La Démocratie Et La Représentation Sont Elles Compatibles

20080307_landemoreLa démocratie représentative est-elle réellement démocratique ? Hélène LANDEMORE La représentation trahit-elle ou accomplit-elle l’idée démocratique ? N’est-elle au fond qu’un détournement par les élites de la souveraineté populaire ou permet-elle au contraire l’émergence d’une véritable volonté démocratique? Nadia Urbinati et Bernard Manin en débattent dans un entretien réalisé en anglais par Hélène Landemore, à New York en avril 2007, dont voici les principaux extraits.

Femmes battues, un scandale qui touche tous les milieux sociaux Plan possibles * L’évolution de la femme au XXe siècle * Aujourd’hui, la femme d’aujourd’hui OU * Les inégalités hommes femmes d’aujourd’hui, comment s’expliquent-t-elles ? * La femme régresse-t-elle ? OU * Qu’est-ce qu’une femme aujourd’hui ? Ces comportements, Profils, * Statistiques femmes en politiques, inégalités salariales… * Evolution actuelle de la femme OU * inégalités majeures

coutumière et écrite : -C coutumière, ne possédant pas un écrit systématique (l’instrumentum), prend appui sur un sentiment commun récurrent d’obéissance à une règle qui s’impose à l’ensemble du peuple. Cela forme un acte juridique (le negocium). Elles furent les 1e (ex : fondamentales). Problèmes : imprécision de la règle et incertitudes du début et de la fin. -C écrite, muni de l’instrumentum (support écrit). Lumières ont milité pour. Problèmes : colle moins bien à la réalité socio politique à

La notion de démocratie « La démocratie c'est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. » Lincoln Au sens étymologique du terme, la démocratie est le régime politique dans lequel la souveraineté est exercée par le peuple. Cependant, cette définition ne suffit pas à rendre compte de la démocratie. La démocratie est un processus, une construction : création historique, elle est en recréation continue. Athènes, au Vème siècle avant J.C., invente la démocratie et en énonce les

été un modèle pour les penseurs : pour les anciens, le "cosmos" était l'exemple même d'harmonie qu'il fallait reproduire tant à l'échelle de la cité qu'à celle de l'individu, et pour les romantiques, elle était source d'admiration en tant que représentation de l'authenticité même, de ce qui n'a pas été souillé. On peut dire que la nature possède en elle des valeurs apparentées à l'homme que celui-ci voit et traduit chaque fois qu'il la contemple. Mais l'homme étant le seul à pouvoir juger ces valeurs

Titre 1 : LES FONDEMENTS DE LA DEMOCRATIE, LE PEUPLE SOUVERAIN Il s’agit ici d’étudier les techniques juridiques par lesquelles le peuple ou la Nation exerce la souveraineté. On va se poser la question de qui est souverain dans l’Etat, c’est-à-dire qui est à l’origine. La théorie de la souveraineté nationale s’oppose à celle de la souveraineté populaire. Toutes les deux furent établies à l’époque des Lumières, mais elles exigent d’être bien distinguer car elles sont très différentes quant au

où tout est confié à Pellegrino Rossi, premier professeur de Droit Constitutionnel. Ce mouvement s’accompagne d’un autre mouvement littéraire, les premiers commentaires. Les grands organes du pouvoir public supérieur [Macarel, Tocqueville – de la démocratie en Amérique] créent des ouvrages. Il faut savoir qu’à côté des auteurs, des débats ont lieu, et l’un des grands débats du XIXème siècle est celui autour de la sanction du Droit Constitutionnel, des règles constitutionnelles. On voit s’écrire partout

associations (hiérarchie, directoire …) = Expression constitutionnelle. Il y a un rapport dans les mécanismes de fonctionnement d’une société commerciale, et d’une activité politique (rôle du député par exemple). Les communautés religieuses se constituent elles aussi à partir de règles ou encore les institutions internationales (ONU…). Il existe un plan historique de filiation, et un plan logique d’analogie structurelle. L’union européenne occupe un titre a part dans la constitution française… Il existe

», in Leçons de théorie constitutionnelle, Dalloz, 2010, p. 147 et s. BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE • Ch. Eisenmann, « L’esprit des lois et la séparation des pouvoirs », Mélanges Carré de Malberg, paris, Sirey, 1933, p. 165 • H. Kelsen, La Démocratie, sa nature, sa valeur, Economica, 1988, pp. 91 et s. • M. Troper, La séparation des pouvoirs et l’histoire constitutionnelle française, Paris, LGDJ, 1973, rééd., 1989 • M. Troper, « Charles Eisenmann contre le mythe de la séparation des pouvoirs

de la pensée politique et de la démocratie représentative qu'il publie en 1995 Principes du gouvernement représentatif. Ce titre annonce d'emblée l'ambition de l'auteur et propose un nouvel éclairage de la théorie politique du gouvernement représentatif. Dès la première phrase de son ouvrage, B. Manin énonce ce qui va être l'objet de son étude: «Les démocraties contemporaines sont issues d'une forme de gouvernement que ses fondateurs opposaient à la démocratie». Il s'agit pour l'auteur de mettre