La Fausse Monnaie Baudelaire

devenons davantage capables d’éprouver de l’empathie, de la compassion, de l’amour et toute une série plus complète d’émotions humaines. Les gens font des choses pour de nombreuses raisons. Une fausse dichotomie est souvent instaurée entre l’intérêt personnel, ou l’égoïsme, et l’altruisme. Pour moi, c’est une fausse dichotomie, car nous sommes évidemment à la fois égoïstes et altruistes. Nous sommes égoïstes, mais nous ne sommes pas seulement égoïstes. Nous nous préoccupons aussi des autres. Habituellement

place d’une guerre fictive entre un peuple rat et un peuple chat. Le brouillage des pistes par une mise en abîmes, un récit imbriqué dans un autre récit. « Les Levantins disent … ». La Fontaine semble jouer le rôle d’un simple rapporteur. B/ Fausse distance, la façade démasquée Cependant d’autres indices invitent à penser que le flou et la fantaisie ne sont qu’une façade. Ver 3 allusion au fromage de Hollande, allusion transparente qui ne peut que parler au contemporains de La Fontaine

un doute « hyperbolique ». Il met fin à ce dernier en découvrant la première vérité indubitable : le « je pense donc je suis ». L’existence humaine est ainsi capable de se saisir dans la conscience qui accompagne chacune de ses pensées (vraies ou fausses, peu importe). Le sujet est dès lors différencié de l’objet. Une capacité d’auto-contrôle Il devient alors nécessaire de décrire le mode d’être et les capacités de la conscience. Cette exploration sera menée, soit par l’introspection, qui prétend

106 107 107 108 108 108 109 109 109 111 A. Cabanel, Phèdre Poésie et musique à l’époque romantique M. Desbordes-Valmore, « Je ne sais plus » G. F. Kersting, La Brodeuse C. Baudelaire, « Parfum exotique » Exercices d’approfondissement 1 A. de Lamartine, Méditations poétiques, « L’isolement » 2 C. Baudelaire, Les Fleurs du mal, « Paysage » 3 F.-R. de Chateaubriand, René 4 Pétrarque, Canzoniere, « En retournant en Italie » 5 A. de Musset, Poésies nouvelles, « Nuit de mai » 6 L. G. Damas

en Occident doivent beaucoup au papier et à l'imprimerie. Personne ne s'en scandalise, chacun le reconnaît. Il en sera de même avec la généralisation du numérique. Mais rassurons les pessimistes: nous savons faire la différence entre la poésie de Baudelaire et le papier de son éditeur, ou demain le tube cathodique où elle s'affichera, même si cela va modifier inévitablement notre sensibilité aux images du poète. Et il ne faut plus considérer les technologies du téléphone, de la télévision, de l'informatique

serait, étant la muse, Clémente jusqu'à l'amitié, Jusqu'à l'amour - qui sait ? peut-être, A l'égard d'un poète épris Qui mendierait sous sa fenêtre, L'audacieux ! un digne prix De sa chanson bonne ou mauvaise ! Mais témoignant sincèrement, Sans fausse note et sans fadaise, Du doux mal qu'on souffre en aimant. 8.2 Les liaisons facultatives La liaison facultative est un phénomène d’une grande complexité. Elle traduit toujours un niveau de discours plus soutenu, plus formel ou plus littéraire

personnages prennent Pour cette raison, on a vu en lui un auteur réaliste, alors tellement de place dans son œuvre et qu'il ne pou- que le génie balzacien excède une catégorie réductrice vait pas rivaliser avec Eugène Sue dans le roman- que dénonçait déjà Baudelaire : feuilleton[71] . Il décrit minutieusement une rue, l'extérieur d'une maison, la topographie d'une ville, la démarche « J'ai maintes fois été étonné que la grande d'un personnage[72] , les nuances de la voix et du regloire de Balzac fût de passer

l’existence de l’argot et du verlan, qui intègrent un registre dont l’étude se révèle, sans conteste, être très passionnante ; mais nous ne pouvons pas non plus en faire une généralisation du langage utilisé dans la communication en France, au risque de fausser l’idée même de la France et de sa langue, que s’en fait l’apprenant étranger. Les textes de Renaud sont très riches de signification, son parler est franc, simple, il abonde en métaphores percutantes, grouille d’humour, d’ironie et de satire, dont

Gautier, « La Rose-thé », Émaux et Camées 26 Guillaume Apollinaire, « Il y a », Poèmes à Lou 27 Jean Cocteau, « Rien ne m’effraye plus que la fausse accalmie », Plain chant 28 Robert Desnos, « Un jour qu’il faisait nuit », Coups et biens 29 Paul Éluard, « Le miroir d’un moment », Capitale de la douleur 30 Charles Baudelaire, « La Beauté », Les Fleurs du mal (Approfondissement et soutien) Séquence 1 : Le roman et la nouvelle réalistes au XIXe siècle Séquence 2 :

Rembrandt : www.rijksmuseum.nl/asp/start.asp? language=uk http://expositions.bnf.fr/rembrandt/ Michel-Ange : www.educnet.education.fr/veille-educationnumerique/avril-2010/visite-virtuelle-chapellesixtine Watteau : www.louvre.fr/llv/commun/home.jsp b. Baudelaire, ici poète, mais aussi critique d’art, cherche à « donner à voir » le style des tableaux de chaque peintre. Pour cela, il évoque les différentes composantes en peinture : – la lumière : Rembrandt, un rayon d’hiver (v. 8) ; Watteau, décors frais