la charge de la société. Le non paiement des pensions alimentaires peut donner lieu pour le débiteur à des sanctions civiles (retrait de l’autorité parentale) ou pénales (abandon de la famille) 2) Du point de vue sociologique A. Le lieu de socialisation primaire Muriel Darmon commence son ouvrage La socialisation par une définition de ce terme « c’est l’ensemble des processus par lesquels

5 juillet 1974 la majorité est de 18 ans, le 11 juillet 1975 la réforme du divorce, le 23 décembre 1985 les conjoints participes d'une manière égale à la gestion des biens ou à ceux de leurs enfants. La loi du 22 juillet 1987 parle d'autorité parentale conjointe, la loi du 8 janvier 1993 créée le juge aux affaires familiales qui remplace le juge aux affaires matrimoniales. La loi du 29 juillet 1994 créer la première loi bioéthique, la loi du 15 novembre 1999 créé le PACS, la loi du 30 juin 2000

L’éducation parentale : étude comparative du rôle du père et de la mère à l’adolescence Table des matières Remerciements 3 Table des matières 4 Introduction générale 6 PARTIE THEORIQUE 1. Les parents face à l’éducation de leur adolescent 7 1.1. La parentalité 7 1.1.1. Historique de la parentalité 8 1.1.2. Notion d’autorité parentale 9 1.2. L’historique de l’éducation parentale 10 1.2.1. L’éducation parentale au fil du temps 10 1.3. Le phénomène adolescentrique 13

jeunesse évoluent. Souvent considérée comme une catégorie universelle, la «jeunesse» s’est en fait construite progressivement comme catégorie socioculturelle au fil de l’histoire. De même que pour l’enfance, la naissance du sentiment de l’identité juvénile résulte d’une évolution sociale et culturelle en Europe. Etre jeune n’a pas signifié en tout temps la même chose. Elle est une invention sociale, historiquement située, dont les conditions de définition évoluent avec la société elle-même. Elle est

mesure du rôle des médias dans le développement des jeunes et la construction de leur identité. Ils se sentent souvent affaiblis par la prolifération des supports et l'explosion des contenus et tendent soit à dénier le phénomène médiatique, soit à démissionner face à lui, soit encore à sur-réagir en le caricaturant. Par ailleurs, familles et éducateurs pensent souvent bien faire en résistant à l’introduction des médias dans les lieux éducatifs alors que, dès leur plus jeune âge, à domicile, les enfants

Prendre appuis sur les orientations du schéma départemental en terme de recrutement dans la démarche GPEC………………………………………………………...37 3.2.3.Le PPJ, levier de l'aide contrainte………………………………………………39 3.3.Reconnaitre et s’appuyer sur les compétences parentales dans l’intérêt de l’enfant…..40 3.3.1.Les conférences familiales ou le pouvoir de décider ensemble………………...40 3.3.2.La force des pairs/pères dans un collectif………………………………………42 CONCLUSION……………………………………………………………………………...45 - 4 - L I S T E D

sont en permanence balancés entre des actes délinquants et des comportements conformistes. Nul n’est dès lors « voué » au crime. Comment pourrait-on donc expliquer cette discordance entre la pensée (volonté de bien faire) et le passage à l’acte (délinquance) ? Selon Matza et Sykes, les règles sont bien connues et si elles ne sont pas respectées, c’est parce que ces jeunes apprennent à reformuler les objectifs de leurs actes, de manière à leur retirer leur apparence immorale. 23 Ainsi, on distingue