La Démocratie Selon Churchill

Alliance militaire, fondée en 1955, réunissant, sous la direction de l’URSS, les démocraties populaires. Guerre froide : Guerre idéologique, géopolitique, militaire et économique opposant les Etats-Unis et l’URSS, sans affrontement direct entre eux. Pont aérien : Liaisons aériennes permettant le ravitaillement de Berlin-Ouest depuis l’Allemagne de l’Ouest. Rideau de fer : Expression utilisée par Winston Churchill, ancien Premier ministre britannique, dans son discours prononcé à Fulton ( USA

partie ouest de Berlin (doc1) et l’isole encore plus nettement du reste de la RDA. La limite entre les deux parties de Berlin est dorénavant hermétiquement fermée. Ce « mur de la honte » tant décrié par l’Occident, « véritable offense à l’humanité » selon le président américain (doc4), est un symbole de la coupure de l’Europe en deux blocs antagonistes dont les relations semblent figées. Les Allemands de l’Est sont perçus par le président américain Kennedy comme des prisonniers. Le caractère autoritaire

vainqueurs que sont les Etats-Unis et l’URSS. Lors de la conférence de POTSDAM en Juillet-août 1945, la Grande Alliance est menacée par le fossé idéologique qui les opposes ; d’un côté l’URSS communiste et de l’autre la démocratie libérale des Etats-Unis. L’évocation de Churchill d’un « rideau de fer » en 1946 qui coupe l’Europe en deux et la mise en place des doctrines Truman et Jdanov en 1947 scellent le début de la Guerre froide. Comment s’affrontent des grandes puissances pendant la Guerre Froide

slaves, considérée comme inférieur. A partir de 1941 la guerre est présentée par les Nazis comme une croisade contre le bolchévisme. De leur cotés, les alliés justifient leur combat par la défense de la liberté et des valeurs de la démocratie. Signée en aout, par Churchill et Roosevelt, la Charte de l’Atlantique envisage la destruction du régime Nazi et l’établissement d’un nouvel ordre mondial fondé sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Guerre d’anéantissement : Hitler veut à tout prix

servant de moteur à une unification du Vieux Continent. Un projet qui eut une éphémère traduction le 16 juin 1940 dans la proposition de fusion des souverainetés française et britannique faite, à l’initiative notamment de Jean Monnet, par Winston Churchill au gouvernement français de Paul Reynaud, et acceptée, non sans hésitation, par Charles de Gaulle, encore simple sous-secrétaire d’Etat à la guerre en mission à Londres. Le remplacement de Reynaud par le maréchal Pétain à la présidence du conseil

son territoire en installant des régimes communistes amis dans les pays qui bordent ses frontières. Il développe l'idée que si les communistes avaient dirigé l'Europe en 1939, Hitler n'aurait pas pu mener à bien sa politique impérialiste. De plus, selon lui, on ne peut pas faire confiance à l'Allemagne, même vaincue. Elle doit donc payer à l'URSS des réparations pour les pertes soviétiques. Les États-Unis, quant à eux, sont inquiets de l'expansionnisme soviétique en Europe et en Allemagne en particulier

comme vainqueur. A cause de cela, les économies sont ruinées et l'appareil productif est désorganisé. La reconversion à l'économie de paix est difficile. D'abord, les Alliés sont endettés au profit des États-Unis, qui représentent l'arsenal des démocraties. Ensuite, on a une pénurie qui conduit au rationnement, en France, il dure jusqu'en 1949. De même, cela entraîne l'inflation, une hausse des prix. De ce fait, on a une crise sociale, d'où des grèves. Le développement du communiste est donc favorisé

avec Vichy ou les Allemands. Hante la conscience du pays… * Épuration spontanée : par les tribunaux populaires : et tribunaux militaires des FFI de Juin à Septembre 1944 (avec débordements comme tonte des femmes). 30 000 à 40 000 selon R. ARON mais 10 000 selon de Gaulle dans « Mémoires de Guerre ». * Épuration légale dépend des cours de justice (septembre 1944) et de la Haute Cour de justice. Juge personnalités de Vichy comme Pétain ou Laval. Sur 160 000 dossiers, 7 000 condamnations à

notion de régime politique recouvre selon G Burdeau « l’ensemble des règles ou pratiques selon lesquelles dans un pays donné les hommes sont gouvernés». De longue tradition l’on s’efforce de classer les régimes politiques par rapport aux conditions d’exercice des grandes fonctions étatiques : oligarchie, démocratie, tyrannie pour Platon et monarchie, aristocratie ou polities pour Aristote. Le régime parlementaire est l’une des formes d’exercice de la démocratie libérale en ce sens qu’il découle

EVENEMENTS DE DECEMBRE 2008 EN GRECE – PERSPECTIVES HISTORIQUES Le 6 décembre, la Grèce fait les grands titres des journaux européens : des émeutes ont éclaté dans les principales grandes villes, dont Athènes. Ces émeutes sont relayées différemment selon les médias, et le vocabulaire utilisé pour les décrire est caractéristique. On a ainsi entendu parler de mouvement social, de grèves, d’émeutes, de guérilla, d’insurrection ou encore de terrorisme. La situation semble ne pas être bien connue, et elle